lundi 2 septembre 2013

PLUS JAMAIS LA GUERRRE


PLUS JAMAIS LA GUERRE


Il y a longtemps que je n’avais entendu un Pape prendre l’initiative d’une parole forte et sans ambigüité au moment même où le Président des États unis, Barack Obama et celui de la France déclarent qu’ils ont pris la décision d’aller en guerre contre le peuple syrien en l’attaquant avec les armes les plus sophistiquées.

Non seulement le pape François prend la parole pour affirmer que le temps des armes et de la violence n’a pas sa raison d’être, mais que le monde veut, d’abord et avant tout, la paix, conquise par la voie des négociations et des ententes entre les divers intervenants sous l’œil vigilant de la communauté internationale (ONU).

À cette intervention, rejetant les armes et la guerre, il prend l’initiative de convoquer toutes les personnes de bonne volonté du monde (catholiques, chrétiens de toues les églises, croyants et non croyants) de s’unir, le sept (7) septembre prochain, pour prier, pour dénoncer ces guerres fratricides et ces armes qui tuent tout autant que les armes chimiques et qui engendrent encore plus de violence et de guerres.

Le 7 au soir, la Place St-Pierre sera gonflée de ces gens qui s’interrogeront, de 19h-24h, sur ces guerres dévastatrices et sur cette paix tant nécessaire au mieux-être de l’humanité entière.

Il demande à toutes les églises catholiques du monde à se manifester et à faire valoir, elles aussi, que la paix ne saurait venir des armes et des guerres. Il faut proclamer que nous voulons la paix, que le monde veut la paix et qu’il est temps de mettre un terme aux aventures guerrières de ceux et celles qui en vivent pour leurs propres intérêts sans se soucier de ceux des autres.

Je me souviens qu’en août 2011, alors que les attaques de l’OTAN se faisaient toujours plus sanguinaires en Libye, le pape Benoit XVI, disposant d’une tribune exceptionnelle que lui donnait le rassemblement des JMJ, en Espagne, n’a pas eu un seul mot pour dénoncer et condamner ces crimes que commettaient l’OTAN. Ce n’est pas que l’information lui manquait. Les évêques et les chrétiens de Libye firent maintes fois appel à son intervention.

Avec le pape François les choses changent. Il va au front et si les épiscopats des Etats-Unis et de la France se mobilisent avec la même ardeur qu’ils l’ont fait pour lutter contre l’avortement, M. Obama et M. Hollande tourneront cette page en sachant qu’à l’avenir ils devront compter sur la volonté profonde de la communauté internationale, la vraie, qui œuvre pour la paix et non pour la guerre. Ils devront également prendre note que l’information alternative existe et que leurs mensonges ne résistent plus à la vérité qui se fait toujours plus présente.


Il y a toutefois un engagement qu’une telle intervention impose au pape François et c’est celle de donner l’ordre aux dirigeants de la banque du Vatican et à l’ensemble des administrations épiscopales et religieuses du monde chrétien de retirer tous leurs investissements dans les industries militaires et ses principales composantes.

Ce serait sans doute la nouvelle la plus significative de sa volonté en ce 7 septembre 2013. Ce serait un jour de prière, de jeûne, mais aussi d’engagement concret contre la guerre et pour la paix, fondée sur la justice. Un geste qui serait d’autant plus significatif, s’il y ajoutait que ces argents soient utilisés pour faire la promotion et le développement de la justice, fondement de toute paix véritable.




Je vous laisse  avec l’intervention du pape, dans sa version française



Oscar Fortin
Québec, le 1er septembre 2013-09-01





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