Dans une décision récente, relative à l'homosexualité, cardinaux et évêques du Saint-Siège ont avancé comme argument que l'homosexualité était un péché et, par conséquent, qu'ils ne pouvaient pas bénir l'union des couples homosexuels « parce que Dieu ne peut pas bénir le péché ».
Vous conviendrez avec moi qu’il s’agit là de deux arguments fort contestables.
Depuis que le monde est monde, le péché, comme un virus, est présent de différentes manières dans la vie de chaque être humain. La lutte entre le bien et mal fait partie de notre condition humaine et personne n’y échappe. Il suffit de nous référer à ce passage de l’Évangile où Jésus s’adresse à ceux qui voulaient lapider la pécheresse Marie Madeleine : « que ceux qui sont sans péché lui tire la première pierre ». Selon le texte qui a suivi : ils se retirèrent tous à commencer par les plus âgés. Nous n’avons pas à juger les autres sans se regarder préalablement soi-même et, encore moins, leur tirer la première pierre.
L’argument utilisé par ces « saints hommes » est plus scolastique qu'évangélique. Permettez-moi de m’expliquer. Dans les Évangiles, le message fondamental de Jésus est l'amour des uns et des autres, rendant chaque personne toujours plus "humaine", plus "solidaire", plus "indulgente", plus juste et compréhensive de ce qui se passe dans la vie de chacune des personnes qui croisent leur chemin.
Jésus, dans le jugement final qu'il nous fait connaître (Mt. 25,31), peu de temps avant d’être arrêté et condamné à mort, va à l’essentiel de son message dirigé à toute personne de bonne volonté. Ce message vise directement nos divers comportements humains des uns avec les autres. Ce sont ces comportements qui nous ouvrent les yeux sur ceux et celles qui nous entourent et sur ce que réclament les besoins des uns et des autres. La morale de ce jugement dernier porte sur ces comportements qui font de chacun de nous des humains solidaires et sensibles aux conditions de vie des autres. Je vous invite à lire et relire le contenu de ce jugement. En lui vous y trouverez l’essentiel de ce qui peut vraiment inspirer nos vies. Pas nécessaire d'être croyant pour en saisir tout
https://www.biblegateway.com/passage/?search=Matthieu%2025%3A31-46&version=BDS
Dans ce jugement dernier, évoqué par Jésus lui-même, ne figure pas le catalogue des péchés identifiés, tout au long des siècles, par l’Institution ecclésiale. Il semblerait que la morale du sexe, entre autres, ait pris le dessus sur la morale de la solidarité humaine, de la justice sociale, de la vérité, de la compréhension, de la miséricorde etc.… Pourtant, en cela réside l’essentiel du projet humain de Jésus et de son Père. En cela doit également résider le projet d’une Église qui se proclame représentante de ce Jésus. Cette morale de l'Église ne peut remplacer la morale de Jésus, qui se reflète dans sa vie et dans son Évangile.
Les mutations qui ont accompagné le développement de l'être humain peuvent expliquer que les hommes ou les femmes ont des émotions et des sentiments correspondant à l'opposé de ce qu'ils sont physiquement. Qui sommes-nous pour déclarer de péché, l'amour que deux personnes, du même sexe extérieur, mais de grande complémentarité intérieure dans la façon d’être, de vivre et d’aimer.
Les disciples de Jésus et les pasteurs de l'humanisme auquel il nous invite, n'ont pas de motifs de foi pour se refuser d'accompagner par la bénédiction de Jésus l'amour qui les unit et l'humanité que chacun porte en lui. Il ne s'agit pas de bénir un
Oscar Fortin
16 mars 2021
Cela amenerait a toutes les derives pourquoi pas benir un mariage avec sont chien qui est souvent un tres grand amour car jamais trahis. ils ont raison. c'est un péché a partir que ce n'est pas vérité naturel.
RépondreEffacerVous savez que chaque année il y a bénédiction des animaux
RépondreEffacerJe vous invite à lire cette invitación pour la bénécidction de vos animaux de compagine
RépondreEffacerhttps://eglisesvertes.ca/wp-content/uploads//2018/08/EV-activiteSPI_benediction-animaux.pdf