mardi 29 janvier 2019

DONALD TRUMP : EMPEREUR AU DESSUS DE LA LOI





Samedi, le 26 janvier, le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni d’urgence, à la demande des Etats-Unis, pour décider d’une intervention internationale au Venezuela en raison de la crise qui y sévit. Les 35 membres présents à cette rencontre ont pu prendre la parole et débattre de la crise politique qui paralyse ce pays. Les États-Unis, la Chine, la Russie, le Venezuela, la Bolivie et de nombreux autres pays présents ont pris la parole. Au terme de cette rencontre, il y a eu un vote sur la proposition étasunienne d’intervention au Venezuela. Cette dernière a été rejetée par 19 pays sur les 35 présents. Ce vote, majoritaire, rejetait toute forme d’interventionnisme non conforme au droit international et suggérait fortement que les différents, internes aux Vénézuéliens, trouvent leurs solutions dans le  cadre d’un dialogue franc et de bonne foi entre les représentants du gouvernement et ceux de l’opposition politique.

Il faut noter qu’au même moment, le pape François, en tournée à Panama pour les JMJ, s’est également prononcé pour qu’il y ait dialogue entre les parties et que ce dialogue se réalise dans la paix et avec justice. Une proposition que le président Maduro a faite sienne, se disant disposé à participer à un tel dialogue en présence de pays médiateurs et d’observateurs internationaux. Déjà, le Mexique et l’Uruguay s’étaient montrés disposer à soutenir un tel dialogue de paix et de justice entre les parties en conflits au Venezuela.

Selon certaines nouvelles, provenant d’autorités hautement placées, en Russie (Lavrov) et au Venezuela (Maduro), le président Trump aurait interdit à l’opposition vénézuélienne de participer à de tels dialogues et négociations. De fait, il peut s’adresser ainsi à cette opposition, avec en tête ce soi-disant président auto-proclamé, Juan Guaido, qu’il a lui-même dressés pour lui servir de « mules ». Il est assuré que ses ouailles lui obéiront comme on le fait à un dieu. Pour l’empereur, il lui importe peu de passer outre aux recommandations du CS et à l’appel du pape François au dialogue. Il n’a que faire de la loi, de la démocratie, des droits de la personnes etc. Ce qui lui importe c’est la prise de contrôle de l’État vénézuélien, de ses richesses et d’un meilleur contrôle de la région latino-américaine. Tout le reste n’est que théâtre et diversion.



Le maquillage de ces interventions, en actions humanitaires pour mieux assurer le respect des droits de la personne et rétablir la démocratie, ne peut plus tenir la route, à moins que nous soyons subitement devenus tous aveugles.  

Que ça plaise ou non, l’État profond qui dirige les États-Unis en est un de domination impériale et d’asservissement des peuples à ses directives. Il est ce dieu Mammon qui ne saurait tolérer celui ou ceux qui ne s’agenouilleraient pas devant lui. L’indépendance et la souveraineté des peuples sont ses ennemis tout comme le projet d’un monde multipolaire, vivant du respect des différences et de la complémentarité.

Il faut que les peuples qui soutiennent un tel empire, pensant qu’il est l’élu de Dieu, réalisent, une fois pour toutes, qu’il est plutôt l’usurpateur de Dieu pour réaliser ses rêves diaboliques. Il nous rend complices de ses crimes et il est temps que nous nous levions pour dire « NON », c’est assez. Il est encore temps d’ouvrir les yeux pour voir, les oreilles pour entendre et de passer à l’action pour que la « vérité » s’impose en tout et partout. Le mensonge ne peut vivre que dans l’ombre de la vérité. Si celle-ci se révèle, le mensonge s’évapore tout comme la brume au lever du jour.

À nos médias s’impose un examen de conscience en rapport avec la vérité des faits. Vous pouvez travailler à la couverture du mensonge par diverses astuces comme vous pouvez le mettre à nue par diverses astuces. Il s’agit là d’un choix.  Vous aurez peut-être moins d’argent, mais vous aurez plein de bonheur et de paix en vous.

Votre mission au service de la vérité s’impose et est d’une urgence de premier plan pour les temps que nous vivons. Qui que vous soyez, prêtez l’oreille à la vérité, celle qui fait vivre et permet de voir clair.  

Oscar fortin
Le 29 janvier 2019 


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