jeudi 29 décembre 2016

OBAMA LA GRANDE DÉSILLUSION





Autant il aura été le grand espoir d’une Amérique traumatisée par les guerres de G .W. BUSH contre les soi-disant terroristes en Afghanistan et en Irak, autant la désillusion est grande au terme de ses deux mandats. Le prix Nobel dont on l’a honoré au tout début de son premier mandat se révélera une véritable fumisterie. Avec encore plus de cynisme que G.W.Bush, il a poursuivi sur le sentier de la guerre en Afghanistan, en Libye, en Syrie et, en Amérique latine, il a intensifié son interventionnisme au Venezuela, au Honduras, en Équateur, en Bolivie, au Paraguay, au Brésil et en Argentine.

S’il faut lui reconnaître certaines vertus, il faut les y trouver d’une part dans ses habiletés à s’asservir la grande majorité des pays d’Europe et d’autre part, d’avoir fait de l’OTAN la prolongation de l’armée étasunienne.  À cette mutation de l’Europe au service des intérêts de l’Empire, il faut y ajouter cette récupération des terroristes pour en faire l’armée secrète de ses nouvelles conquêtes, la Libye et la Syrie entre autres. En Amérique latine, il aura soutenu les activités de paramilitaires et de mercenaires, visant à renverser le gouvernement du Venezuela. Les réserves de pétrole qui s’y trouvent ont de quoi attiser les ambitions du prédateur qu’est l’Empire. Obama aura tout fait pour répondre à ces ambitions.

Son charme, ses beaux discours et son art de la manipulation porté à un niveau d’excellence ont connu leurs heures de gloire jusqu’à l’arrivée de cet autre chef d’État, en la personne de Vladimir Poutine, élu Président de la Fédération de Russie. Autant, le premier joue au Président de la Nation la plus forte, la plus honorable, la plus responsable du destin du monde, autant, le second, est Président   d’un peuple et d’une Nation qui ont leurs mots à dire quant à la destinée de notre monde.   Ce qu’Obama est parvenu à faire avec les chefs d’État des pays européens, il n’est pas parvenu à le faire avec le chef d’État de Russie, Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine se révèle être un homme qui respecte sa parole et ses engagements. En ce sens, il se révèle être un Chef d’État fiable. Par contre, l’image d’un Barack Obama, chef d’État fiable, s’évapore à un rythme accéléré sous les pressions de Vladimir Poutine en Ukraine et en Syrie. Se révèle de plus en plus un Obama incohérent dans ses paroles et ses engagements. Nous en avons eu une illustration parfaite dans le dernier accord signé sur le cessez-le-feu en Syrie entre John Kerry et Sergueï Lavrov. À peine signé cet accord, l’aviation étasunienne intervient de nuit pour attaquer l’armée syrienne, partie à l’accord. Cette situation a fait dire à Poutine qu’on ne pouvait plus se fier à Obama, qu’il n’était pas fiable. Ce n’est tout de même pas le Pentagone qui préside les destinées du peuple étasunien. Ce que fait le Pentagone a, sous une forme ou une autre, l’accord de la Maison-Blanche.

Les derniers évènements qui ont marqué la libération de la ville d’Alep ont mis à jour la grande tricherie d’Obama le révélant comme celui qui utilise secrètement les terroristes comme forces de frappe pour renverser le gouvernement légitime de Bachar El Assad. Obama et les terroristes marchant main dans la main pour renverser un gouvernement légitime.  Alors que le peuple des États-Unis croit que son Président fait tout ce qui est possible pour éliminer cette plaie du terrorisme dans le monde,  Obama, leur envoie des instructeurs, leur expédie des armes et fait tout pour les protéger des forces armées gouvernementales et de celles de ses alliés, dont la Russie, l’Iran et le Hezbollah. Dans pareil scénario, Obama, Prix Nobel de la paix, se retrouve transformé en complice directe des terroristes, alliés des Etats-Unis et de l’OTAN en Syrie contre le gouvernement de Bachar el-Assad.

