samedi 22 mars 2014

JOUR INTERNATIONAL DU DROIT À LA VÉRITÉ







« Le 21 décembre 2010, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 24 mars Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes. »
Cette reconnaissance du droit à la vérité constitue un pas important quant à l’obligation des États et de leurs organisations affiliées d’assurer la plus grande transparence relative aux violations flagrantes des droits de l’homme. Il s’agit d’une première reconnaissance du droit à la vérité dont les grands médias se gardent bien d’en faire une frontière à l’information qu’ils transmettent à leurs auditeurs et auditrices, à leurs lecteurs et lectrices. L’ampleur des technologies modernes ainsi que leur mondialisation font que les propriétaires de ces grands médias en arrivent à imposer comme vérité, la vérité qui leur convient le mieux de transmettre des évènements, des personnes, des conflits et des guerres, sans se soucier du droit des personnes à la vérité. Toute intervention de l’État visant à les dénoncer et à les obliger au respect de ce droit sera interprétée comme une attaque au droit à la liberté expression.
Les exemples ne manquent évidemment pas de ces abus de pouvoir pour mentir et manipuler. Ce fut le cas pour vendre l’intervention militaire en Irak tant en 1990 qu’en 2003. Ce fut le cas pour justifier l’intervention militaire en Lybie, puis en Syrie et tout récemment en Ukraine et au Venezuela. Dans ce dernier cas, cette manipulation est d’autant plus criante que l’information alternative la confronte quotidiennement à la vérité des faits, la laissant avec ses photos truquées, ses articles diffamatoires sans fondements, etc. En somme, le mensonge dans sa nudité.  
Tant et aussi longtemps que des législations ne viendront pas encadrer ce droit à la vérité et à contraindre les médias et les journalistes à le respecter, le mensonge et la manipulation continueront à contaminer les esprits et à fausser le jugement. Pour le moment, les grands médias se permettent à peu près tout au nom de la liberté d’expression dont ils sont  les seuls à disposer à l’échelle régionale, nationale et internationale, ayant à leur disposition le contrôle des moyens de communication. On ne peut comparer la liberté d’expression de celui qui crie dans le désert à celle du magnat de la presse qui parle dans un micro et devant une caméra, portant son message et son image aux quatre coins du monde. Il est évident que le droit à la liberté d’expression n’est pas partagé également et, de ce fait, que le droit à la vérité en est profondément affecté.
Deux gouvernements, l’Équateur et l’Argentine ont légiféré sur ce droit à la libre expression en démocratisant la propriété des fréquences de radio et de télévision en trois tiers : 33 % pour les entreprises privées, 33 % pour le service public et 34 % pour les médias communautaires. Au Venezuela, la majorité des ondes radio et télévision sont entre les mains des grands conglomérats privés et tout mouvement pour en modifier les composantes déchaîne une campagne contre l’État qu’on accuse d’atteinte à la liberté de presse. Qu’on se souvienne de la guerre médiatique qu’avait suscitée, en 2009, la suppression de 34 médias audiovisuels. À croire tout ce qu’on racontait alors dans la presse meanstream, Chavez aurait muselé tous les médias critiques à son endroit alors que la part des chaînes privées était toujours, en 2010, 61,42 % par rapport à 5.4 % pour les chaînes publiques, les 33,14 % restants étant pour la télévision à péage.

Ce droit à la vérité doit être évoqué beaucoup plus souvent par les diverses instances politiques et sociales. Une législation plus élaborée et contraignante doit en confirmer l’importance. Les conseils de presse et leurs composantes doivent être repensés de manière à leur assurer une plus grande indépendance des médias. Des ressources et des moyens appropriés doivent être mis à leur disposition pour qu’ils puissent intervenir plus fermement et plus rapidement dans les cas portés à leur attention.

Ce matin, 22 mars, sur un site espagnol, on rapportait une intervention du pape François qui s’en prenait aux médias de communication, qualifiant la désinformation comme étant son pire péché. Il ajoute que dans les moyens de communication il y a actuellement beaucoup de contamination.


