dimanche 30 septembre 2012

MM. OBAMA-HARPER-SARKOSY


OÙ EST CE PEUPLE LIBYEN ENFIN LIBÉRÉ?                  

Habituellement, la victoire des peuples contre leurs dictateurs se manifeste par de grandes manifestations de joie, des célébrations dans tous les quartiers et villes du pays. Les dirigeants sont portés par les foules qui en font des héros nationaux. Qu’on se souvienne de la joie débordante du peuple cubain au lendemain de la victoire de ses combattants, le 1er janvier 1959, et de ceux qui en furent les grands leaders.






                             










En Libye, où est le peuple pour célébrer sa victoire et défendre sa révolution anti-Kadhafi? Où sont-elles ces centaines de milliers de personnes, descendant dans les rues, dans les quartiers et dans les villes? J’ai cherché, en vain, sur Google les images non truquées de ces foules jubilantes d’une liberté retrouvée. Comment est-ce possible qu’un peuple aussi malmené et victime des pires atrocités  contre les droits humains se fassent si silencieux et discret?

On se souviendra, par contre, de ce million et demi de personnes, sur la place de Tripoli, venues apportées leur soutien au Président légitime, Mouammar Kadhafi, alors que les bombardements humanitaires de l'OTAN menaçaient leur vie.


Ce qu’on sait, par contre, c’est qu’il y a actuellement plus de 17 000 prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons, soumis à la torture et sans les conditions leur permettant de faire valoir leurs droits. De cela, nos médias se gardent bien d’en parler. 

À Cuba, il suffit que l’on parle d’un seul prisonnier politique pour que la machine médiatique occidentale se lance en accusations de toute nature contre ce petit pays des caraïbes qui résistent à un blocus économique qui dure depuis plus de 50 ans, défiant ainsi ouvertement le droit international. Nos médias crient au scandale et font appel à tout ce qu’il y a d’organismes voués au respect des droits humains dont ils ont le contrôle pour déblatérer contre Cuba. C’est cette même machine médiatique qui a couvert l’opération humanitaire de l’OTAN en Libye qui a fait plus de 120 000 morts et encore plus de blessés. C’est également elle qui se garde de parler des 17 000 prisonniers politiques abandonnés à leur sort dans les prisons obscures de la Libye, dite libérée. De cela, pas un mot.

La morale de l’histoire est qu’il ne suffit pas d’être un Président ou un chef d'État aux discours enchanteurs ou être un éditorialiste ou un locuteur de nouvelles à la plume ou à la voix envoûtante pour que ce qui est dit ou écrit soit vrai et crédible. Il faut qu’il y ait, derrière tous ces personnages, une conscience, portée par la vérité et l’authenticité. Or, trop d’intérêts, peu compatibles avec la vérité et l’authenticité, habitent ces personnages. Là, plus que jamais, s’applique ce passage des Évangiles qui dit qu’on ne peut servir deux maitres.

 Mt 6 24 « Personne ne peut servir deux maîtres: il haïra l'un et aimera l'autre; il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'argent.

Dans la radicalité des choix, ce principe s’applique pour démarquer les partisans de l’un et les partisans de l’autre. Il n’y a pas d’entre-deux.

Oscar Fortin
Québec, le 30 septembre 2012





FMI-BANQUE MONDIALE-PAUVRETÉ





Si la pauvreté était un produit, ses plus gros fabricants seraient sans nul doute la Fond monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM). Bien que la pauvreté existe depuis toujours, jamais n’aura-t-elle atteint un tel niveau et aura-t-elle été caractérisée par autant d’insensibilité et de cruauté. Le temps où elle avait pour principales causes les méfaits de la nature et la paresse des gens fait maintenant partie d’un passé révolu. 

Les deux documentaires qui suivent démontrent jusqu’à quel point la dépendance et la pauvreté sont devenues des ingrédients indispensables tout autant à la gouvernance de notre monde qu’au mieux-être de ceux et celles qui en tirent les ficelles.

Une prise de conscience que plusieurs choisissent d’éviter tellement ses effets peuvent être bouleversants. Par contre, seul un regard serein sur cette pauvreté, générée par la cupidité et l’insensibilité de l’homme, peut redonner vie à l’humanité qui dort en chacun de nous. Il y a la liberté que donne la richesse, mais il y a aussi celle qu’apporte l’éveil de la conscience. La première repose sur du sable mouvant et l’insensibilité du coeur, la seconde s’élève sur du roc et l’humanité retrouvée.