Voilà ce qu’est devenue l’image de cet homme qui avait représenté tellement d’espoir pour la paix. Il a fait rêver, l’espace d’un moment, à un monde, marqué par plus de justice et de respect du droit des personnes et des peuples. Il faut se rappeler que les années de G.W. Bush nous en avaient fait voir de toutes les couleurs, particulièrement en Irak et en Afghanistan.  Obama, avec ce qui s’est passé en Libye et en Syrie, n’a rien à envier à son prédécesseur.  Sa cruauté en Libye et en Syrie aura été aussi grande que celle de Bush en Irak et en Afghanistan.  La seule différence c’est qu’elle fut davantage dissimulée, mais non moins cruelle. On ne peut plus dissocier de la cruauté des terroristes ceux qui le rendent possible par les armes, les formateurs, et l’argent.

Une nouvelle toute récente nous apprend qu’un accord de cessez-le feu vient d’être conclu entre le gouvernement syrien et l’opposition armée. Ce qu’il y a de particulier  c’est que les Etats-Unis ne faisaient pas partie des échanges, réalisés sous la modération de la Russie, de la Turquie et de l’Iran. En somme, le trouble fête n’y était pas. Une paix devient possible.
    
On comprend mieux que l’État profond du peuple étasunien en soit arrivé à voter pour un candidat issu d’un autre monde que celui des emballages politiques des partis. L’hypocrisie, le mensonge, la manipulation trouveront-ils en Tromp  une fin de non-recevoir? Il faut l’espérer. Il donne l’image d’un homme au franc parlé, sans entourloupettes et de nature à respecter ses engagements. L’avenir nous le dira à partir de 20 janvier 2017.

Obama la grande désillusion et bon débarra !

Oscar Fortin
29 décembre 2016



Quelques textes en lien avec le sujet traité









lundi 26 décembre 2016

LES PROTÉGÉS DE LA COALITION INTERNATIONALE


À ALEP



Vous, moi et tous les autres, à l’écoute de nos politiciens et de nos médias officiels, avons versé des larmes et crié au scandale devant l’horreur d’une armée gouvernementale qui, selon l’information transmise, s’attaquait, à la population civile d’Alep. Il ne fut jamais mentionné que la guerre menée par le gouvernement visait d’abord et avant tout les terroristes, identifiés par la coalition internationale, comme des rebelles,  opposés au gouvernement légitime de Bachar El Assad. Il leur était plus facile d'en faire une guerre civile que d'en faire une guerre de conquête. 

Le destin a voulu que les forces gouvernementales de Syrie et celles de ses alliés aient  eu raison de ces terroristes-rebelles. Une victoire qui a été célébrée par le gouvernement syrien, ses alliés et le peuple lui-même, comme une grande victoire alors que pour la coalition internationale, protectrice des soi-disant rebelles, ce fut une grande défaite. Pour eux, Alep était tombée entre les mains de ses ennemis qui n’étaient rien d’autre que le gouvernement légitime et ses alliés, la Russie, l’Iran et le Hezbollah. La défaite des terroristes-rebelles devenaient leur propre défaite.

Suite à cette victoire des forces armées syriennes sur la ville d’Alep, le territoire est scruté au peigne fin pour y éliminer tous les pièges, dont les mines et autres explosifs ou  produits contaminants. Une opération qui a de quoi troubler les protecteurs de ces terroristes, convertis en rebelles pour fin de communication. Voici certaines de ces trouvailles.

On y découvre que l’OTAN y était présente par des officiers pour y former des rebelles-terroristes dans leur lutte contre le gouvernement et la population qui l’appuie.

« 14 officiers de l’OTAN capturés le 16 décembre par l’armée syrienne dans un bunker d’Al-Qaïda en Syrie à Alep Est ». Et puis, les informations se sont multipliées et les chiffres grandissaient : 14, puis 17, puis finalement 110 officiers capturés ! »

Que faisaient-ils ces officiers au milieu de ces terroristes si ce n’est de les préparer au combat et à la lutte à finir contre le gouvernement de Bachar Al  Assad. Ces rebelles terroristes ne sont pas uniquement des Syriens, mais également des mercenaires étrangers.

