Qui eût dit qu’un petit pays d’à peine cinq millions d’habitants soit à ce point convoité par les puissances occidentales. Depuis six mois maintenant les bombes tombent par milliers sur ce territoire, détruisant infrastructures militaires, industrielles, centrales électriques, réservoirs d’eau potable, quartiers résidentiels, tuant à ce jour plus de 2300 personnes et en blessant des milliers d’autres. Des navires assurent le transport d’armes et de combattants destinés aux forces rebelles sous la direction d’un conseil national de transition mis en place puis reconnu par les pays membres de l’Otan et ceux qui leur sont assujettis.
Depuis les débuts de cette aventure guerrière les médias officiels qui alimentent nos esprits se chargent de répandre la bonne nouvelle d’une opération humanitaire au service de la population civile qu’elle se doit de protéger contre Kadhafi, « ce tyran sanguinaire et sans âme ». Inutile de dire que le bon peuple ne peut qu’endosser les sacrifices qui rendent possible pareille mission et exprimer sa joie lorsqu’on lui dit que la victoire n’est plus qu’une question d’heures.
C’est ce qui s’est passé dimanche, le 21 août dernier. Tout était prêt pour marquer le renversement de Kadhafi et la prise de contrôle définitif de Tripoli, la capitale. Les montages vidéos et les décors, ainsi que le scénario des déclarations des représentants du Conseil national de transition sur la prise de contrôle de Tripoli de même que les déclarations des chefs d’État le reconnaissant comme seul interlocuteur légitime de la Libye, tout cela devait couronné en beauté cette monté vers la libération d’un peuple victime d’autant de crimes. Déjà l’intervention du Secrétaire général des Nations unies était cédulée pour le lendemain sur l’heure du midi.
Mais voilà que les montages n’ont pas été suffisants pour convaincre le peuple Libyen et que Kadhafi n’a pas mordu à l’hameçon. Lundi matin les combats se poursuivaient et les versions les plus contradictoires se multipliaient. Pendant que les rebelles parlaient de l’arrestation d’un fils de Kadhafi, ce dernier se présentait devant les caméras pour démentir ce mensonge et rappeler que Tripoli était toujours sous le contrôle des forces loyalistes. Des journalistes dissidents des versions officielles que l’OTAN fait circuler à l’étranger ont poursuivi leur travail d’information au risque même de leur vie.
Je vous laisse donc avec certains des articles et reportages qui nous parlent de ces derniers jours et de ces mensonges qui ne font que dissimuler les grands objectifs de conquête d’un territoire, de ses richesses en pétrole et en or.
Sur ces divers sites et bien d’autres nous trouvons une information qui échappe à nos grands médias nationaux et même à notre DEVOIR qui se garde bien d’y trouver quelques références pertinentes à ses analyses qui, malheureusement, suivent le penchant de la Tour de Pise qu’est l’empire.
Oscar Fortin
Québec, le 23 août 2011
Que se passe t'il vraiment en libye?
RépondreEffacerDes combats font encore rage a Tripoli. l'OTAN a déclarer que des troupes fidèles a kadhafy ont lancer trois missiles scud et que ceci est inaceptable. Par contre l'OTAN a déverser sur le peuple libyen des milliers de bombes et certaines de ces bombes contenais de l'uranium appauvrie. Pour l'OTAN, cette façon de faire étais humanitaire???
Des journalistes courageux sont sur place et nous donnent une autre version des grands médias américains. Ces journalistes doivent être protégés pour que la vérité puisse sortir .
G de la Vallières
D'après les informations que j'ai glanées un peu partout, à Tripoli, ce sont les troupes au sol de l'OTAN qui tentent de contrôler le quartier général de Kadhafi et non les rebelles libyens.
RépondreEffacerVoir en direct le témoignage de Thierry Meyssan, journaliste français à Tripoli:
http://www.dailymotion.com/video/xknlpo_thierry-meyssan-et-julien-teil-en-direct-de-tripoli-llp_news?start=47#from=embed
Bon visionnement, Marius Morin