DE LEADER QU’IL FUT IL PASSE À DÉLINQUANT INTERNATIONAL
On se souviendra du temps où le Canada était une référence de crédibilité internationale et de grand défenseur des droits inscrits dans la Charte des Nations Unies. Ce fut le cas sous les gouvernements de Lester B. Pearsonet de Pierre Elliot Trudeau. Le premier a été honoré du Prix Nobel de la paix pour ses initiatives internationales, en tant que ministre des Affaires extérieures, visant à réconcilier les peuples et à faire respecter le Droit international.Le second a su se tenir debout face à un empire qui avait décidé d’en découdre avec Fidel Castro y sa révolution cubaine. Le Canada, loin de bouder Fidel et sa révolution, a maintenu de solides relations d’amitié et de respect avec Cuba et son leader. La présence de Fidel Castro aux obsèques de P.E. Trudeau en dit long sur leurs liens d’amitié et de respect.
Le Canada, sous la gouverne de Justin Trudeau, fils de P.E. TRUDEAU, estdevenu un délinquant qui se retrouve sans crédibilité internationale. À la manière d’un vassal, il suit les directives de Washington ainsi que la manipulation médiatique qu’il exige dans sa lutte de conquête contre le Venezuela, pays démocratique et souverain. Il en oublie le droit international, lequel interdit toute ingérence étrangère non désirée dans les pays souverains et indépendants. Ce qui est le cas, entre autres, du Venezuela.
Lors des élections présidentielles vénézuéliennes, du 20 mai dernier, le gouvernement canadien a refusé aux Vénézuéliens et Vénézuéliennes, résidants au Canada, d’exercer leur droit de vote.Pour un pays qui se dit promoteur de démocratie dans le monde, il est curieux, qu’il empêche ainsi les résidants vénézuéliens et vénézuéliennes d’exercer leur droit de vote à l’ambassade et aux divers consulats de leur pays. D’abord, le vote est un droit fondamental de la personne et en rendre son exercice impossible va à l’encontre du droit international.À ceci, s’ajoute le fait que le gouvernement canadien a interdit au gouvernement du Venezuela d’installer ses équipements automatisés pour recevoir les votes de ses commettants vénézuéliens.L’inviolabilité des ambassades et consulats s’étend également aux biens et équipements dont la représentation diplomatique a besoin, pour mener à terme ses mandats. Nous connaissons tous l’inviolabilité des valises diplomatiques.Le Canada a tout simplement interdit l’entrée au pays des équipements nécessaires à l’installation des urnes dans l’ambassade et les consulats vénézuéliens. Il faut rappeler que cette coutume pour les représentations diplomatiques de faire voter leurs ressortissants est ce qu’il y a de plus normal.
Comme si ce n’était pas suffisant, s’ajoute cette autre décision canadienne, cette fois pour empêcher la participation du Venezuela au Championnat militaire mondial de volleyball. Un comportement qui n’a rien pour améliorer les relations des peuples les uns avec les autres.
Le 20 mai dernier, le Venezuela a tenu des élections générales pour élire son président et ses conseils législatifs. Plus de 1000 observateurs internationaux y ont été présents. Dans leur rapport final, ils n’ont eu que des éloges à l’endroit du peuple vénézuélien pour son civisme et sa grande liberté d’expression. Le taux de participation se compare favorablement à celui de l’ensemble des pays qui se disent démocratiques, bien qu’inférieur aux taux des élections antérieures. À cet effet, il faut signaler que la campagne nationale et internationale pour l’abstention a été féroce, mais, en dépit de toute cette manipulation, le peuple est sorti à voter à près de 49%. Le candidat Nicolas Maduro a obtenu 67.84% des voix contre 20.34% pour son plus proche adversaire.
Il n’est pas inutile de rappeler que le Venezuela est doté d’un système électoral totalement automatisé, considéré, par la Fondation Carter, comme l’un des meilleurs systèmes au monde. Il n’y a pas de place pour y faire voter les morts et encore moins permettre à une même personne de voter plusieurs fois. Le décompte des votes est complètement automatisé, ne permettant aucune manipulation de ces derniers, comme ce fut le cas récemment, entre autres, au Honduras.
POURQUOI TOUTE CETTE TRICHERIE ?
D’abord, il faut rappeler que le Venezuela est un pays qui dispose de très grandes richesses en pétrole, en or et en diamant. De quoi, évidemment, susciter l’envie d’en être dépositaire. Avant la révolution bolivarienne de 1999, dirigée par ce grand leader que fut Hugo Chavez, les États-Unis et ses alliés avaient la voie libre pour puiser dans ces richesses. Avec ladite révolution, les choses ont changé. Le peuple a considéré que ces richesses lui appartenaient et qu’il pouvait en disposer selon ses intérêts et ses besoins. Plus de 2 millions de logements ont été construits. Les services de santé et l’éducation sont pris en charge par le gouvernement. Le peuple peut en tout temps révoquer par référendum un dirigeant ou des dirigeants qui ne sont pas à la hauteur de leurs fonctions. Il y a eu, comme on dit, un changement de garde. Washington et ses alliés ne l’ont pas trouvé drôle et ne la trouve toujours pas drôle, d’autant moins que le droit international reconnaît ce pouvoir du peuple à disposer lui-même de ses biens comme bon lui semble.
