mercredi 6 avril 2011

MORTS DE RIRE



Lorsqu’on dit qu’une photo vaut mille mots, il suffit de regarder celle-ci pour s’en convaincre. Nous avons là les principales figures publiques qui dirigent la plus grande puissance du monde et qui ont leur mot à dire dans tous les conflits importants qui se déroulent actuellement sur la planète terre. Avec la planche à imprimer les dollars USA, ils font de l’économie mondiale ce qu’ils veulent. Ils contrôlent les grandes institutions multilatérales tant régionales qu’internationales.


Avec leur armée, les diverses agences de renseignement, d’infiltration, de manipulation et de corruption, ils sont capables de faire et défaire, à volonté, gouvernements, mouvements et organisations. Les crises financières deviennent des diversions permettant de reprendre le contrôle des marchés financiers, ceux de la production et du commerce, tout en trouvant le moyen de faire payer une partie de la note par les peuples du monde.

Les médias qu’elle a bien en main, lui permettent de nourrir l’esprit et les cœurs de ces bons peuples, victimes de guerres, de troubles sociaux, d’endettement, de famine et de pauvreté, qu’ils sont là pour les aider, leur donner cette liberté tant recherchée qui ne saurait exister vraiment qu’à travers cette démocratie représentative dont ils se font les fidèles gardiens.

Chaque année, et cela depuis des décennies, le Président en fonction, dans son discours à l’UNION, rend compte de sa bonne gestion et surtout rappelle l’importance d’assurer les intérêts des États-Unis d’Amérique et les grandes valeurs sur lesquelles repose la Nation. En aucun moment ces intérêts et ces valeurs ne seront présentés comme pouvant empiéter sur les droits et les valeurs des autres peuples ou encore sur ceux des Organisations multilatérales. La liberté, l’indépendance, la souveraineté qu’ils mettent à l’avant plan des valeurs qui les guident ne seront reconnues chez les autres peuples que dans la mesure de leur subordination à ces dernières. Leurs intérêts et leurs valeurs doivent être ou devenir ceux des autres peuples.

Il semble que la stratégie fonctionne puisqu’ils sont morts de rire.

Mais nous, vous et tous les autres qui prenons pour paroles d’évangile tout ce qui se dit et se fait dans ce cénacle sacré des grands et puissants de ce monde, ne devenons-nous pas complices des crimes commis, des guerres aux milliers de morts d’innocentes victimes? Une question que journalistes, intellectuels, politiciens et toute personne de bonne volonté doivent se poser.

Oscar Fortin

Québec, le 6 avril, 2011

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