Oscar Fortin
Québec, le 22 mars 2014




vendredi 14 mars 2014

TEMPS DE LA TRAVERSÉE DU DÉSERT


TEMPS DE LA TRAVERSÉE DU DÉSERT




Dans la tradition chrétienne, le carême rappelle ce temps de la traversée du désert du peuple hébreux de même que celui des quarante jours que passa Jésus au désert après son baptême. Dans le premier cas, la marche conduisait à une « terre promise ». Dans le second cas, elle conduisait aux trois grandes tentations qui guettent l’humanité dans sa marche vers cette terre promise : l’avoir comme idole, le paraître comme force de dissimulation et de tromperie, le pouvoir comme puissance de domination absolue. Selon cette symbolique, il ne saurait y avoir de terre promise sans se soustraire à la prédominance de ces trois forces destructrices d’humanité. Ce fut là le défi que releva Jésus de Nazareth en disant un non sans équivoque à chacune de ces trois tentations et en payant de sa vie ce choix essentiel pour ouvrir la voie conduisant à cette terre promise.

En tant que croyant, mais aussi et, surtout, en tant qu’humain, je vis cette traversé du désert en regardant le monde dans lequel je suis. Les pays les plus développés, en termes de richesse et de puissance militaire, s’unissent dans une coalition pour lutter contre de nombreux peuples pour se les asservir et leur en prendre les richesses. Ils disent que c’est pour sauver des vies civiles, faire respecter les droits de la personne, rétablir la démocratie, etc. Pourtant, bien des vies civiles sont menacées en Palestine, au Yémen, en Bahreïn ainsi que dans de nombreuses régions du monde et là pas de coalition pour aller protéger ces vies humaines. Par contre, ils s’en prennent bien souvent à des démocraties bien vivantes alors qu’ils s’accommodent facilement avec les dictateurs et les régimes autoritaires qui les servent bien.

Il y a quelques années, le réseau français de Radio-Canada a présenté deux reportages sur les effets collatéraux, en Irak, des bombardements porteurs d’uranium enrichi. Nous pouvions y voir des images d’enfants nés complètement déformés, des visages avec seulement un œil, des corps avec deux têtes, etc. Pourtant, cette guerre, annoncée à grand renfort par les médias occidentaux, se voulait une lutte contre des armes de destruction massive qu’on jurait être en la possession de Saddam Hussein. L’histoire nous a révélé qu’il n'en était rien et, qui plus est, que le mensonge avait été monté de toute pièce. Que n’a-t-on pas dit au sujet de Saddam Hussein! Suffisamment pour que les gens ordinaires qui s’alimentent aux médias dominants aient le goût de le tuer pour libérer son peuple d’un tel monstre. Qui, en effet, peut demeurer insensible à ces images où coule le sang et où les mères pleurent leurs enfants? Pourtant que de fois ces nouvelles aux images sensationnelles ont été montées de toutes pièces pour créer ces émotions et se gagner ainsi l’appui de ces bonnes gens! Les cas de la Libye, de Syrie et maintenant de l’Ukraine et du Venezuela en sont remplis de ces mensonges médiatiques.

Dans cette marche du désert, je découvre que ces trois tentations, plus haut mentionnées, trouvent preneurs et pas à peu près. D’abord, la conquête des richesses, de toutes les richesses que les peuples peuvent avoir dans leur sous-sol où sur leurs terres, aiguise l'appétit des puissants. Ce sera le pétrole pour les uns, les mines pour les autres, le contrôle de l’eau pour les uns et les autres. L’avoir, devenu « intérêt national », justifiera la corruption, la violence, la tricherie, les tortures sous toutes les formes.

