Un témoignage qui révèle un autre visage de l’Iran
Je viens tout juste de découvrir un auteur, Gilles
Lanneau, dont le peu que j’en ai lu m’a aussitôt conduit à en savoir davantage
sur lui-même. J’ai trouvé, sur Google, une référence qui nous
révèle tout particulièrement l’homme et les expériences qui sous-tendent ses
écrits. Je vous invite à lire cette entrevue qu’il accordait à Mina Fallah de
la revue TEHERAN
Je me permets de partager avec vous un bref
documentaire qu’il a lui-même réalisé sur l’Iran dont traite son dernier
ouvrage « L’IRAN
LE MENSONGE ». Il présente ainsi cet ouvrage :
« J'ai écrit ce livre dans l'urgence. Quelques minutes avant
l'irréparable. En ce temps où notre monde bascule à toute allure dans un
gouffre de non-sens, d'absurdité, où le mal se prend pour le bien et fait
porter à celui-ci ses propres tares, j'ose élever une petite voix à contresens.
Au tribunal de ce monde aux valeurs inversées, je plaide la cause de l'Axe du
Mal et accuse l'Axe du Bien. »
D’une durée de 00:12:45, vous y découvrirez un autre
visage de l’Iran que nos médias se gardent bien de nous révéler.
C’est à Téhéran, en Iran, que les représentants des 120 États membres du
Mouvement des non-alignés (MNA) se sont réunis, du 30 au 31 août dernier, à
l’invitation des autorités iraniennes.
Ce Sommet comportait pour l’Iran plusieurs défis à relever dont celui
d’attirer les principaux représentants des pays membres ainsi que les
observateurs qui y participent habituellement.
Sur ce point, on peut dire que la réponse obtenue démontre que l’Iran n’est
pas aussi isolé et menaçant que ses ennemis le laissent croire. La très grande
majorité des pays ont répondu à l’appel : 29 chefs d’État et de
gouvernement, 80 ministres des affaires extérieures et représentants des 120
États. À eux seuls, ils constituent les 2/3 de l’Assemblée générale des Nations
Unies et représentent plus de 55 % de la population mondiale. Ce n’est pas
pour rien que le Secrétaire général des Nations Unies s’est fait un devoir d’y
assister en dépit des pressions venues d’Israël, des États-Unis et du Canada
pour qu’il n’y aille pas.
Dans ce contexte, parler de communauté internationale, c’est inévitablement
prendre en compte ce Mouvement des pays non-alignés. C’est cette communauté
internationale, réunie à Téhéran, qui a apporté au peuple et au gouvernement
syrien un
appui mettant en échec l’approche interventionniste du bloc impérial
occidental.
« 2.4 La recherche sincère d’une solution à la crise
syrienne passe par le respect de la volonté du peuple syrien, seul habilité à
décider en toute indépendance de la composition de son gouvernement qui ne
saurait arriver sur les chars des forces d’occupation… »
Oscar Fortin
Québec, le 4 septembre 2012
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