vendredi 27 octobre 2017

LE HOLD-UP DU SIÈCLE EN PRÉPARATION






Les films hollywoodiens, nous ont souvent  distraient avec ces « cowboys » qui assaillaient des banques pour mettre la main sur l’or qui s’y trouvait sous bonne garde. Plus le butin était important, plus ils se devaient de bien planifier leur forfait. Tout devait être analysé à partir de la forteresse jusqu’au dernier des gardiens du village. Ici, le plus grand des hold-up (1880).

De nos jours, les exemples ne manquent pas de ces opérations menées par des voleurs aguerris dont le flair les conduit inévitablement vers de grosses prises en or, en argent, en bijoux, en certificats de placement, etc. .  Pour les amateurs et amatrices de ces films, je vous réfère à ce lien.

Dans tous ces cas, les principaux acteurs de ces méfaits sont considérés comme des cowboys audacieux et des voleurs professionnels bien aguerris à la profession.  On parlera surtout de mafia et de groupes criminels de toute nature,  mais jamais on ne parlera d’États, de gouvernements dont certains se font une spécialité de piller les richesses d’autres peuples, d’autres pays. Dans la plupart des cas, ce sont des États qui réalisent leurs méfaits en se couvrant des plus grandes vertus qu’un État peut avoir à l’endroit d’un autre peuple, d’un autre pays. Son mode opérationnel comprend, entre autres, six grandes étapes qui leur ouvrent la voie à la légitimité humanitaire.

  1. 1.    S’assurer que les richesses convoitées soient réelles
  2. 2.    Compter sur des appuis politiques et économiques internes de l’État visé.
  3. 3.    Compter également sur la collaboration de certains États limitrophes
  4. 4.    Créer,  par tous les moyens, le chaos  au sein du gouvernement.
  5. 5.    Mettre en évidence par les médias l’état de crise que vit le pays
  6. 6.    Faire valoir qu’une intervention internationale s’impose
L’idée fondamentale qui ressort de tout cela est de transformer ce hold-up, aux yeux de la communauté internationale et des populations des pays impliqués, en une véritable mission humanitaire, chapeautée, entre autres, par la libération d’un peuple, transformé en victime d’une dictature, responsable de tous les maux, et d’un dictateur qui ne veut rien entendre du cri de son peuple pas plus d’ailleurs que de celui de la communauté internationale. 

Ce sera la tâche des médias dont la mission est de répondre avant tout aux attentes des  pays promoteurs de ce hold-up, de s’assurer que l’information transmise et diffusée de mille et une manières s’incruste dans l’esprit des gens et devienne une opinion répandue dans la communauté nationale et internationale. Cette préparation des esprits s’impose pour que les peuples de ces États prédateurs n’y voient  que la justesse d’une intervention militaire qui ne saurait être qu’humanitaire. En Irak, en Libye, en Syrie, pour ne citer que ces trois pays, ce fut effectivement l’image projetée de dictatures et de dictateurs opprimant leurs peuples qui a rendu possible ces interventions qui furent appuyées par leurs peuples et la communauté internationale.

LA CIBLE DU PROCHAIN HOLD-UP EST LE VENEZUELA

Mode opérationnel :

  1-Par ses richesses, surtout celles se référant au pétrole, à l’or et au diamant, il répond parfaitement au point 1 du mode opérationnel.  Selon l'OPEP, les réserves prouvées en pétrole du pays atteindraient 302,25 milliards de barils ce qui le place à la première place mondiale devant l'Arabie Saoudite. Le Venezuela occupe également le 15e rang mondial des réserves d'or, avec plus de 365 tonnes, selon des chiffres officiels. Parmi elles, 154 sont déposées à la Banque centrale vénézuélienne. En 2012, Chavez a rapatrié au pays tout l’or qui était déposé à l’étranger. À ceci s’ajoutent évidemment les ressources en mines d’or toujours présentes et fortement sollicitées par d’autres puissances.

   2-Grâce à la présence au Venezuela d’une opposition qui leur est entièrement acquise ils peuvent compter sur cette dernière qui intègre les Chambres de commerce et celles du patronat, ains que de l’épiscopat vénézuélien pour générer des activités déstabilisatrices du gouvernement, le rendant ainsi de moins en moins populaire auprès de sa population. Ce fut le cas avec la guerre économique visant la privation pour la population des biens essentiels. Les mesures mises en place par cette opposition et ses alliés ont affecté  directement le peuple, l’obligeant à attendre des heures avant de pouvoir acheter quelques-uns de ces biens disponibles. Les collaborateurs, à l’interne, s’assuraient que ces biens soient entreposés secrètement dans des endroits non connus du public ni du gouvernement.  Tous ces éléments ont finalement été mis à découvert et condamnés tout autant par le peuple que par le gouvernement lequel était ciblé par l’opposition et les médias comme en étant le grand responsable. À ceci s’ajoutent les sanctions économiques de Washington qui ne font qu’empirer la situation économique du pays.