De même, sous le manteau du bien paraître humain, du protecteur de la veuve, de l’orphelin, du défenseur des vies civiles, comme ils disent, ce sont des guerres de conquêtes, de domination qui révèlent l’hypocrisie à son meilleur. Autant le message, préparé par les spécialistes de la désinformation, alimente la haine dans l’esprit et le cœur du bon peuple contre des adversaires, devenus, sous leur plume, de véritables monstres à faire disparaître de la surface de la Terre, autant ce même message en arrive à transformer tout à la fois les initiatives guerrières en de véritables croisades au service de l’humanité et les assassins de ces adversaires en d’authentiques missionnaires.

Tout cela n'est possible qu’en contrôlant toutes les forces politiques, économiques, médiatiques et religieuses pour devenir l’ « empire du monde ». C’est bien là la troisième grande tentation qui guette l’avenir de l’humanité : la domination totale des peuples et des nations par des minorités bien nanties et bien protégées.

Prisonniers d’autant de mensonges et de secrets, vous, moi et tous les autres de bonne volonté devenons des complices de tous ces crimes, de toutes ces tromperies, de toutes ces conquêtes brimant les droits les plus fondamentaux des peuples. Il y a évidemment des brèches qui commencent à ébranler la fumisterie de ces conquérants, passés maîtres dans l’art de la manipulation et de la tricherie.

Julian Assange, avec WikiLeaks,  Edward Snowden, avec ses révélations sur ces pratiques secrètes violant la vie privée des personnes, en sont un bon exemple et ce n’est pas pour rien que ceux et celles qui sont visés cherchent par tous les moyens à les faire taire et à discréditer leurs actions. S’ajoutent également à cette offensive contre la désinformation tous ces sites internet qui se donnent pour mission de décoder la désinformation qui est transmise par ces maîtres chanteurs pour en donner une version plus près de la réalité et par le fait même de la vérité.

Ce vaste mouvement de l’information alternative fait mal aux journalistes complices et aux médias subordonnés « aux intérêts » de l’empire. Selon certaines sources, des journalistes, écœurés des orientations qui leur sont imposées par des patrons, serviles aux orientations éditoriales des propriétaires qui les obligent à déformer la vérité, se seraient transformés en collaborateurs et collaboratrices anonymes de ce réseau de l’information alternative.


Cette situation a donné lieu à l’émergence d’une information alternative, portée par des professionnels de l’information, mais aussi par de nombreuses personnes soucieuses de vérité, dont l’objectif est de contrer cette désinformation systématique, utilisée dès qu’il s’agit de justifier une guerre brimant le droit international et les droits de la personne. En somme, ce que Greenpeace est pour l’environnement, l’information alternative l’est pour le droit à la vérité. Dans chaque pays, dans chaque langue, il y a de ces sites internet dont la réputation n’est plus à faire. Dans le secteur francophone, je considère, entre autres, le site Voltaire, celui de Michel Colomb, celui du Grand soir, Mondialisation comme des sites de références incontournables. Je me permets d'y ajouter une sélection de ces divers sites réalisée par Lou Florian.
Ces réseaux d’information alternative trouvent d’autant plus leur sens que l’Organisation des Nations Unies a décrété, en décembre 2010, que le 24 mars serait consacré Journée internationale pour le droit à la vérité. L’inspiration première de cette initiative vient du témoignage de cet évêque du Salvador, assassiné le 24 mars 1980, pour avoir persisté, contre vent et marée, à dénoncer les crimes commis par ces gouvernements hypocrites, imposant leurs lois par la force des armes, tuant, torturant, emprisonnant à volonté d’innocentes victimes.

Un réveil de conscience qui devient de plus en plus contagieux à tous les milieux, dissipant la fumée des mensonges comme le fait le soleil levant avec la brume du matin, minant ainsi l’action trompeuse de ces pouvoirs de conquêtes et de domination. Serait-ce là la véritable voie conduisant à la terre promise : des gens dont la conscience n’a d’autres prix que celui de la vérité, de la transparence et de l’honnêteté?

