NOUS EN RESSENTONS TOUTE LA SOUFFRANCE
Le terrorisme organisé qui se manifeste à des
moments précis et sous diverses formes n’est pas le résultat d’une action
spontanée. Il se révèle de plus en plus à travers des actions téléguidées visant
des objectifs politiques bien précis. Je pense qu’il est urgent que des
journalistes et chercheurs indépendants fouillent de plus près les avenants et aboutissants
de l’utilisation des budgets militaires mis à la disposition des gouvernements
par leurs citoyens et citoyennes. Où vont ces milliards de dollars et à quoi et
à qui servent-ils vraiment?
Dans ce contexte, les résultats de certaines
recherches donnent matière à réflexion. Je porte à votre attention ce documentaire,
toujours de grande actualité, qui porte sur les armées secrètes que certains
gouvernements forment, financent, arment en marge des armées officielles. À
vous d’en apprécier le contenu et son niveau de crédibilité. Il s’agit de la
vidéo insérée dans l’article donnée en référence.
À la lumière de ces faits, nous ne pouvons plus
nous contenter des versions officielles que nous présentent gouvernements et médias
sur ces actes terroristes. Il nous faut creuser plus à fond les témoignages et
écouter avec plus d’ouverture d’esprit les points de vue qui en diffèrent. Les
arguments et les analyses qui nous renvoient à des faits et à des témoignages
de personnes crédibles pour leur indépendance et leur professionnalisme
devraient retenir notre attention.
Je termine par ces
propos du président Français, François Hollande et que le président de
Syrie, Bachar ail Assad pourrait faire siens.
« C'est une terrible
épreuve qui, une nouvelle fois, nous assaille, nous savons d'où elle vient, qui
sont ces criminels, qui sont ces terroristes, nous devons dans ces moments si
difficiles, et j'ai une pensée pour les victimes, très nombreuses, pour leurs
familles, pour les blessés, nous devons faire preuve de compassion et de
solidarité. Mais nous devons également faire preuve d'unité et de sang froid.
Face à la terreur, la France doit être forte, elle doit être grande et les autorités
de l'État fermes, nous le serons. Nous devons aussi appeler chacun à la
responsabilité. Ce que les terroristes veulent, c'est nous faire peur, nous
saisir d'effroi. Il y a effectivement de quoi avoir peur, il y a l'effroi, mais
il y a face à l'effroi une Nation qui sait se défendre, qui sait mobiliser ses
forces, et qui une fois encore saura vaincre les terroristes. »
Le
président de Syrie dont le pays est assailli, depuis 2011 par des forces
terroristes et des mercenaires étrangers, soutenus et armés de l’extérieur, a
exprimé ses sympathies au peuple français et de façon particulière aux
victimes de ces attentats. Il s’est dit d’autant plus près des Français que la
Syrie vit une situation semblable depuis plus de 5 ans.
« La France a connu hier ce
que nous vivons en Syrie depuis 5 ans",
Faut-il
rappeler qu’en Syrie ce sont plus de 250 000 morts, hommes, femmes,
enfants, pères et mères de familles? Je pleure les victimes de ce terrorisme tant
à Paris qu’en Syrie. Je condamne ces actes terroristes et tout particulièrement
ceux qui recrutent et forment ces terroristes, les arment, les financent et les manipulent. Ces
derniers, bien protégés par les secrets d’État, sont à la source de tous ces
crimes et de tous ces maux qui rongent l’humanité entière. Il est temps de
lever le voile sur ces secrets criminels et antidémocratiques. Il est temps que le professionnalisme de nos journalistes et chercheurs se mettent à l'oeuvre pour que la vérité retrouve toute sa place.
Oscar
Fortin
Le
15 novembre 2015
À visionner absolument: la gestion du terrorisme de terreur
RépondreEffacerhttp://reseauinternational.net/enorme-grave-accusation-sur-hollande-au-sujet-des-attentats-expert-allemand/
J'y ajoute cet autre témoignage tout aussi percutant que le premier de Thierry Meyssan
RépondreEffacerhttps://www.youtube.com/watch?v=JW95k--mzS0
M. Fortin, je lis votre blog et publié dans le cadre d'une comparaison avec la situation que nous vivons au Brésil. Ici, nous avons un certain nombre d'homicides commis par des trafiquants de narco lourdement armés et des policiers qui combattent cette somme de 60.000 (ce sont les chiffres officiels publiés aujourd'hui) de décès par an, soit plus que la Syrie a perdu au cours des cinq dernières années. Nous le considérons comme le terrorisme d'Etat, que le gouvernement et les médias ainsi que les lois sont «sensibles» dans le traitement des méchants. Et comme la population est armé et la police sont encadrées par des lois strictes, les Brésiliens sont en otage dans un état de terreur permanent. Je défends le vrai humanisme et accompagne leur travail.
RépondreEffacerArlindo Montenegro: Vous me dites qu'au Brésil, il n'y a pas grand chose qui a changé, du point de vue de la criminalité et du terrorisme d'avec les gouvernements antérieurs à la révolution de Lula et de Dilma Rousseff. Je ne mets aucunement en doute vos propos et de partage avec vous l'idée que les peuples demeurent toujours les premières victimes de cette violence et de ce terrorisme. Il faut espérer, en dépit de tout, que le réveil des consciences en arrive à briser ce cercle infernal de la corruption, de la violence sous toutes ses formes.
RépondreEffacerMerci pour votre commentaire