mercredi 17 mai 2006

QUI PEUT EN FAIRE AUTANT

FIDEL MET SON POSTE DE PRÉSIDENT EN JEU

http://www.granma.cu/frances/2006/mayo/mar16/21forbes.html

« S’ils prouvent que je possède un seul dollar je renonce à ma charge et aux fonctions que j’exerce aujourd’hui. Ils n’auront plus besoin ni de plans ni de transitions s’ils prouvent que j’ai un seul dollar, a déclaré solennellement le leader de la révolution cubaine. »

L’occasion est donc donnée à tout l’arsenal des services de renseignement des Etats-Unis, à ceux de la Revue Forbes et de tous les medias qui se font complices aveugles des informations transmises par ces derniers de faire la preuve de ce qu’ils avancent et publient. En échange d’une seule preuve il a déclaré qu’il offrirait tout ce qu’ils n’ont pas pu obtenir tout au long de ces cinquante dernières années, durant lesquelles ils ont essayé de détruire la Révolution, de l’assassiner dans des centaines de tentatives d’attentas. Je leur donne tout ce dont ils ont aspiré, a-t-il indiqué, et qu’ils ne racontent plus de sornettes ni d’histoires à dormir debout. Trouvez-moi un compte, un dollar, a-t-il souligné et je renonce à tout.

Fidel, une autre fois, donne au monde le témoignage d’un homme pour qui le présent et l’avenir de l’humanité passe inévitablement par une nouvelle manière d’être et de vivre en société. La Révolution qu’il dirige depuis plus de cinquante ans a des racines qui vont bien au-delà des intérêts individuels et financiers. La solidarité pour laquelle il se bat depuis toujours commence à fleurir dans ces brigades médicales, éducatives et sociales qui se rendent dans les endroits les plus démunis pour apporter santé, éducation et solidarité humaine. Son influence et la transcendance de son action commencent à donner leurs fruits dans cette nouvelle confiance qui émerge des peuples de l’Amérique latine et d’ailleurs. La fierté renaît dans la dignité, le respect, la détermination et la solidarité. La lutte menée avec son peuple n’aura pas été vaine et les tentatives pour l’éliminer auront échouées.

Ce dernier acte de la conspiration aura donné l’occasion de mettre à nue l’infamie tout en révélant qu’il est possible, en ce 21ième siècle, l’existence d’un HOMME NOUVEAU, capable de solidarité,, de respect, de fierté et d’indépendance. Un HOMME NOUVEAU pour qui l’argent et le pouvoir qu’il donne ne sont plus à la base de l’organisation de ses solidarités. De grandes figures qui ont côtoyé Fidel peuvent toujours compter sur lui pour porter haut et bien allumée la lumière de la liberté qui humanise et fait grandir les petits comme les grands de la terre. Leur combat et leur mort n’auront pas été vaincs.


Entré à la Havane des combattants assassinat de Che Guevara

MERCI FIDEL POUR TA FIDÉLITÉ ET TON ABNÉGATION.
L’HISTOIRE TE LE
RENDRA BIEN UN JOUR,
UN JOUR QUI N’EST PAS SI LOINTAIN.



Oscar Fortin
17 mai 2006

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Monsieur Fortin,

J'endosse complètement ce texte merveilleux que vous venez d'écrire à propos de Fidel Castro, à propos de la droiture et de l'humanisme dont il a toujours fait preuve.

En ce qui concerne certains sceptiques, adorateurs du « Plus bo peilly ô mond », souvenez-vous que ce pays, vous le devez à Pierre Eliott Trudeau qui, lui, vouait une très grande admiration et beaucoup d'estime, voire une amitié non contredite, pour ce grand homme qu'est Fidel Castro.

Tout comme vous, monsieur Fortin, j'attends avec impatience le jour où l'on reconnaîtra enfin l'humanisme de ce Président « sous surveillance » américaine depuis plus de cinquante ans.

André Tremblay.

Oscar Fortin a dit...

Je vous dirai que j'ai connu Fidel en 1970, à Antofagasta du Chili, alors qu'il sillonnait le Chili en compagnie de Salvador Allende. Sa présence et ses propos m'avaient profondément impressionné. Ce fut un moment magique qui eût l'effet d'une véritable révélation: l'homme dont on m'avait tellement noirci le visage m'apparût tout autre de ce qu'on m'en avait dit. Je suppose que quelque chose de semblable s'est produit avec P.E. Trudeau comme d'ailleurs avec Jacques Hébert dont une lettre a été récemment publiée de sa part sur Cuba et son leader.

Anonyme a dit...

Monsieur Fortin,

Je vous considère très chanceux d'avoir pu rencontrer un tel homme. J'aurais beaucoup aimé être à votre place!

André Tremblay.