dimanche 17 mars 2019

AU VENEZUELA

L’EMPIRE DEVRA COMPOSER AVEC LA RUSSIE




Aussi puissant que puisse être l’Empire, son monopole sur le monde n’est plus absolu. Déjà, la Russie lui a fait ce rappel lors de son intervention en Syrie, en appui au président légitime Bachar El-Hassad.  Une intervention qui a permis de mettre à jour, entre autres, toute l’hypocrisie de cet Empire qui, sous le prétexte de combattre le terrorisme, en était finalement le promoteur.

L’agression dont est victime le Venezuela, de la part de ce même Empire, est tout à fait inacceptable et hors de toute norme internationale.  Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné, tout récemment, à deux reprises, cette agression de la part des États-Unis et de ses alliés.

L’attaque cybernétique, du 4 au 12 mars, contre la plus importante centrale électrique (Guri) du Venezuela, a eu pour effet de plonger dans le noir, une population de plus de 30 millions de Vénézuéliens et Vénézuéliennes. Pendant plus de 8 jours, ces derniers ont été privés  de tous les services qui sont directement liés  à l’énergie électrique, comme le transport, les équipements médicaux, les ascenseurs, la préparation des repas,  l’eau, etc. À la manière des hackers qui s’infiltrent dans nos ordinateurs pour les contaminer, Trump et les siens se sont infiltrés dans l’ordinateur central de cette très importante centrale électrique pour en modifier les fonctions. Heureusement que les techniciens et ingénieurs ont vite saisi la source du mal. Autrement, le Venezuela serait encore dans le noir et sans électricité.

Dire que ce sont ces mêmes personnes qui versaient, il n’y a pas encore longtemps, des larmes de crocodile devant les pauvres vénézuéliens qui attendaient leur aide humanitaire. Une aide humanitaire qui s’est révélé un véritable cheval de Troie, dissimulant armes et tout ce qu’il faut à des terroristes, pour créer le chaos. Ce sont, finalement, eux-mêmes qui ont brulé  ces camions d’aide humanitaire que le gouvernement de Nicolas Maduro avait bloqués à la frontière, sachant ce qu’ils contenaient. Il a fallu quelques semaines pour que le New York Timesen confirme les faits.


 Mardi, le 19 mars,  le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Riabkov, rencontrera l'envoyé spécial des États-Unis pour le Venezuela, Elliott Abrams, à qui il affirmera clairement qu'une intervention militaire dans le pays sud-américain est inadmissible.

L’approche centrale de la réunion, qui se tiendra à Rome, sera qu’une intervention militaire des États-Unis au Venezuela ainsi que toute autre forme de pression sur le gouvernement légitime de Caracasest inadmissible. », a déclaré le vice-ministre, selon un rapport de Sputnik Nóvosti.

Il sera également question de la pression exercée par le gouvernement du président des États-Unis, Donald Trump, sur les entreprises russes qui maintiennent des relations économiques avec le Venezuela.  

Serguei Riabkova également déclaré que le gouvernement du président Vladimir Poutinemaintiendrait sa coopération avec Caracas dans les domaines de l'énergie et de la technologie militaire,malgré les pressions américaines.

"Nous continuerons d'encourager une coopération normale, absolument naturelle, mutuellement avantageuse et légitime dans divers domaines, tels que l'énergie, la production de pétrole, l'exploitation minière ou la coopération technique militaire, que nous développons avec succès depuis plusieurs années", a-t-il déclaré.



 Oscar Fortin

17 mars 2019

Serguei Riabkov


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