Hier, 17 février fut jour d’élection en Équateur.
Correa, le président sortant, a été réélu dès le premier tour avec plus de
55 % des voix. Son plus proche adversaire dut se contenter d’un peu moins
de 24 % des suffrages. Une grande victoire pour le peuple et une décision
non équivoque pour aller de l’avant avec la grande révolution citoyenne.
Les dizaines de millions de dollars
investis pour contrer cette réélection l’auront été en vain. La conscience
d’un peuple, plus éduquée et plus responsable, a su résister à la
désinformation et à la corruption sous toutes ses formes.
Une leçon extraordinaire de
démocratie que des centaines d’observateurs, venus d’un peu partout à travers
le monde, ont pu apprécier et témoigner.
Une grande victoire que nos
apôtres de la démocratie, tant à Washington qu’au Canada et en Europe,
s’empresseront de saluer avec le même enthousiasme et promptitude qu’ils l’avaient
fait lors de l’élection, en juillet dernier au Mexique, de Enrique Pena Nieto.
Bravo à Rafael Correa et à
son peuple pour cette grande victoire de la démocratie.
Tôt ce matin, plus précisément à
2 h 30, le président Chavez est arrivé à Caracas pour y poursuivre
ses traitements de récupération à l’hôpital militaire de la capitale. Ce
transfert s’est réalisé dans la plus grande discrétion pour des raisons de
sécurité. Car ses adversaires n’ont pas abdiqué pour le faire disparaître. On
se souviendra de la tentative
de coup d’État constitutionnel de janvier dernier.
Depuis décembre dernier, il
était à Cuba pour y être opéré et traité de nouveau pour un cancer.
Des complications
postopératoires avaient donné lieu à toutes les spéculations inimaginables de
la part de ses adversaires : Chavez est dans le coma, Chavez est déjà
mort, Chavez est sous respirateur artificiel, etc.
Pourtant, toutes les
semaines, sinon plus, le gouvernement informait, par communiqués, le peuple
vénézuélien de l’état de santé de ce dernier. Tout récemment, le 14 février
dernier, ce fut la publication de photos le montrant avec ses deux filles.
Encore là, ses adversaires parlèrent de trucage.
Que vont-ils dire maintenant
que Chavez, toujours vivant, est à Caracas pour y poursuivre ses traitements?
Pour le peuple vénézuélien,
c’est incontestablement un très grand jour et une très bonne nouvelle. Chavez
est sans nul doute le président, au monde, le plus aimé de son peuple. Il faut
voir, chaque fois, ces dizaines et ces centaines de milliers de personnes qui
descendent dans la rue pour voir, pour entendre, pour saluer, pour prier, pour
dire tout l’amour qu’elles portent à Chavez, leur Président.
Longue vie à Chavez et à ce
peuple qui persiste et signe chaque fois : « je suis Chavez »
Une très belle journée pour
tous les démocrates et les démocraties du monde.
Oscar Fortin
Québec, le 18 février 2013
Une fort belle journée en effet!
RépondreEffacerMerci beaucoup M. Fortin.
Merci pour ce bon souhait à l'endroit de l'Amérique latine et de tous ceux et celles qui luttent pour un monde plus juste, plus vrai et plus humain.
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