« Les mercenaires étrangers en Syrie seraient plus de 6.000, recrutés par les Occidentaux, les Turcs, les Saoudiens, etc. Les conseillers militaires sont nettement moins nombreux et jusqu’ici  se sont rarement fait prendre. »

De cela, nos médias et nos analystes politiques ne nous en parlent pas. Pour cause, ce serait affaiblir l’image d’un peuple syrien qui s’élève contre le régime de l’actuel gouvernement. Ce serait également reconnaître une intervention directe de la coalition internationale, non pas dans une lutte contre le terrorisme mais dans une lutte contre le régime de l’actuel gouvernement. De la part de ceux qui se plaignent que Poutine ait pu intervenir par son influence dans les résultats de l’élection étasunienne, il faut bien reconnaître qu’ils ne se font pas scrupule pour intervenir eux-mêmes dans les affaires intérieures d’autres pays, dont la Syrie.

Là ne s’arrêtent pas les découvertes que font les démineurs qui scrutent tous les recoins de cette partie du territoire qui fut occupé par ces rebelles-terroristes, soutenus par la coalition internationale. Des charniers de cadavres démembrés, torturés, assassinés froidement ont été découverts par ces derniers. Ces charniers ne sont pas les cadavres de terroristes, mais de civils syriens qui vivaient sur ce territoire. Des civils, victimes de ces terroristes-rebelles.

« Les "civils (ont été) exécutés par les groupes terroristes avant leur sortie des quartiers est de la ville d'Alep", a indiqué Sana dimanche soir, utilisant le terme qui dans la phraséologie du régime signifie les groupes rebelles.

« Ils ont été trouvés "dans des prisons qui étaient administrées par les groupes terroristes dans les quartiers de Soukkari et Al-Kallassé et ont été exécutées par balles à bout portant."

Ces découvertes soulèvent de sérieuses questions sur l’information transmise par nos gouvernements et nos médias, à l’effet que le gouvernement était responsable de tous ces morts.

« Ces exactions seront dûment prouvées "pour que les protecteurs européens à Londres et à Paris des soi-disant opposants prennent conscience de qui sont leurs protégés et qu’ils reconnaissent leur responsabilité dans la cruauté" des rebelles. »

En lien avec ces rebelles, on apprenait tout récemment que ces derniers  auraient contaminé au diesel l’eau courante de Damas, capitale de Syrie.

Qu’en est-il finalement de ces secouristes volontaires, appelés les casques blancs, dont nos médias ont vanté si fortement leur dévouement pour protéger la population civile des attaques de l’armée gouvernementales ? Le ratissage du territoire ne laisse aucune trace de ces casques blancs.

« Mais où sont donc passés les secouristes volontaires des Casques blancs à Alep, ceux qui «font chaque jour l'impossible dans cette ville martyre, face au déferlement de violence»? Aucune trace de ces derniers, selon le ministère russe de la Défense. »

« Les seuls que nous n'avons toujours pas retrouvés à Alep-Est ce sont les soi-disant "secouristes volontaires" des "Casques blancs", qui sont accueillis en grande pompe dans les meilleures maisons de Paris et de Londres et qui ont failli être proposés pour le Prix Nobel de la Paix »,


Que conclure de tout cela ?

Si tels, ces faits se confirmaient, comme le suggèrent ces découvertes sur le terrain, mais aussi des aveux de plusieurs mercenaires repentants, nos gouvernements et nos médias se verraient dans l’obligation de mettre cartes sur table. Ce qui est présenté comme une lutte à finir contre le terrorisme se révélerait être une lutte à finir contre les gouvernements insoumis aux diktats de Washington. Les terroristes, appelés tantôt mercenaires, un autre tantôt rebelles ou encore casques blancs,  ne forment qu’une seule et même organisation, utilisée à des fins de conquête et de domination de la part des forces de l’Empire.

