NOTE : Ce sujet a été traité par de nombreux auteurs dont je transmettrai les points qui m'apparaissent les plus significatifs. J’ai choisi d’en faire des
« copier-coller », avec tous les liens, pour les définitions et les divers
courants de pensée. Je me réserverai la conclusion qui dira ce que j’en pense
personnellement. À la toute fin, je mettrai en lien une vidéo magnifique, montrant
juifs, musulmans et chrétiens, s’opposant au sionisme.
Le sionisme
est une idéologie
politique nationaliste
prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les
Juifs en Eretz Israël :
Terre d'Israël.
À la naissance du mouvement, fin du xixe siècle,
ce territoire correspondait à la Palestine ottomane puis après la
Première Guerre mondiale à la Palestine mandataire.
Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner
aux Juifs un statut perdu
depuis l'annexion du Royaume d'Israël
à l'Empire romain,
à savoir celui d'un peuple regroupé au sein d'un même État.
Le sionisme chrétien est le nom donné
à la croyance d'un certain nombre de chrétiens, en particulier des protestants fondamentalistes, que la
création de l'État d'Israël
en 1948 est en accord avec
les prophéties
bibliques, et prépare
ainsi le retour de Jésus
sur Terre comme Christ triomphant de l'Apocalypse.
Les chrétiens
sionistes considèrent comme un commandement divin d'aimer et soutenir le peuple
juif élu par Dieu et l'État d'Israël. Le sionisme chrétien rassemble différents
groupes, généralement fondamentalistes,
croyant que la judaïsation de la Palestine historique, couvrant l'actuel État
d'Israël et les territoires palestiniens, est une obligation divine qui
ramènera Jésus
sur terre, le fera définitivement reconnaître comme Messie et assurera le
triomphe de Dieu sur les forces du mal à l'issue de l'apocalypse.
Le sionisme
chrétien s'est progressivement développé aux États-Unis où il est devenu une
composante de la droite évangélique et bénéficie de la bienveillance du
mouvement néoconservateur1.
L’État
juif de l'antiquité, après la destruction du Temple et la dispersion du peuple
par l’Empire romain suite aux révoltes de l'an 70 et de l'an 135, a été détruit
par Dieu, en punition des péchés du peuple hébreu. De ce fait pour l’Eglise,
seul le Messie de Dieu, lors de son second avènement, pourra rétablir le
royaume d’Israël et les juifs sur leur terre.
Ainsi,
l’Eglise conteste, pour des raisons théologiques, l'idée d'un État juif, tel
qu’il fut constitué selon les modalités de sa création par les sionistes,
c'est-à-dire par les hommes et non par la volonté divine. Ceci explique
pourquoi Saint-Pie X, dès 1904, déclarait fermement à Theodor Herzl, père
fondateur de l’idéologie sioniste : « Nous ne pourrons pas
empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y
encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été
sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur et
nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus. » [Nous
ne pouvons pas (accepter)] (Saint Pie X, 25 janvier 1904, Cité du
Vatican).
Cette
position fut ensuite reprise et réaffirmée par Benoît XV, qui souligna de façon
extrêmement explicite : « Les Juifs
n'ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte. » (Note
en marge de la déclaration de
Balfour 1917).
De même, dans
une allocution du Consistoire le 10 mars 1919, Benoît XV exprima clairement son
anxiété au sujet du plan qui devait créer en Palestine une situation
privilégiée en faveur des juifs et « livrer » les monuments chrétiens à des
non-chrétiens – le 13 juin 1921, il s’alarmait du fait que « les Juifs ne
viennent à se trouver en Palestine en position de prépondérance et de
privilège.»
Dans le contexte de la déclaration de
Balfour (1917) par laquelle Londres
envisageait favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour
le peuple juif, le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Barlassina, se
rendit à Rome (1922) où il y fit une conférence très remarquée dans laquelle il
disait ceci :
« ... L'intention du Sionisme est la conquête de la Palestine. En vue
d'en arriver à leurs fins, les Sionistes recourront à n'importe quel moyen.
Protégés par les autorités britanniques, ils sont, en réalité, les maîtres de
la Palestine, faisant les lois, et imposant leur volonté à toute la population.
Les catholiques, les musulmans, et même les israélites orthodoxes sont soumis à
des vexations innombrables. ... Ils ont à leur disposition de grandes sommes
d'argent envoyées par les organisations sionistes... principalement par celles
des États-Unis et de Grande-Bretagne. Avec cet argent, ils achètent les terres
des pauvres musulmans ruinés par la guerre ; ils fondent des écoles et parfois
corrompent la conscience morale.... Comme des rapports fondés le prouvent,
l'intention des Sionistes est d'exproprier peu à peu les Arabes et les
chrétiens... Pour accroître le nombre de leurs coreligionnaires, ils organisent
l'immigration vers la Palestine de juifs russes, presque tous bolcheviques. Non
moins fatale est l'oeuvre d'immoralité des Sionistes ; depuis qu'ils sont
devenus les maîtres de la Palestine, elle s'est terriblement répandue dans
cette terre, baignée par le sang de Jésus-Christ. Des maisons closes se sont
ouvertes à Jérusalem, Haïfa, Nazareth... des femmes de mauvaise vie pullulent
partout, et de honteuses maladies se répandent. Aujourd'hui, quelle est la
condition des catholiques en Palestine ? Subversivement, mais systématiquement,
les sionistes les accablent de toutes les vexations possibles. »
Civilta Cattolica, vol. 2, 1922, pp. 461-462.
