Je parle, évidemment de ce
cœur qui fait de nous des humains. Ce cœur qui sait ressentir la joie, les
peines, les souffrances et qui ne peut supporter la cruauté des crimes qui se
commettent. Ce cœur résiste aux guerres fratricides, aux grandes injustices qui
laissent dans l’abandon près des deux tiers de l’humanité. Il est plutôt
artisan de paix, de solidarité, de vérité.
Un des grands défis des
« va en guerre » est celui de prendre le contrôle des émotions et des
sentiments de ceux et celles dont la mission sera de tuer, sans aucun état
d’âme, hommes, femmes et enfants. Jusqu’à tout récemment cette prise de
contrôle se faisait à travers de nombreuses sessions de manipulation des
esprits les conduisant à voir toute la cruauté humaine des personnes qu’ils
auraient à éliminer. Une véritable opération de diabolisation des ennemis
potentiels. Cette méthode est clairement décrite dans un roman écrit sous fond
historique. Les anonymes, de R.J. Ellory. Ce dernier conduit le lecteur jusque dans les
coulisses de ces conditionnements.
« Installé dans une petite salle du complexe de Longley décoré
comme un cinéma, j’avais visionné les films : et, sur l’écran devant moi,
Dennis Powers avait demandé à ce qu’on me montre plusieurs bobines de 16 mm.
Je les regardai sans rien dire. Powers assis à mes côtés fumait comme un
pompier pendant que défilaient devant moi des décapitations, des pendaisons
sommaires, des enterrés vivants, des éviscérations, des viols et des exécutions
sur le bas-côté d’une route. Peut-être qu’il s’attendait à ce que j’aie la
nausée. Peut-être qu’il s’attendait à ce que je détournerais le regard,
horrifié de voir ces gens massacrés—mais je ne le fis pas. Un jeune homme,
16-17 ans au plus, était traîné loin d’une porte derrière laquelle il se
cachait. On lui tranchait la gorge, et deux hommes s’appliquaient ensuite à
faire passer la base de sa langue à travers la béance de son cou. ( …) Une
petite fille de 7 ou 8 ans était ficelée dans un grand sac de toile, comme un
paquet. Allongée par terre, incapable de se délivrer de ses liens, elle était
piétinée sans répit. En quelques secondes, elle cessait de bouger, mais les
coups continuaient de pleuvoir sur elle…
Profitant d’un court répit entre la fin d’un film et le début d’un
autre, Powers se pencha Powers vers moi et me glissa à l’oreille : “Des
collabos… Ils pensent que ces enfants collaborent avec les Américains.” ( P. 300,
de l’édition le livre de poche.)
Vous aurez compris que ces
criminels sans âme ni conscience sont ces ennemis où ils seront envoyés pour
tuer. Dans le cas de ce roman, ce pays sera le Nicaragua sandiniste, qualifié
de communiste et de sanguinaire. Ce ne sera qu’après plus de 90 assassinats et
plus de trois ans dans ce pays que ce personnage, John, réalisera la grande
manipulation dont il aura été victime. À la page 354 de ce roman, il dit
ceci :
“Les sandinistes tentèrent d’enrayer le déclin du pays (dirigé depuis
des années par le dictateur Somoza). Ils établirent un gouvernement pour le
peuple. Réforme agraire, justice sociale, redistribution des richesses. Mais
nous, nous les puissants Américains, n’avons pas voulu que le peuple
nicaraguayen dispose de son propre pays comme il l’entendait, exactement comme
nous avions contrecarré et combattu les mêmes aspirations des Chiliens. (…) La
CIA attisait la propagande antigouvernementale… Des radios pirates, basées au Honduras
et au Costa Rica, expliquaient aux Nicaraguayens que le nouveau gouvernement
n’était rien de plus qu’un ramassis de fantoches athées, à la botte de
leurs maîtres russes marxistes, ayant juré la destruction de l’Église
catholique et de tout ce à quoi il tenait chèrement.”
Les
habitués de ces analyses ne sont pas surpris devant de tels comportements et
déclarations. Les nombreuses interventions des États unis dans de nombreux
pays, tant de l’Amérique latine, qu’ailleurs dans le monde, ont reposé sur cette
capacité de manipuler l’opinion publique et de conditionner ceux et celles don
la mission serait de tuer sans état d’âme. L’élément nouveau c’est que
certaines langues se délient et que les témoignages de ces mêmes assassins se
font toujours plus nombreux. Ces derniers
ne sont pas sans indisposer ces tireurs de ficelles qui ambitionnent le
monde. Ils deviennent à leur tour la cible d’assassins anonymes dont le mandat
est de les faire disparaître.