Aucun des médias et aucun des gouvernements, assujettis à ces forces de l’Empire, ne parleront de ces investissements, en termes de centaines de millions de dollars, en soutien à des terroristes qui ont torturé, massacré et tué des milliers de civils. Il leur est plus facile d’en imputer la responsabilité aux forces gouvernementales du gouvernement de Bachar Al Assad et de celles de ses alliés.

Devant un tel constat, on comprend que les États-Unis et ses alliés de l’OTAN ne soient plus les bienvenus dans les conversations de paix entre le gouvernement de Bachar Al Assad et l’opposition non armée. Je vous invite à lire ce très bon article sur le sujet. Ceux qui se croyaient le centre du monde et arbitre de tous les conflits se voient montrer la porte, non pas pour entrer, mais pour sortir.

Oscar Fortin
Le 26 décembre 2016





http://reseauinternational.net/alep-sos-propagande/

http://reseauinternational.net/syrie-liberation-est-outre-par-le-succes-dune-journaliste-qui-demonte-le-discours-officiel-sur-alep/



vendredi 23 décembre 2016

VLADIMIR POUTINE



LE CHEF D’ÉTAT QUE DE NOMBREUX PEUPLES VOUDRAIENT AVOIR




Si les chefs d’État de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, n’ont que du mépris pour cet homme qu’ils rendent responsable de tous les maux, soutenus en cela par les médias qui leur sont assujettis,  nombreux sont, par contre, les peuples de ce même Occident qui souhaiteraient avoir un tel Chef d’État. Qu’a-t-il donc de si différent de ceux qui nous dirigent ? Ce qui fait de V. Poutine un homme exceptionnel et un chef d’État, aimé de son peuple et de nombreux autres peuples du monde, comportent de nombreuses facettes dont les principales reposent tout à la fois sur sa courtoisie et sa franchise, sur sa vision d’un monde respectueux du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et, finalement, sur sa cohérence et l’efficacité de son action pour qu’il en soit ainsi. Il est de toute évidence un très grand stratège.

SA COURTOISIE ET SA FRANCHISE

Vladimir Poutine n’est pas homme à élever la voix ou à mettre le poing sur la table pour se faire comprendre. Le ton est toujours modéré et ses interlocuteurs et interlocutrices qu’il identifie comme des partenaires ont toujours une porte ouverte pour s’expliquer ou rectifier certains de leurs comportements ou engagements. S’il faut rompre, ce ne sera qu’à la limite des possibilités d’une entente,

Il ne fait pas de doute que l’homme est intelligent et qu’il sait placer ses pions de manière à atteindre ses objectifs. Mais là encore, il sait communiquer avec ses divers interlocuteurs, que ce soit le Parlement russe, les experts internationaux ou encore les journalistes. Chaque année, il se présente devant ces trois grands interlocuteurs pour partager et discuter de ses politiques et de ses engagements. 

Il y a cette rencontre annuelle avec les Parlementaires russes diffusée à grande échelle en Russie et ailleurs dans le monde. Il y fait le bilan de son administration et expose les grandes orientations vers lesquelles il dirige les destinées du peuple russe. 

Il en fait tout autant avec ses conférences annuelles de Valdaï où il explique aux journalistes du monde entier la lecture qu’il fait des évènements qui interpellent notre monde et du rôle que la Russie croit devoir y jouer.  Il met cartes sur table quant aux grands objectifs d’un monde multipolaire, respectueux des droits des peuples et des nations.

Sa rencontre annuelle avec les journalistes se réalise sur la fin de l’année. Ces derniers viennent de toutes les parties du monde. Celle de la présente année vient tout juste de se terminer après 4hres d’échanges sur des questions provenant d’un auditoire qui a dépassé les 1400 journalistes.  Ces échanges spontanés et la manière avec laquelle Vladimir Poutine répond aux questions suscitent un grand intérêt.

Tout ceci pour dire qu’il se présente comme un chef d’État entièrement libre et ouvert à partager les interrogations et préoccupations de ses interlocuteurs et interlocutrices. Il y trouve évidemment une tribune exceptionnelle pour corriger des informations qui circulent contre la Russie et son Président dans certains milieux d’Europe et d’Amérique qui font de ces derniers les grands coupables de tout ce qui ne va pas bien dans le monde.