Les multinationales étasuniennes, particulièrement impliquées dans l’exploitation du pétrole, durent réviser leur façon de faire et s’ajuster aux exigences de l’État vénézuélien. Il en fut de même pour les multinationales canadiennes, particulièrement impliquées dans l’exploitation des mines d’or.
De fait, les prédateurs qui se considéraient les maîtres du jeu n’ont eu d’autres choix que de se plier aux décisions d’un peuple qui reprenait le contrôle de ses propres richesses. Un comportement tout à fait normal de la part du gouvernement vénézuélien, identifié à son peuple, de reprendre tout simplement ce qui lui appartient. C’est ce que chaque peuple et chaque gouvernement du monde devraient pouvoir faire.
Le Canada, les États-Unis et leurs alliés qui se font les grands promoteurs et défenseurs de la démocratie dans le monde, ne l’entendent pas ainsi. Ils ont choisi de dire non à cette volonté du peuple vénézuélien et à lui faire comprendre que la démocratie, sans leur accord, n’en est pas une. La ligne rouge à ne pas franchir pour ces peuples est celle de les placer au second rang. Il faut que l’Empire soit respecté et que ses droits acquis de la Doctrine Monroe le soient également. Même le droit international doit s’y subordonner. D’ailleurs, ils n’ont guère de scrupule à l’ignorer.
Une journaliste argentine a récemment mis la main sur un document secret de la quatrième flotte des États-Unis qui baigne dans les eaux de l’Amérique latine. Dans ce document on y trouve le PLAN mis en opération pour récupérer tous les espaces perdus au cours des dernières décennies au profit des peuples, décidés à récupérer leur plein pouvoir. Le Venezuela est la cible toute désignée pour cette attaque que je me permets de qualifier de diabolique pour l’usage qu’elle fait du mensonge, de la manipulation, du crime ciblé et froidement exécuté.
Voici l’article de cette journaliste qui nous révèle l’essentiel de ce Plan diabolique.
Ne vous demandez pas pourquoi nos médias d’information n’en ont pas parlé et n’en parleront pas. C’est qu’ils sont partis de ce Plan et leur rôle demeure celui de la manipulation des faits de manière à ce qu’ils ne soient ni vus ni connus. Pour ces derniers, il ne saurait être question que les Canadiens sachent que l’élection du Venezuela est ce qu’il y a de plus légitime et démocratique.
Dans deux semaines, le Canada accueillera le Sommet du G.7 qui regroupe les sept pays d’alliance économique et politique les plus importants en Occident. Ils discuteront, sans nul doute, de leur nécessaire solidarité pour mettre un frein aux peuples un peu trop ambitieux quant à leur désir d’indépendance et de souveraineté et, également, pour récupérer les espaces perdus, comme c’est le cas, entre autres, au Venezuela.
Je trouve triste que le Canada ait perdu toute personnalité internationale. De quoi nous faire regretter un Lester B. Pearson et un P.E. Trudeau.
Oscar Fortin
Le 26 mai 2018
Justin Trudeau n'a tout simplement pas l'intelligence nécessaire pour être chef d'état. Pour être chef d'état, il faut posséder une intelligence au-dessus de la moyenne, ce que n'a pas Justin Trudeau. Ce type se prend pour son père, mais il est loin de son père. Ce type stupide, en ouvrant les portes toutes grandes aux émigrés de tout acabit, prépare le feu aux générations canadiennes.
RépondreEffacerSi nos chefs politiques n'étaient pas si imbéciles et si lâches, Alexandre Bissonette n’aurait pas préparé sa tuerie a la mosquée.
Ça prend un imbécile pour légaliser une substance qui détruit a petit feu la santé des gens qui consomment la mari.
Ça prend un imbécile d'imposer a son peuple un G7 qui ne règle absolument rien des problèmes de notre monde.
J'ai voté pour ce type; je regrettes amèrement mon vote. Trudeau est un être sans intelligence; C'est tout d'abord sa petite personne qui compte a ses yeux!
Avec l'équipe de Justin Trudeau au Canada et celle de Philippe Couillard au Québec, c'est l’obscurantisme qui s'est installé pour longtemps. Il faudrait se protéger contre ces adeptes du mal absolut mais la population canadiennes a baissé les bras et laisse faire. Misère...
RépondreEffacerDans nos commentaires il est facile de déblatérer et d’exagérer. Oui, face au Venezuela, le Canada n’a pas été à la hauteur en ne défendant pas les valeurs de la démocratie au Venezuela.
RépondreEffacerCependant pour ce qui est que G-7, Justin Trudeau a fait ce qu’il devait faire. Il a tenu tête à Donald Trump comme les autres chefs d’État. Sans vergogne, Donald Trump l’a traité de tricheur, d’infidèle, de profiteur de l’Aléna, etc. Justin Trudeau n’a pas reculé et a dit avec fermeté que cela était « injuste » envers le Canada. D’ailleurs, après cette insulte, tous les chefs de partis politiques à travers le Canada se sont rangés derrière lui en signe de solidarité. Quand on nous insulte, on n’a pas peur de personne et le gouvernement canadien fait preuve de maturité en demeurant ferme et zen. Comme les Russes et les Chinois d’ailleurs.