Nous
connaissons tous RIO TINTO qui s’est
emparé, il y a quelques années, de la multinationale canadienne Alcan, opérant
particulièrement au Saguenay et au Lac-Saint-Jean. Les conditions
exceptionnelles, consenties par le Gouvernement du Québec pour son
approvisionnement énergétique et le laissez-faire de ce dernier, en furent le
principal motif.
Ces
derniers temps, elle fut au cœur de l’actualité en raison d’un conflit de
travail qu’elle a transformé en une mise à pied indéterminée de ses
travailleurs, leur substituant temporairement des contractuels. On se
souviendra de cette marche, à traves le Parc des Laurentides, qui conduisit ces
travailleurs de Rio
Tinto jusqu’à l’Assemblée nationale du Québec. Ils y dénoncèrent l’illégalité
des emplois contractuels et exigèrent que le Gouvernement cesse ses subventions
à son approvisionnement en énergie éclectique, question de forcer une entente
négociée.
L’actualité
rattrape de nouveau la multinationale Rio Tinto, cette fois-ci, en relation
avec le coup d’État au Paraguay. On se
souviendra qu’en juin dernier le président légitimement élu, Fernando Lugo, a
été destitué de ses fonctions pour être remplacé par celui qui occupait, alors,
le poste de vice-président. Ce lien vous en
donnera plus de détails.
Dans
un article fort bien documenté, Sylvio Nuñez nous décrit comment les intérêts
de Rio Tinto étaient directement liés à la destitution de Fernando Lugo et à
son remplacement par Federico Franco. De quoi induire qu’elle ait pu jouer un
certain rôle dans ce coup d’État.
Je
vous réfère donc directement à
cet article qui ne manque pas de nous révéler, en plus de son rôle au
Paraguay, de certains comportements inquiétants de cette dernière dans divers
pays du Tiers-monde.
Oscar
Fortin
Québec,
le 12 juillet 2012
J'ai utilisé ce que vous avez posté ici, qu'est-ce que vous en pensez?
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