En tant que croyant, je me permets de rappeler aux dirigeants des diverses églises qui se réclament de Jésus de Nazareth que les temps sont venus pour eux de briser les liens de complicité et de complaisance avec cet empire qui depuis Constantin se nourrit de l’Avoir, du Pouvoir et du Paraître pour s’asservir les peuples de la Terre. Le pape François avance sur cette voie, mais, dans les circonstances actuelles, le geste à poser ne peut qu’être que radical et sans retour. Il n’y a plus de place pour la demi-mesure. Ce fut le geste posé par Jésus de Nazareth face à cet empereur suprême, symbolisé par le « Tentateur ». Ce geste s’appelle  conversion, au sens que lui a donné l’apôtre Paul sur le chemin de Damas. Le pape François, se référant à ce personnage des tentations qu’il nomme Satan, disait tout récemment ceci :

« Satán es "un seductor" que no se puede "dialogar" con él. »

Oscar Fortin

Québec, le 14 mars 2014  




vendredi 7 mars 2014

LE MODE D'EMPLOI IMPÉRIAL DES CONTRE-RÉVOLUTIONS






Le temps des armées qui alignaient par dizaines de milliers leurs soldats sur le front des  champs de bataille est périmé depuis longtemps. Nous ne verrons plus de sitôt se répéter ce que fut l’invasion de l’Irak qui a fait plus d’un million de morts au nombre desquels on peut compter des dizaines de milliers de ces soldats envoyés au front.
Ces opérations, en plus d’être excessivement dispendieuses, indisposent l’opinion publique nationale et internationale. Ainsi, sans rien sacrifier des grands objectifs de conquête, l’Empire a choisi une approche plus discrète, perçue plus positivement par l’opinion publique nationale et internationale, moins dispendieuse pour ses coffres et tout aussi efficace. Une approche qui récupère, en plus moderne, la stratégie du Cheval de Troie.
En quoi consiste cette nouvelle approche de conquêtes des peuples et de leurs richesses?
Au cœur de cette nouvelle stratégie, je vois quatre armes qui en constituent les fondements.
La première est celle des moyens de communication qui doivent conditionner l’opinion publique nationale et internationale dans le sens des interventions « avant » et « pendant ». En général, le « après » n’est pas pertinent et pourrait même ternir son image de grand libérateur. On ne parle plus beaucoup de l’Irak, de la Lybie, de l’Afghanistan et nous savons pourquoi.
La seconde est d’avoir un contrôle complet sur les principales institutions et organisations régionales et internationales comme les Nations Unies, les Églises, ainsi que sur les diverses agences qui en dérivent, comme la Cour internationale de la Haie, la Commission des droits de la personne, etc.
La troisième consiste à identifier et à préparer des agents internes et externes au pays visé en vue de créer des actions de déstabilisation et de provocation donnant lieu à une guerre civile exigeant l’intervention de la communauté internationale. Pour ce travail, l’empire peut compter sur ses services secrets et de façon toute particulière sur la CIA dont les budgets peuvent s’alimenter à même le marché de la drogue.
La quatrième consiste à négocier un gouvernement de transition dont les principaux responsables seront ceux-là mêmes que l’Empire aura identifiés.
Comment ces armes sont-elles utilisées?
D’abord, les moyens de communication doivent s’assurer du contrôle de certains mots chers à l’opinion publique : démocratiepeuplepaixdroits humainsliberté, communauté internationale (pour identifier les bons), violencerépression,  dictateurcorruption (pour identifier les méchants).
