jeudi 10 novembre 2016

HILLARY CLINTON A-T-ELLE VRAIMENT DIT SON DERNIER MOT ?


Y AURAIT-IL ANGUILLE SOUS ROCHE ?


Comment comprendre qu’après une campagne électorale où les coups bas ont été, de part et d’autre, des plus virulents qu’Hillary Clinton adopte un ton aussi élevé et noble en reconnaissant respectueusement la victoire de Donald Trump tout  en assumant avec dignité sa douloureuse défaite ? Cette affabilité s’est également retrouvée dans les propos de Barack Obama qui a félicité courtoisement Donald Trump pour sa victoire et qui l’a assuré de la pleine collaboration des services à la Maison-Blanche pour assurer une transition harmonieuse et sans heurt.  C’est comme si c’était trop d’amabilité à l’endroit de celui contre qui tout a été dit pour en faire un être abject.

L’idée du présent article m’est venue de la lecture de cet autre article qui soulève la question que tout n’est peut-être pas fini pour Hillary Clinton. Nous savons que le système électoral  étasunien a ses particularités avec ces grands électeurs dont le pouvoir est d’élire formellement le nouveau président des États-Unis.  Ce n’est donc pas la majorité des votes populaires obtenus qui décident de la victoire de l’un ou l’autre des candidats.

« Conformément à la Constitution américaine, les grands électeurs du collège électoral sont des personnes physiques votant le 19 décembre pour le futur président des États-Unis dans les capitales de leurs États respectifs. »

Bien que Donald Trump dispose déjà de 279 voix sur les 270 nécessaires, certains peuvent décider de s’abstenir, pour des raisons qui leur sont personnelles.  Dans le cas présent,  Il faudrait donc qu'au moins 10 grands électeurs s’abstiennent ou changent leur vote.

D’ici le 19 décembre, il y a cinq semaines où tout peut se produire. Déjà, nous savons qu’Hillary Clinton a reçu la majorité des votes citoyens. Un aspect très démocratique, en cas de crise, qui pourrait être pris en considération par les grands électeurs.

Supposons un seul instant que d’ici le 19 décembre, se produise un incident fatal pour Donald Trump, le rendant inapte pour assumer la présidence des États-Unis. À ce moment,  les grands électeurs seraient placés devant le choix d’un vice-président, non élu par le vote des citoyens, et Hillary Clinton, la candidate, ayant obtenu le plus de voix lors du scrutin universel. Il suffirait de convaincre par des moyens très gratifiants le nombre d’électeurs nécessaires pour qu’Hillary Clinton reprenne le devant de la scène et soit ovationnée pour son courage et sa persévérance à servir le peuple de ce grand pays.

Il faut se rappeler que dans son intervention devant tous ses partisans  elle a insisté pour dire qu’il ne fallait surtout pas baisser les bras.

Tout serait encore possible si...

Oscar Fortin
Le 10 novembre 2016



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