jeudi 1 septembre 2016

LA RUSSIE DIT À L'OCCIDENT CE QU'ELLE EST ET CE QU'ELLE VEUT

LA RUSSIE DIT À L’OCCIDENT CE QU’ELLE EST ET CE QU’ELLE VEUT




L’image projetée de la Russie par l’Occident et ses médias en est une d’ennemie à mettre au pas et contre laquelle il faut se protéger par tous les moyens. Que n’a-t-on pas dit de Vladimir Poutine, l’actuel président ! N’est-il pas l’homme dont il faut se méfier et qui est capable de tous les coups bas ? Je vous invite à lire cet article et cet autre qui reflète la perception que se fait l’Occident des interventions de Poutine.

Cette perception de l’Occident institutionnel largement diffusée par les médias officiels n’est pas la même que répercutent les réseaux d’information alternative de ce même Occident. Il y a de nombreux articles qui relèvent les véritables motifs de cette « haine » de l’Occident à l’endroit de Poutine et de la Russie. Un de ces articles met en évidence l’intervention non prévue de la Russie en Syrie. Cette intervention a mis fin au projet de l’Occident  de prendre le contrôle de Syrie tout comme la reconnaissance de la Crimée a mis fin aux ambitions de l’Occident de contrôler tout ce territoire et les ports qui donnent sur la mer Noire.

Tout ceci pour dire que la Russie d’aujourd’hui se déclare suffisamment adulte pour  décider elle-même de son destin et de la nature de ses relations avec les autres peuples et États du monde. Dans une déclaration toute récente, le ministre des Relations extérieures de Russie, Sergueï Lavrov, a mis au clair ce qu’est devenue la Russie et l’esprit avec lequel elle prétend gérer ses relations avec l’Occident et les autres peuples de la terre. Voici quelques extraits de cette intervention qui n’aura que très peu d’échos dans nos médias officiels.

« La plupart des propositions avancées par Moscou se sont heurtées à l'égoïsme des hauts responsables cherchant à dominer sur la scène géopolitique au détriment des intérêts des autres. »

« Les partenaires occidentaux ont régulièrement violé leurs engagements en matière de sécurité obtenus dans les années 90 au niveau de l'OSCE. De ce fait, il n'est plus possible de faire des affaires avec l'UE, les États-Unis et l'OTAN comme avant. »

« Malgré le froid qui s'est installé dans les relations entre la Russie et l'Occident, Moscou n'envisage pas de tourner le dos à qui que ce soit et se dit prêt à travailler à leur normalisation. À condition qu'elles se basent sur le principe d'égalité, bien sûr. »

Pour bien comprendre, il faut savoir que la Russie a les moyens d’obliger ses adversaires à respecter son indépendance et sa souveraineté, ambition que tous les peuples ont, mais qui n’ont pas les moyens nécessaires pour faire reculer les forces impériales, dirigées par les États-Unis.

La Russie, libre et indépendante, n’est pas le genre de partenaire que souhaite l’Empire, d’autant moins si ce dernier se porte au secours de ceux qui en sont victimes, comme c’est actuellement le cas en Syrie.

La Russie est devenue entièrement libre et indépendante et exige que les partenaires étrangers respectent cette liberté et cette indépendance.

C’est pourtant simple à comprendre et tout à fait légitime à l’exiger.  Ce principe est celui-là même que reconnaissent les Nations Unies dans sa Charte du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

On peut conclure en disant que la Russie de Poutine et de Lavrov est ouverte au monde, intéressée à participer à la résolution des conflits et à travailler pour la paix avec l’Occident, pour autant que ces échanges soient fondés sur le principe d’égalité et de respect des peuples. La Russie d’aujourd’hui est un antidote à tout pouvoir impérial à caractère international.


Oscar Fortin

Le 1er septembre 2016

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