UNE
PILULE MIRACLE : la puissante
amphétamine Captagon
Selon l’article que vous
pouvez lire ici, cette “pilule de l’horreur” aurait été mise “en production par l’OTAN en 2011 dans les laboratoires bulgares,
le Captagon. Elle est désormais produite
dans tout le Moyen-Orient, en particulier en Syrie. Début avril 2014, l’armée
arabe syrienne a intercepté un véhicule
empli de tablettes de Captagon et de composants équivalents à une tonne de
Captagon (phenidate
hydrochloride), l’amphétamine qui provoque l’euphorie et réduit la douleur.
Mélangé à d’autres substances, telle que le haschisch, il représente
‘’l’alimentation de base’’ des djihadistes, qui perdent la sensation de leur
douleur, de celle des autres, et leur font commettre des horreurs ‘en rigolant’.
Si une telle pilule existe vraiment
et si elle est utilisée en quantité astronomique, comme le signale l’article en question, elle devient une menace constante pour l’humanité et doit être
interdite de production et d’usage par la communauté internationale et tous les
États qui en sont membres. Elle est tout aussi sinon plus dangereuse que
l’usage des armes chimiques. Elle détruit la conscience et la responsabilité.
Elle tue le cœur humain.
Oscar Fortin
Le 11 janvier 2015
http://humanisme.blogspot.com
Qui sont les véritables responsables de l’assassinat des Charb, Cabu, Wolinski, Tigous et Cie. ? Qui sont les véritables assassins de 135 enfants d’école Pakistanais, le 16 décembre 2014 à Peshawar ? Ces enfants faisaient-ils des dessins ou des caricatures sur le prophète Mahomet ou l’islam ? Bien sûr que non ! Qui visait-on au siège de Charlie-Hebdo ? Qui sponsorise, arme et drogue, encore aujourd’hui, les Talibans, les membres de l’ISIL, d’Al-Nosra, de Boko Haram, d’Al-Qaïda ou l’un de ces groupes takfiris et wahhabites ? Les terroristes d’État qui ont perdu leur âme.
RépondreEffacerBonjour M. Fortin
RépondreEffacerPensez-vous que le Journal de Montréal va censurer mon commentaire avec liens vers mes caricatures?
CHARLIE HEBDO : VOIR MA CANDIDATURE de CARICATURISTE
http://youtu.be/ZD9Fjh6I5Xg
Ajoutée le 13 janv. 2015
http://pierregirard.org/2015/12jan2015/JeSuisCharlie-batiment-ok.jpg
http://pierregirard.org/2015/La_Presse_10jan2015-OK.jpg
http://pierregirard.org/2015/LIBERTE_ASSASSINEE-version-PG.jpg
http://pierregirard.org/2015/CHARLIE-H-8jan2015.jpg
Pour le 11 septembre : http://pierregirard.org/11sept
Voici ce que je peux faire en caricature concernant « URGENCE CHARLIE HEBDO RECHERCHE 6 DESSINATEURS,» j'offre ma candidature
Lien 11 septembre : http://pierregirard.org/11sept
Pierre Girard
Merci pour votre présentation. Quant aux décisions du Journal de Montréal, ils l'assumeront eux-mêmes.
RépondreEffacerbonne fin de journée
Qui sont les véritables responsables de l’assassinat des Charb, Cabu, Wolinski, Tigous et Cie. ? Qui sont les véritables assassins de 135 enfants d’école Pakistanais, le 16 décembre 2014 à Peshawar ? Ces enfants faisaient-ils des dessins ou des caricatures sur le prophète Mahomet ou l’islam ? Bien sûr que non ! Qui visait-on au siège de Charlie-Hebdo ? Qui sponsorise, arme et drogue, encore aujourd’hui, les Talibans, les membres de l’ISIL, d’Al-Nosra, de Boko Haram, d’Al-Qaïda ou l’un de ces groupes takfiris et wahhabites ? Les terroristes d’État qui ont perdu leur âme.
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