Le temps des accusations, tous
azimuts, contre les miliciens indépendantistes prorusses et le président Poutin
lui-même prend fin aujourd’hui même. Personne n’a, pour le moment, des réponses
fondées sur les causes et les auteurs de cet écrasement du Boeing MH 17 de Malaysia Airlines. Les intérêts
politiques ne peuvent assurer la crédibilité des accusations portées.
Nous avons encore en mémoire
ces preuves irréfutables présentées par Colin Powell au Conseil de sécurité des
Nations Unies pour démontrer que Saddam Hussein disposait d’armes de
destruction massive. Il a fallu plus d’un million de morts et le démantèlement
d’un pays pour réaliser qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Une
erreur à ne pas répéter.
Hier, le 21 juillet 2014, le
Conseil de sécurité des Nations Unies s’est
réuni pour voter une résolution créant un comité international pour faire la
lumière sur les auteurs et les causes de cette tragédie.
‘Le
Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution demandant un accès
sécurisé et illimité au site de l’écrasement du vol MH17, et appelé à une
coopération complète dans le cadre de l'enquête internationale.
Dans
la résolution adoptée à l'unanimité lors de la réunion, les membres du conseil
ont condamné "dans les termes les plus durs" l’écrasement du vol MH17
de Malaysia Airlines le 17 juillet dans la région de Donetsk en Ukraine, qui a
coûté la vie à 298 passagers et membres d'équipage à bord.
Les
15 membres du conseil ont souligné le besoin "d'une enquête internationale
complète, approfondie et indépendante concernant l'incident, dans le respect
des directives de l'aviation civile internationale."
Exprimant
leur vive inquiétude quant aux allégations selon lesquelles l'accès au site de
l’écrasement serait insuffisant et limité, les membres du conseil ont demandé
que toutes les activités militaires, y compris par les groupes armés,
"cessent immédiatement dans la zone autour du site du écrasement"
afin d'assurer la sécurité de l'investigation internationale.
La résolution demande "que les groupes
armés qui contrôlent le site du écrasement et la zone avoisinante s'abstiennent de toute
action pouvant compromettre l'intégrité du site de l’écrasement, y compris la
destruction et le déplacement de l'épave, des équipements, des débris, des
objets personnels, ou des dépouilles, et autorisent immédiatement un accès
sécurisé, complet et sans entrave au site et à sa zone environnante" aux
autorités d'enquête.
Tous les États et acteurs dans la région sont
appelés par ailleurs dans la résolution à "coopérer entièrement dans le
cadre de l'enquête internationale sur cet incident, en respectant notamment
l'accès immédiat et sans entrave au site de l’écrasement".
Il
faut espérer, maintenant, que les commentateurs des divers réseaux de
communication se préoccupent davantage de la transparence des recherches et qu’ils
aient la retenue nécessaire sur les potentiels auteurs de l’écrasement tant et
aussi longtemps que cette commission d’enquête n’aura pas conclu ses travaux.
Il
est important que les faits portés à l’attention du public soient fondés sur
autre chose que des qu’en-dira-t-on de gouvernements, plutôt intéressés par des
considérations politiques que par la vérité de ce qui s’est réellement passé.
Que
les gouvernements mettent à la disposition de cette commission les photos
satellites et radars qui montrent ce qui s’est vraiment passé dans le ciel
d’Ukraine dans les minutes qui ont précédé la tragédie. La collaboration de ces
gouvernements à cette recherche de la vérité démontrera leur bonne foi et,
surtout, qu’ils n’ont rien à cacher.
Déjà,
le ministère russe de la Défense a mis à la disposition des enquêteurs les
photos radars prises quelques minutes précédant la disparition de l’avion malaisien.
Un
des satellites des États-Unis était juste au-dessus de l’Ukraine au même moment
de sorte que les images prises peuvent également éclairer les chercheurs de la
commission d’enquête.
Le
gouvernement ukrainien dispose quant à lui de toute l’information relative aux
échanges entre les contrôleurs aériens et l’équipage du Boeing 777 de Malaysia
Airlines. Il a également réponse aux dix questions qui lui ont déjà été posées
par la Russie.
Les
boîtes noires qui viennent d’être remises aux chercheurs de l’équipe envoyée
sur place par le gouvernement de Malaysia apporteront également un éclairage
important.
Que
les gouvernements et les médias se fassent un devoir de respecter ceux et
celles qui ont la responsabilité de faire toute la lumière sur cette tragédie
qui a coûté la vie à 298 personnes. Laissons-leur la responsabilité de conclure
cette enquête. Trêve à la manipulation et au lavage de cerveau.
Oscar
Fortin
Le
22 juillet 2014
Cher Oscar Fortin
RépondreEffacerJe suis très heureux de pouvoir vous lire dans un nouvel article intéressant.
La diabolisation continuelle des Russes dans les médias occidentaux les font hésiter à venir au secours de leurs frères dans le sud et l’est de l’Ukraine et porte ainsi ses fruits en faisant hésiter Putin d’agir. Il ne devrait pas se permettre de céder au chantage des mensonges Américains sans aucun fondement.
Je trouve que les Russes sont trop honnêtes et confiants vis-à-vis des « instances internationales »(sic) et réalisent à peine qu’ils ont affaire à de vrais maffieux et qu’ils sont les victimes d’un coup fourré très bien planifié depuis longtemps pour, d’une part pouvoir justifier de nouvelles sanctions contre les Russes et d’autre part détourner l’attention de l’opinion mondiale du véritable massacre de la population de Gaza également planifié depuis longtemps. .
Répondant à votre article concernant le vol malaisien MH 17 il est très important de comprendre qu’il s’agit du même Boeing 777 que celui du vol MH 370 disparu à jamais le 8 Mars au-dessus de l’Océan Indien avec tous ses passagers.
Il est maintenant avéré que ce 777 avait été détourné sur la base militaire de Diego Garcia dans l’Océan Indien.
Le vol régulier du MH17 aurait été annulé le 17 juillet puis le même jour le Boeing 777 du vol MH370 apparaît dans le ciel d’Ukraine commandé et piloté à distance par les deux avions de combat qui le suivent. Aucune personne vivante n’est à bord, que les cadavres sans vie des passagers disparus du vol 370.
Dès que ce cortège arrive au-dessus de la zone de combat de Donetsk l’un des avions de combat tire en détruisant l’un des moteurs du 777 ce qui lui fait faire un demi tour.
C’est alors qu’on abat définitivement le 777, peut être avec un missile sol-air, en éparpillant les cadavres en putréfaction partout autour de l’épave dans la zone du crash.
Il est ainsi extrêmement important de tenir compte des nombreux témoignages du fait que les cadavres ramassés sur le site de l’épave n’étaient pas frais mais en état de décomposition et sentaient très mauvais, car ceci démontre sans contestation possible qu’il ne peut s’agir d’un vol régulier.
C’est très dommage que les corps furent hâtivement renvoyés dans un pays de l’OTAN avant d’avoir été bien examinés par des médecins Russes indépendants.
Source : http://www.jimstonefreelance.com/
Merci de m’envoyer votre adresse électronique si cela ne pose pas de problèmes.
Amitiés
BAB