Oscar Fortin
Québec, le 30 septembre 2012

mardi 25 septembre 2012

STEPHEN HARPER



FOSSOYEUR DU CANADA




Depuis que Stephen Harper a pris le contrôle du pays, le Canada a perdu beaucoup de son prestige au plan international. Il est de plus en plus confondu avec les politiques extérieures des États-Unis. Que ce soit en Amérique latine ou au Moyen-Orient, sa référence principale est celle de l’oncle Sam. Non seulement il l’imite, mais il se fait, dans bien des cas, l’instrument de défense et de promotion de ses politiques.

Au sein de l’Organisation des États américains (OEA), il est invariablement, peu importe les valeurs du peuple canadien, un fidèle allié de Washington. Ce fut le cas pour le coup d’État militaire au Honduras, en 2009. Ce fut également le cas pour la tentative de coup d’État en Équateur, en 2010 et de celui, tout récent, au Paraguay, en 2012. Lors des élections en Haïti, le Canada a marché main dans la main avec Washington pour que le candidat de ce dernier soit le futur Président, peu importe les chambardements à faire dans les résultats de l’élection.

Au Moyen-Orient, le Canada est automatiquement entraîné dans le sillage de la volonté de Washington. Il en fut un complice fidèle dans le renversement de Kadhafi en Libye tout comme dans cette guerre souterraine en Syrie visant le changement de régime. Ce que dit et veut Washington, le veut Harper. S’il faut augmenter notre budget militaire, alors que personne ne nous menace, c’est tout simplement parce que Washington a besoin de partager les coûts de ses aventures de conquêtes et de domination.

On peut pratiquement en dire autant de l’emprise qu’a l’État sioniste d’Israël sur le Canada de Stephen Harper. Tout est pour Israël. Le peuple canadien passe en second lieu. D’ailleurs, toutes les tractations se font entre initiés et le peuple canadien n’en sait que les miettes.

À toute fin pratique, le Canada, sous la gouvernance de Stephen Harper, a perdu sa véritable personnalité internationale de pays souverain et indépendant et est devenu une sorte de petit caniche, obéissant tout autant à Washington qu’à l’État sioniste d’Israël.

La toute dernière nouvelle a de quoi nous donner des frissons dans le dos. Une entente vient d’être signée entre le Canada et la Grande-Bretagne pour mettre en commun les locaux de leurs ambassades. Le retour à une véritable colonie.

« Le Canada et la Grande-Bretagne sont tombés d'accord pour que leurs ambassades à travers le monde occupent des locaux communs, a annoncé lundi à Ottawa le ministère canadien des Affaires étrangères, John Baird.

Conformément au protocole d'entente sur le renforcement du soutien mutuel dans les missions à l'étranger, signé par M. Baird et son homologue britannique William Hague, les deux parties vont se pencher sur “le futur partage de locaux et la collaboration renforcée en matière de services et d'assistance consulaires”, indique-t-on de mêmes sources.

“Nous n'allons pas vers une fusion de tous nos ambassades et consulats à travers le monde”, a cependant affirmé M. Baird, qui a précisé que le protocole d'entente ne prévoyait pas non plus que le Canada et la Grande-Bretagne aient des ambassadeurs communs. »

Nous sommes, évidemment, loin du temps où le Canada était une référence crédible comme agent de paix dans le monde. On se souviendra de Lester B. Pearson, ce premier ministre qui a porté l’estime international du Canada à son plus haut niveau. À cette époque, le Canada jouissait de la confiance de tous les états qui le considéraient comme un intervenant fiable pour la résolution des conflits. Ce n’est pas pour rien que ce grand premier ministre du Canada fut honoré du Prix Nobel de la paix. À cette époque, le Canada n’était le caniche d’aucun pays. Il avait sa personnalité politique propre. C’était un pays indépendant capable de penser par lui-même.

Voilà où nous en sommes rendus. Voilà ce que fait un gouvernement qui dirige le pays avec moins de 26 % de l’électorat canadien et moins de 40 % des votes émis lors du dernier scrutin. Qu’en disent nos médias et les nationalistes canadiens, si fiers de leur pays?