SA PENSÉE POLITIQUE SUR LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES

En tant qu’acteur principal du regroupement des pays, tels le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud (BRICS),  il se fait promoteur d’un monde multipolaire à l’intérieur duquel chaque peuple, chaque nation, chaque État doivent être reconnus et respectés. En ce sens, il se fait un devoir de rappeler à qui veut l’entendre que la Charte des droits des peuples des Nations Unies doit être respectée par tous, puissant et moins puissant. Il s’affirme ainsi contre les tendances du Nouvel  Ordre mondial qui prétend s’imposer comme force dominante  des peuples et des nations. Ce discours frappe de plein foie les artisans de ce nouvel ordre mondial, dont les États-Unis s’en proclament les grands leaders.

Tout ce discours de Vladimir Poutine repose sur le respect du droit international  des peuples à disposer d’eux-mêmes et dont il appartient aux Nations Unies de le faire respecter. Il sait, cependant , que les Nations Unies demeurent une Organisation sous influence dominante des États-Unis et qu’elle est  utilisée, plus souvent que moins, pour couvrir des interventions qui vont à l’encontre du droit international.

Le cas de la Syrie, plus que tout autre, a mis en évidence cette complicité et aussi ce silence sur le non-respect des droits de l’État syrien et de ceux de l’inviolabilité de son territoire. L’arrivée de Poutine, à l’invitation du gouvernement de l’État syrien, est venue modifier la donne : sa présence légitime et son engagement à lutter directement contre les terroristes, soutenus et financés en grande partie, par la Coalition, dite internationale, ont mis à jour ce double jeu de lcette Coalition.

LA COHÉRENCE ET L’EFFICACITÉ DE SES ENGAGEMENTS

L’entrée de la Russie en Syrie s’est réalisée d’une manière concertée avec le gouvernement de Syrie et ses alliés. Le déploiement des forces aériennes et navales nous en a donné plein la vue et en peu de semaines ils en avaient réalisé plus contre les terroristes que la coalition internationale en deux ans. Il s’est ainsi imposé avec crédibilité comme maître du jeu de cette guerre contre le terrorisme et pour le respect des droits de l’État syrien: deux points fondamentaux, devenus incontournables à toute résolution du conflit par la voie diplomatique. Les États-Unis et la coalition n’ont pu se soustraire à ces derniers et ont dû mettre toute leur confiance dans leurs terroristes  pour déloger le Président Bachar Al Assad, objectif auquel ils n’ont jamais renoncé. Sur ce plan, Poutine a démontré le grand stratège qu’il est en écartant, par cette voie, les États-Unis et la Coalition de toute participation aux négociations de paix entre les opposants modérés  et le gouvernement de Bachar Al Assad.

Il faut également noter que l’arrivée de la Russie en Syrie comportait un objectif stratégique important,  à savoir celui de déplacer du territoire ukrainien au territoire syrien cette confrontation devenue inévitable avec les États-Unis et l’OTAN. Il a su détecter chez ses partenaires étasuniens et européens leur volonté d’affronter la Russie en territoire ukrainien et de là attaquer la Russie.

Poutine et son équipe, au premier rang duquel il faut mentionner son ministre des Affaires extérieures, Sergueï Lavrov, ont su mesurer les risques et éviter les pièges tendus. On peut leur reconnaître le mérite de nous avoir évité, à ce moment-là, une troisième guerre mondiale.

En conclusion

Je termine avec cette réponse que Vladimir Poutine a donnée à une petite fille de 8 ans  qui lui demandait "Quel robot vous manque au Kremlin?",

"Quand nous prenons des décisions dont dépend la vie des gens, nous devons en premier rester des êtres humains. Les robots sont incapables de nous aider dans ce cas. »

Dans cette réponse se révèlent l’humain qui l’habite et la confiance qu’il inspire.

Oscar Fortin
Le 23 décembre 2016

Quelques articles écrits par l’auteur sur Vladimir Poutine