3-Les États-Unis ont toujours pu compter sur un ensemble de pays qui leur sont acquis. C’est le cas de la Colombie où l’Oncle Sam dispose de 7 bases militaires ainsi que de l’immunité complète pour ces derniers sur le sol colombien. C’est tout dire.  Le Canada, le Pérou, le Brésil de Bolsonano et l’Argentine de Macri demeurent des alliés fidèles pour combattre le gouvernement révolutionnaire du Venezuela. Il faut ajouter à ces pays le plein contrôle qu’exercent les États-Unis sur l’Organisation des États américains (OEA). Cette dernière a été mise à contribution pour mener la campagne de dénigrement du gouvernement démocratique du Venezuela  en le faisant passer pour un gouvernement antidémocratique, dictatorial y illégitime.

4-Tous ces acteurs ont pour mission de créer toutes les situations possibles conduisant à discréditer le gouvernement, la démocratie participative qui fait du peuple un agent actif dans la réalisation de la révolution bolivarienne. Depuis l’élection de Chavez en 1998 à nos jours, il y a eu plus de 23 élections auxquelles le  peuple a participé.  Sur ces 23 élections, il en a perdu 2, la première, en 2007, lors d’un référendum portant sur une modification de la constitution. La seconde, en 2015, lors des élections législatives. En dépit de tous ces appels au peuple, la publicité et l’idée à vendre est que Maduro, le président, est un dictateur et le régime chaviste  une dictature.

5-Les médias utilisent toutes les techniques à leur disposition pour créer des scénarios où les éléments positifs du régime, comme ces nombreuses élections, seront passés sous silence alors qu’on mettra en évidence des situations qui ne sont crédibles que pour ceux qui les inventent. On fait, par exemple,  toute une histoire sur l’Assemblée nationale constituante que l’on essaie par tous les moyens de discréditer comme pouvoir super potentiel. On ne dira pas que le Tribunal suprême de justice, autorité constitutionnelle par excellence, a déclaré cette dernière comme tout à fait légitime et conforme à la constitution vénézuélienne.  On se fera également discret sur les dernières élections régionales que le gouvernement a gagnées haut la main avec 18 gouverneurs contre 4 pour l’opposition.

6-Les prédateurs en sont à l’étape de convaincre la communauté internationale qu’une intervention s’impose au Venezuela, faute de quoi ils vont prendre eux-mêmes l’initiative d’intervenir directement dans le pays. Le résultat des dernières élections régionales ne leur facilite pas la tâche. Qui plus est, l’opposition commence à se diviser, affaiblissant ainsi le support à l’interne.

 En conclusion, je me permets deux commentaires.

       Le premier porte sur la capacité du peuple et du gouvernement vénézuélien de résister à ces attaques, véritables coups bas qui n’ont rien à voir avec l’humanisme dont se réclament leurs auteurs. Je pense que ces adversaires sont en voie de découvrir que le populisme qu’ils attribuaient aux Vénézuéliens et Vénézuéliennes se révèle être la conscience de tout un peuple contre  laquelle ils ne peuvent se permettre de marcher. Il y a un peuple, une armée, un gouvernement  tous déterminés à vaincre ces prédateurs.

       Mon second commentaire porte sur le fait que le Venezuela n’est pas isolé internationalement. La Russie, la Chine, les Pays non alignés et plusieurs pays des Antilles et du Moyen-Orient lui sont solidaires. La communauté internationale dont parlent Washington et ses alliés européens et latino-américains ne forment finalement qu’un club d’amis, liés par des intérêts financiers, souvent de caractère individuel et passager.

       Je fais  voeux que le Venezuela soit la première véritable démocratie à résister et à vaincre les prétentions de l’Empire et de ses alliés. Sa victoire se transformera en espérance pour l’ensemble des peuples de la région et du monde. Ses ennemis le savent trop bien et ils feront tout pour mettre fin à cette révolution.

Oscar Fortin
Le 27 octobre 2017


vendredi 20 octobre 2017

LA DIPLOMATIE DE L'EMPIRE



"TU TE RENDS OU JE T'ÉCRASE"



La subtilité de la diplomatie qui consiste, entre autres, à dénouer les noeuds qui se nouent dans les relations entre nations, peuples, gouvernements, devient de moins en moins subtile et de plus en plus fondée sur la force : tu te rends ou je te soumets.  Les questions de droit, de respect, d’équité ne sont plus à la base de la diplomatie de l’empire. Toutes les mises en scène de sa diplomatie internationale se révèlent être qu’une couverture dilatoire à une détermination de conquête et de domination.