Quant à savoir si les Canadiens sont d’accord avec cet abandon de leur indépendance internationale, inutile de chercher. Ces questions ne figurent pas sur la liste de leurs pouvoirs. La démocratie, pouvoir du peuple pour le peuple, n’y a pas sa place. Le premier ministre, ayant plein contrôle sur son gouvernement peut tout faire comme il l’entend. Voilà la démocratie pour laquelle nos forces armées se battent dans le monde. La démocratie des grands et puissants.

Oscar Fortin
Québec, le 25 septembre 2012

mercredi 19 septembre 2012

L’HUMANITÉ DE DEMAIN




Un article qui sert de relais à deux types de témoignages qui ouvrent sur ce grand inconnu qu’est le destin de l’être humain et de l’humanité. Il faut se donner le temps de visionner les vidéos et d’y lire les textes qui les accompagnent. Des références à approfondir un jour de pluie ou à l’occasion d’une nuit d’insomnie. Une chose est certaine c’est que l’humanité est à la croisée des chemins.


1.      SOIT DES ROBOTS SANS ÉMOTION ET UNE OLIGARCHIE SANS CONSCIENCE


Je viens tout juste de lire cet article d’Alex Jones et de Paul Joseph Watson qui nous plonge dans un futur tout proche où les oligarchies mondiales transforment l’humanité en robots sans émotion et se l’asservisse sans conscience.


Dans un documentaire, en deux parties, Alex Jones nous conduit progressivement sur la voie de cette transformation de l’humanité toujours plus robotisée et de l’avènement de la gouvernance mondiale entièrement sous contrôle oligarchique.

À voir absolument : « End Game » d’Alex Jones (sous-titrages en français) après avoir lu « article plus haut mentionné. Très certainement le meilleur documentaire de Jones à ce jour, sûrement son plus accompli.

2.      SOIT DES HUMAINS RESPONSABLES ET SOLIDAIRES VIVANT EN PAIX ET HEUREUX

On peut dire, sans risque de se tromper, que la majorité des peuples de la terre souhaitent en arriver à une situation où tous les êtres humains pourront vivre en paix dans un climat de justice et de vérité.  Qu’il n’y ait plus de cette cupidité qui conduit certains groupes à des ambitions les plus criminelles d’exploitation et de domination. Que la terre redevienne un grand jardin permettant à tous et à toutes d’y trouver leur pain quotidien et d’y développer la grande solidarité donnant accès à la conscience des consciences.

Ceux et celles qui s’affirment sur cette voie se reconnaissent par leur engagement en faveur de la liberté des peuples, de la justice sociale, de la vérité dans les communications entre les personnes, de la solidarité humaine et de la compassion à l’endroit des plus affligés.

Au nombre de ces derniers, il y a ceux et celles qui se regroupent dans la foi en un Dieu dont la volonté est que l’humanité soit transformée en sa ressemblance la plus parfaite. Ce sont les croyants des trois grandes religions monothéistes que sont le “judaïsme, le christianisme et l’islam.”

Dans les trois cas, une transformation radicale de l’humanité doit se produire à la fin des temps dans la foulée d’une grande confrontation entre les forces d’anéantissement et celle de renouvellement. Pour le judaïsme, ce moment se produira avec l’arrivée du Messie promis par les prophètes et qui disposera de toute la puissance de Dieu pour apporter la paix et le bonheur sur la terre.

Pour le christianisme, le Messie est Jésus de Nazareth qui s’est présenté à l’humanité non pas sous les dehors d’un roi et d’un puissant, mais de celui qui est là  pour servir et non pour être servi et dont le message de paix, de vérité et de justice le conduit à la condamnation d’une mort atroce sur la croix. Ses témoins et disciples rendirent témoignage qu’au troisième jour de sa mort, il ressuscita et l’apôtre Paul précisa que son Père lui donna tous les pouvoirs sur la terre et dans les cieux pour juger les peuples du monde.

Pour l’islam, Jésus est reconnu comme un grand prophète et doit revenir à la fin des temps pour établir la paix sur la terre.

Je laisse en référence deux témoignages, le premier venant d’un des plus grands rabbins qu’ait connu Israël au XXe s.



 et le second d’un des Cheikhs musulmans les plus écoutés.






Oscar Fortin
Québec, 19 septembre 2012