Lorsqu’un pays est ciblé, l’ensemble des grands médias au service de l’Empire en sont informés, plusieurs mois et même quelques années à l’avance, pour qu’ils puissent commencer leur travail de diabolisation des dirigeants et des gouvernements visés. Ils ne feront que relever, en un premier temps, tous les éléments négatifs et, si nécessaire, ils en inventeront. Par la suite, ils assureront la couverture qui donnera le beau rôle des intervenants à chacune des étapes de l’opération. Les spécialistes des montages de photos et les rédacteurs des textes portant sur l’actualité sauront convaincre l’opinion publique nationale et internationale du caractère héroïque des principaux acteurs en lutte contre le tyran, le dictateur ou encore le Président déchu. Il ne faut pas oublier que ce réseau de communication rejoint tous les médias écrits et visuels de l’ensemble des pays alliés de l’Empire. C’est ce réseau qui réfléchit, à travers son miroir, la réalité qu’il veut bien  transmettre à l’opinion nationale et internationale.
Les exemples ne manquent plus pour illustrer cette grande manipulation de l’opinion publique afin d’en faire une alliée reconnaissante à l’endroit des conquérants. Ils ne sont plus des envahisseurs et prédateurs, mais des protecteurs et des démocrates. (voir les quelques références au bas de cet articles)
La seconde arme est celle des Institutions et Organisations internationales. Pour en prendre le contrôle, il suffit d’y introduire à des postes de décision des personnes fiables qui sauront appuyer l’empire en temps et lieu. Pour y arriver, il peut compter, entre autres, sur sa grande influence auprès de nombreux gouvernements participants à ces instances qui ont leur mot à dire dans le choix de ces personnes. La CIA et certaines agences spécialisées pour ce genre de travail seront mises à contribution. Il va de soi que le poids de l’argent y est pour beaucoup. Il permet de corrompre, sous forme de gestes généreux, ceux et celles qui résisteraient à la première étape du jeu des influences. En dernier ressort, il y a toujours la menace de sanctions qui peuvent parfois aller jusqu’à l’homicide.
La troisième arme, tout aussi importante, est celle du choix des principaux acteurs de terrains. Ils se retrouveront parmi les candidats d’opposition les plus radicaux et les plus déterminés à renverser le gouvernement ainsi que chez les étudiants intéressés par l’argent et l’aventure. S’ajouteront à cette première sélection des mercenaires grâcement payés. Il y aura des sessions de formation à la guérilla urbaine, au maniement des armes et autres techniques de sabotage. Ils serviront à créer des évènements de répression pour alimenter la presse nationale et internationale. Selon l’évolution de ces interventions, les futurs représentants qui se présenteront comme les porte-parole du peuple seront identifiés et reconnus internationalement par l’empire et ses alliés. Ils seront les négociateurs pour le peuple d’un gouvernement de transition dont ils auront inévitablement le contrôle.
Nous en sommes rendus à la quatrième arme qu’est le gouvernement transitoire. Là, va se jouer les dernières cartes de cette grande mise en scène de la démocratie impériale. Les délais impartis pour une nouvelle élection générale à laquelle sera appelé le peuple pour élire ses nouveaux dirigeants devront permettre d’assurer les meilleures conditions pour que les élus (es) soient ceux et celles figurant sur la liste de l’Empire. Les armes de la corruption et des menaces de toute nature sauront faire taire les récalcitrants.
Il ne faut pas oublier que pendant toutes ces étapes les médias d’à travers le monde interviendront pour transformer les ennemis en diables et faire apparaître comme de véritables héros et bienfaiteurs ces mercenaires et leurs mentors. Ce qui a déjà été une profession journalistique est devenue une profession de vendeurs d’images et de faux positifs. On fait passer pour vrai ce qui est faux et pour faux ce qui est vrai. Ils sont devenus les serviteurs et les servantes du père du mensonge à son meilleur.
Je pense que nous pouvons reconnaître ce scénario dans les révolutions de couleur du Moyen-Orient, en Libye, en Syrie, en Ukraine et au Venezuela. Nous en voyons également des signes en Bolivie, en Équateur, en Argentine, au Brésil. L’Empire, comme un vampire, a soif de conquête et de domination. Seule la conscience des peuples pourra mettre fin à cette grande tromperie.
Oscar Fortin
Québec, le 7 mars 2014
Quelques références :