mardi 28 février 2006

DONNE-MOI LA MAIN ET VOIS

AU NOM DE TOUS LES PAUVRES ET MARGINALISÉS, DES LAISSÉS POUR COMPTE DE LA SOCIÉTÉ, DES RENÉGATS, DES HOMOSEXUELS, DES REJETÉS ET ABANDONNÉS, DES PROSTITUÉES, DES CONDAMNÉS DE LA TERRE, DE TOUTE PERSONNE DE BONNE VOLONTÉ . PLUTÔT QUE DE LES JUGER, UNE INVITATION À ALLER VOIR ET À PARTAGER LEUR VÉCU.

Donne-moi la main
et vois;
Donne-moi la main
Et viens.
Ta compréhension
M’ouvrira le cœur,
Ta présence m’ouvrira l’esprit,
Tu seras là avec moi.

Ne me parle plus de bien et de mal,
Ne me dis plus les chemins à suivre.
Viens plutôt vers moi,
Et Donne-moi la main.
J’en ai mare des conseillers sans âme
Des moralisateurs sans esprit.
Leurs discours m’ennuient
Leur morale m’exaspère.

Si tu veux m’aimer
Si tu souhaites m’accompagner :
Donne-moi la main,
Et entre dans ma vie.
Tu découvriras l’existence que je porte,
Tu éprouveras la vie qui m’interpelle
Tu comprendras le destin qu’est le mien
Tu partageras mes joies et mes peines.

Donne-moi la main
Et vois;
Donne-moi la main
Et viens.
Ta compréhension
M’ouvrira le cœur,
Ta présence m’ouvrira l’esprit,
Tu seras là avec moi.

Tes jugements s’humaniseront,
Tes pensées se transformeront.
Le monde te deviendra différent,
Tu deviendras différent au monde.
La loi aura fait place à l’amour,
La morale à la foi.
Les discours auront rejoint la vie
Les actes auront rejoint l’existence.

Les Églises retrouveront leur sens,
Les Évangiles leur inspiration.
Les croyants sortiront de leur isolement
Les humains revivront.
Les marginalisés et laissés pour compte,
Reprendront confiance,
Les puissants et les faiseurs de loi
Découvriront une humanité qui ouvre à la vie.

Donne-moi la main
Et vois;
Donne-moi la main
Et viens.
Ta compréhension
M’ouvrira le cœur,
Ta présence m’ouvrira l’esprit,
Tu seras là avec moi.

Oscar Fortin 28 février 2006

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Très belle prose poétique, sincèrement.
Par contre, le rouge m'agace un peu. Et même plus que ça! J'en ai presque perdu ma concentration pendant la lecture. J'ai dû me reprendre deux fois. Un peu plus, je ne le lisais pas. C'eût été fort dommage.

Anonymus Tremblaetibus, villa Apia, Roma.

Anonyme a dit...

C'est encore moi, celui de la Villa Apia, Roma.

Sincèrement, il est vraiment très bien ce texte.

Ave!

André Tremblay.