Hier, à Valdaï, le président Poutine, lors de sa conférence annuelle  devant les diplomates russes et étrangers, a eu cette réponse à la question qui lui fut posée sur la plus grande erreur de la Russie dans ses relations avec l’Occident (comprendre l’empire) :

« «La plus grande erreur de notre part dans les relations avec l'Occident, c'est que nous vous avons fait trop de confiance, et votre erreur réside dans le fait que vous avez pris cette confiance pour une faiblesse et en avez abusé», a déclaré le Président lors de la session plénière de clôture du Club de Discussion Valdaï, à Sotchi. »

Les exemples de tromperies en Syrie, en Irak, en Ukraine ne manquent pas. Derrière les nombreuses séances de négociation fixant des paramètres aux interventions des uns et des autres, il y avait toujours une porte secrète pour leur y échapper. Les diplomates de l’Empire pouvaient toujours mettre sur le dos de la CIA, du Pentagone ou des terroristes ces interventions qui ne respectaient pas les paramètres convenus. Dans son jeu de la diplomatie, il a ces cartes cachées qui lui permettent de poursuivre ses objectifs comme si de rien n’était de cette dernière.

Il y a deux ans, Cuba et les États-Unis ont procédé à la normalisation de leurs relations diplomatiques. Pour les États-Unis c’était l’ouverture d’une porte pour s’infiltrer à visage découvert dans ce pays de manière à y générer un soulèvement du peuple, genre révolution de couleur comme celles réalisées en Europe de l’Est au cours de la dernière décennie. Cuba, les voyant venir, n’a pas permis que s’ouvre cette porte. Devant cette situation, les États-Unis ont mis fin à cette espérance pour Cuba d’une relation de respect entre les deux peuples. Il prend pour prétexte le fait que Cuba se refuse à la démocratie en ne  s’exprimant qu’à travers un parti unique.

Le cas du Venezuela met également en évidence cette diplomatie de l’Empire qui n’a que faire du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Au Venezuela, sont nombreux les partis politiques qui participent aux élections. Au cours de 19 dernières années, le Venezuela a procédé à 22 élections allant du référendum à l’élection de l’Assemblée nationale constituante et aux élections présidentielles, à celles des gouverneurs et des maires. Qui plus est, il dispose d’un système électoral qualifié comme l’un des plus fiables au monde. Chaque électeur et électrice est identifié par son empreinte digitale et le logiciel des équipements électroniques dont il dispose ne permettent pas aux morts et aux étrangers de voter pas plus qu’ils rendent possible la manipulation de bulletins de vote comme c’est souvent le cas dans nos systèmes de démocratie représentative où le comptage et recomptage des bulletins de vote sont souvent le résultat de fraudes.

Le refus des États-Unis d’avoir avec le Venezuela des relations diplomatiques d’égal à égal et de respect ne peut reposer sur le fait que le Venezuela n’est pas un pays démocratique. Pourtant c’est ce qu’il dit  en le qualifiant de dictature. Lors des dernières élections pour les gouverneurs, le parti au pouvoir a obtenu plus de 54% des voix sur une participation des électeurs et électrices de plus de 61%. Dans ce cas, parler d’une victoire déterminante du peuple n’est pas un euphémisme. Dans ce cas, Donald Trump est mal placé pour faire des leçons de démocratie, lui qui est devenu président des États unis que grâce aux votes des grands électeurs. Nous savons que le suffrage populaire avait donné la victoire à Hilary Clinton avec plus de 50% des voix. La question pour l’Empire n’est pas la démocratie, mais le pétrole et les richesses minières. À ces deux éléments s’ajoute la mauvaise influence que représente le Venezuela pour le reste de l’Amérique latine. Sa démocratie à toute épreuve de fraude, ses politiques économiques et sociales orientées vers les intérêts prioritaires du peuple, à commencer par les plus démunis et les laissés pour compte. Cela, l’empire ne peut le tolérer d’autant moins qu’il considère toujours l’Amérique latine et les Caraïbes comme son arrière-cour.

On ne peut reprocher aux peuples de prendre leur destin en main et aux États et gouvernements qu’ils se sont donnés de s’accrocher à leur souveraineté et indépendance.

Tant et aussi longtemps que les États-Unis d’Amérique se considèreront et se comporteront comme un Empire, aucune diplomatie ne saurait être possible dans le respect et l’égalité des droits. L’empire se situe au-dessus des lois et impose au monde ses droits. Tout ceci est subtilement couvert d’un soi-disant humanisme qui en fait le sauveur des peuples en dérive et un mandataire divin qui se réclame du « God bless America » pour mener sa campagne de conquête et de domination du monde.

