Comment peut-on qualifier un
gouvernement qui décide du sort des autres peuples en s’y imposant, soit par la
force militaire, soit par les sanctions unilatérales, soit par la corruption de
certains de ses membres ? Comment peut-on appeler un gouvernement qui
défie les lois internationales des Nations Unies et les droits fondamentaux des
personnes et des Peuples ? S’il ne s’agit pas là d’une dictature, aussi
bien-dire que les dictatures n’existent tout simplement pas.
Maintenant, ceci dit, comment
pouvons-nous qualifier de démocratiques les gouvernements qui abdiquent aux
intérêts prioritaires de leur peuple pour se soumettre prioritairement aux
diktats de la dictature impériale ?
La réponse à ces deux
questions nous conduit directement au monde dans lequel nous vivons : un
monde dominé par la puissance impériale dont le siège politique et économique
se trouve à Washington. Le Collège des grands électeurs s’assure que la
démocratie des votes populaires lui soit subordonnée. Pas question, pour la
dictature, de prendre les risques d’un
renversement par votes populaires du régime dictatorial pour un régime du
peuple pour le peuple.
Un des principaux problèmes
que rencontre cette dictature impériale est que de nombreux peuples prennent
conscience de cette domination et décident, par des voies démocratiques, non
soumises à un Conseil des grands électeurs, à s’affranchir de l’emprise de ce
pouvoir dictatorial impérial. Les pays émergents de l’Amérique latine en sont
un bel exemple, dont Cuba fut l’un des premiers à s’affranchir de cette
dictature impériale. Dans tous les cas, il y a un prix élevé à payer, car
l’empire vit de ces peuples qui mettent à sa disposition leurs territoires et
leurs richesses. Que l’Amérique latine soit la Cour arrière de l’Empire est
plus qu’une figure de style. Ce fut et c’est toujours pour un certain nombre de
ces pays, la Cour arrière de l’empire dictatorial. De nombreux autres pays en
Europe, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient sont soumis à cette dictature
impériale.
Nous avons en elle le monde
unipolaire et le nouvel ordre mondial fait sur mesure pour répondre à ses attentes et ambitions. À 90%, sinon
plus, il a le contrôle de tous les médias qui lui permettent de formater les esprits
des personnes et des peuples. Dans le sens biblique du terme, il a la
connaissance du bien et du mal, à savoir
qu’il peut créer lui-même ce qui est bien et ce qui est mal. Il s’approprie,
pour ainsi dire, le pouvoir créateur de Dieu. Ceux qui sont avec lui sont les
bons et ceux qui sont contre lui sont les mauvais, comme l’exprimait si bien GW.
Bush.
Cette usurpation du pouvoir
divin, unie à cette autre usurpation du pouvoir des peuples, explique en grande
partie le drame que vit notre humanité et la grande majorité des peuples de la
terre. Nous découvrons que celui qui se fait l’apôtre et le grand défenseur de
la démocratie dans le monde est celui-là même qui en fait une prostituée à son
service. C’est le cas de plusieurs démocraties en Amérique latine. Colombie,
Argentine, Chili, Brésil, Mexique, Honduras, Guatemala, Panama, Paraguay, entre
autres, en font partie. Le dictateur impérial peut y installer les bases
militaires qu’il veut bien y installer et faire de leurs gouvernants de fidèles
serviteurs.
Par contre, certains peuples
ont pris en main leur destin en s’imposant par la voie électorale. Les
gouvernements qui en ont émergé ont goûté et goûtent toujours de la médecine amère dont sait si bien faire usage
le dictateur impérial : guerres économiques, désinformation à grande
échelle, assassinats de dirigeants et leaders sociaux, corruption à grande échelle
des représentants de l’opposition interne. Même les épiscopats sont mis à
contribution pour influencer le peuple et en faire un ennemi de ces
gouvernements. Le Venezuela est un bel exemple de cette mise en scène comme le
fût et l’est toujours la Bolivie.
La dictature impériale qui ne
saurait s’appeler démocratie en raison, entre autres, de ce Conseil des grands
électeurs qui filtre et décide qui sera Président des États-Unis, ne peut
tolérer la dictature du peuple, pouvoir du peuple pour le peuple. Cette
démocratie du peuple pour le peuple n’est pas la démocratie qui lui convient. Il la qualifie de dictature comme il le fait avec le gouvernement du peuple pour le peuple. La seule démocratie qui lui convient est celle de la soumission totale à ses
volontés.
Dans les jours qui viennent,
les pays du BRICS
vont se réunir à l’invitation de la Chine en y ajoutant de nouveaux participants.
Déjà, nous savons que ce regroupement de pays fait la promotion d’un monde
multipolaire fondé sur le respect des nations et des peuples. Une approche qui
va entièrement à l’encontre de ce monde unipolaire sous la gouverne d’une dictature
impériale.
Oscar Fortin
Le 28 août 2017
Bonjour M. Fortin
RépondreEffacerLe père Élias Sahraoui de Syrie est à Montréal et souhaite vous rencontrer.
Vous pouvez le rejoindre au 514 337 4824
Merci
Gabriel
514 634 0371