Ce ne sont pas tous les pays qui disposent d’un mécanisme permettant de destituer en toute légitimité un Président ou un Premier Ministre dont le peuple ne veut plus. Si ce dernier a le pouvoir de l’élire, il continue toujours d’avoir le pouvoir de le destituer en cours de route. C’est le cas du Venezuela qui dispose de ce mécanisme dans sa Constitution, mécanisme que Chavez lui-même a voulu inscrire dans la Constitution de 1999.
Depuis toujours, le Président Chavez fait l’objet d’attaques incessantes de la part des oligarchies nationales et de forces obscures soutenues et encouragées par les États-Unis. Mais depuis quelques mois, l’offensive se fait plus forte et plus voyante. Le « tam-tam » de la désinformation se fait plus intense et les moyens utilisés ne donnent pas dans la dentelle. On a fait tout un battage publicitaire à l’international sur la fermeture temporaire des entreprises de communication qui ne s’étaient pas encore conformées à la loi de Responsabilité sociale des radios et télévisions (Resorte). Une procédure tout à fait légale qui a été transformée en une persécution contre la liberté d’expression. Tout récemment on a procédé à un montage vidéo faisant dire à Chavez que les États-Unis avaient provoqué le tremblement de terre en Haïti, question de le discréditer encore un peu plus dans l’opinion mondiale.
Dans son programme hebdomadaire, Alo Presidente, Hugo Chavez a fait un appel à tous ses adversaires, à ceux qui l’accusent de tous les maux et de tous les noms, qui provoquent des actions violentes et des soulèvements qui coûtent la vie à des personnes innocentes, de recueillir les signatures nécessaires pour la réalisation d’un Référendum révocatoire visant sa destitution. En bon démocrate, il acceptera la décision du peuple, de celui-là même qui l’a porté au pouvoir. « Je demande à l’opposition, à l’oligarchie vénézuélienne, à recueillir les signatures pour réaliser un référendum révocatoire pour « voir s’ils (les Vénézuéliens) me rejettent, s’ils disent que je suis fini. »
Cet appel du Président ne semble pas être la voie choisie par ceux qui veulent sa destitution. Ils se rappellent sans doute l’utilisation, en 2003, de cette procédure qui l’avait confirmé, avec encore plus de force, dans sa fonction de Président. Pourtant ces mêmes personnes qui crient au scandale justifient tout ce qu’ils disent et font en se couvrant du voile de la démocratie et en accusant leur adversaire d’être anti-démocratique, d’agir en dictateur etc.
Nos médias qui se font, à tout le moins officiellement, les alliés de la démocratie n’auront plus d’excuse s’ils continuent de se faire le relaie de la désinformation de ceux et celles qui veulent destituer Chavez sans passer par le Référendum révocatoire. Dans leurs pages internationales, ils doivent faire écho et même soutenir la proposition de Chavez à ses adversaires de provoquer, comme le prévoit la constitution, un référendum révocatoire. C’est, dans les circonstances, la seule voie démocratique possible et les vraies démocrates et leurs supporteurs doivent y donner tout leur appui. J’espère que tous les pays qui se font les champions de la démocratie, sauront appuyer cette proposition du Président Chavez.
Oscar Fortin
Québec, le 2 février 2010
Hola Oscar,sentí curiosidad de conocer tu blog y aquí estoy,interesante tu post aunque no este del todo de acuerdo,también debes tener en cuenta las limitaciones del traductor,el francés es una lengua con la que no me llevo bien,tengo mis reservas sobre Chavez quizás no tan lógicas como querría no así sobre Evo y creo eso hace la diferencia Bolivia mejoro notablemente en corto tiempo,pero esperemos a ver que ocurre.Un saludo
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