La confiance de Poutine à l’endroit de ce partenaire qu’est l’empire fut trahie à maintes reprises et aujourd’hui cette confiance n’y est plus. L’erreur de cette confiance ne saurait se répéter, mais comment, dans pareil contexte, dénouer en toute confiance, par les voies diplomatiques, ces conflits qui nous mènent directement aux abords du conflit nucléaire? L’Occident qui se dit chrétien, démocratique, libérateur des peuples est devenu, avec cette emprise de l’Empire sur ses propres gouvernants, un allié de ce dernier et une menace pour l’Humanité.


Oscar Fortin
Le 20 octobre 2017-10-20










lundi 16 octobre 2017

LA DÉMOCRATIE AU VENEZUELA À SON MEILLEUR




Hier, le 15 octobre 2017 fut jour de grande célébration électorale au Venezuela. Le peuple avait été convoqué pour élire ses 23 gouverneurs. De 6H du matin jusqu’à 19H du soir  des millions de Vénézuéliens et Vénézuéliennes ont fait la file pour déposer leur bulletin de vote dans les urnes. Il faut savoir que le Venezuela est réputé pour disposer d’un système électoral des plus performants quant à l’identification des électeurs et électrices et quant à la protection de leurs votes.  Les morts, les étrangers et autres n’y ayant droit ne peuvent pas voter.   Il s’agit d’un système entièrement automatisé qui ne laisse pas d’espace à la fraude et qui rend possible la transmission des résultats quelques heures à peine après la fermeture des bureaux de scrutin.

Cette élection des Gouverneurs  a pris un relief tout particulier dû au fait que le Venezuela est la cible d’accusations  venant de Washington et de ses alliés européens qui en font une dictature qui prive son peuple des biens essentiels à sa subsistance. Des sanctions économiques auxquelles s’ajoutent des menaces d’invasion militaires en vue de rendre la gouvernance impossible sont devenues monnaie courante pour en découdre  avec ce gouvernement porteur de la révolution bolivarienne. C’est à peu près l’image que les médias de l’Empire diffusent un peu partout dans le monde.  On se garde bien de parler de ces élections (22 en 17 ans) auxquelles le peuple est convié pour y exprimer sa volonté.

Dans ce contexte, l’élection des gouverneurs  prend un relief bien particulier. Elle révèle une autre fois au monde que le Venezuela n’est pas une dictature que son Président n’est pas un dictateur et que le peuple a toujours le dernier mot. C’est ce qui s’est passé en ce 15 octobre 2017.  Plus de 61% des 19 millions d’électeurs et d’électrices  ont participé à ces élections. Lorsque l’on pense que Michelle Bachelet a été élue présidente du Chili avec 23% de son électorat alors qu’il y eut plus de 60% d’abstentions. Jamais on n’oserait appliquer au gouvernement de Michelle Bachelet le qualificatif de dictature.

Cette participation de plus de 61% de l’électorat vénézuélien est sans nul doute un des plus élevés de l’ensemble des pays de l’Amérique latine. Il s’agit d’un signal fort pour rappeler au monde qu’au Venezuela le peuple décide. Sur les 23 gouverneurs régionaux, le parti du gouvernement a obtenu  l’élection de 17 gouverneures  grâce aux votes des 54% des électeurs et électrices qui se sont rendus aux urnes.  Les partis de l’opposition ont récolté, pour leur part, 5 gouverneurs grâce au vote cumulatif de 45% des électeurs et électrices.  Le sort du 23e gouverneur est présentement en ballottage. Chaque partie espère l’avoir dans son camp.

Tout ceci pour dire qu’au Venezuela la démocratie est bien vivante, que le peuple a en main son propre destin et qu’il est en mesure de résoudre ses problèmes internes sans l’intromission de forces étrangères non désirées. Le peuple vénézuélien veut la paix ,  veut qu’on le respecte dans ses choix démocratiques et surtout qu’on ne s’avise pas à une invasion quelconque pour mener à terme des ambitions de conquête et de domination. C’est bien de cela qu’il s’agit derrière ces discours mensongers  de ces prédateurs qui veulent se faire passer pour des missionnaires au secours d’un peuple qui  se meure de faim, victime, qu’il est, d’une dictature.  Les dix millions et plus de Vénézuéliens et Vénézuéliennes qui ont voté pour les candidats de l’actuel gouvernement ne partagent pas ce point de vue.  Il sait que les problèmes économiques internes sont en grande partie le résultat  de cette guerre économique et de ces sanctions que les prédateurs internationaux appliquent au Venezuela dans le but de soulever le peuple contre son gouvernement.

En ce 15 octobre 2017, le peuple a répondu avec force à ces prédateurs que leurs discours ne tiennent pas la route et que leurs ambitions de conquêtes et de domination sont bien connues.

Une délégation d’observateurs internationaux de diverses régions du monde ont accompagné le déroulement de cette élection et n’ont que des éloges à l’endroit du civisme du peuple vénézuélien et de la haute performance de ses équipements électoraux.


Oscar Fortin
Le 16 octobre 2017-10-16