En 2008, des évêques, pasteurs et patriarches ont condamné de façon
solennelle le sionisme. http://humanisme.blogspot.ca/search?q=sionisme
Nouveau
Testament et peuple d’Israël
Rm 11 25 Frères, je veux vous faire connaître
le plan secret de Dieu, afin que vous ne vous preniez pas pour des
sages : une partie du peuple d'Israël restera incapable de comprendre
jusqu'à ce que l'ensemble des autres peuples soit parvenu au salut.
Eph 3 5 Dans les temps passés, ce secret
n'a pas été communiqué aux humains, mais Dieu l'a révélé maintenant par son
Esprit à ses saints apôtres et prophètes.
Eph 3 6 Voici ce secret : par le
moyen de la Bonne Nouvelle, les non-Juifs sont destinés à recevoir avec les
Juifs les biens que Dieu réserve à son peuple, ils sont membres du même corps
et bénéficient eux aussi de la promesse que Dieu a faite en Jésus-Christ.
Col 1 27 Car Dieu a voulu leur faire
connaître ce plan secret, si riche et si magnifique, élaboré en faveur
de tous les peuples. Et voici ce secret : le Christ est en vous et
il vous donne l'assurance que vous aurez part à la gloire de Dieu.
1Tm 3 16 Oui, incontestablement, il est grand
le secret dévoilé dans notre foi !
Le Christ,
apparu comme
un être humain,
a été révélé juste par l'Esprit Saint
et contemplé
par les anges.
Annoncé parmi les nations,
cru par
beaucoup dans le monde,
il a été élevé à la gloire céleste.
Act. 17,
33-34 « Or voici que, fermant les yeux sur les temps de l'ignorance, Dieu fait
maintenant savoir aux hommes d'avoir tous et partout à se repentir, parce qu'il
a fixé un jour pour juger l'univers avec justice, par un homme qu'il y a
destiné, offrant à tous une garantie en le ressuscitant des morts. »
CONCLUSION
Il ne fait
aucun doute que le sionisme est une idéologie, fondée sur la race du peuple
juif et une soi-disant promesse de Dieu lui donnant en exclusivité tous les
droits sur la terre de la Palestine et la gouvernance du monde. Une idéologie à
ne pas confondre avec le judaïsme dont plusieurs en font la condamnation.
Comme nous
l’avons vu, la promesse de Dieu, selon le Nouveau Testament s’étend à tous les
peuples de la terre et l’élu de Dieu pour gouverner le monde est Jésus de
Nazareth qui se manifestera de nouveau à la fin des temps.
Si les prises
de position de Pie X et celles de Benoît XV (à ne pas confondre avec Benoît
XVI) ne prêtaient à aucune confusion quant au rejet du sionisme, celles de Jean-Paul II se font plus
complaisantes alors que Benoît XVI entretien
plutôt l’ambiguïté.
Justement, dans
le Prions en Église, du 4 novembre 2012,
mis à la disposition de tous les
pratiquants, il y a une intention de
prière, plutôt ambiguë, en faveur du peuple d’Israël:
« Pour
le peuple d’Israël, héritier de la première Alliance ; afin qu’il demeure
fidèle à sa vocation dans l’histoire du salut et qu’il connaisse la paix,
prions le Seigneur. »
Cette
intention de prière, proclamée dans toutes les églises catholiques, est
d’autant plus problématique qu’elle se réalise à un moment où l’État sioniste
d’Israël est au cœur des principaux conflits au Moyen-Orient et qu’il ne cesse
de gruger sur le territoire palestinien. On prie pour qu’il connaisse la paix,
alors qu’il ne cesse d’agresser les populations palestiniennes.
Cette
intention de prière ne fait aucune distinction entre sionisme et judaïsme, pas
plus qu’elle ne met en relief l’exigence de la paix pour tous les peuples. En
somme, une intention de prière plutôt complaisante à l’endroit de l’État
sioniste d’Israël, présenté comme victime de l’agression des autres peuples et
toujours porteur d’une mission historique. Une intention de prière plutôt complaisante à l'endroit du sionisme.
Oscar Fortin
Québec, le
13 novembre 2012
document indispensable à lire pour comprendre l'origine du "peuple juif".
RépondreEffacerhttp://www.alterinfo.net/Histoire-occultee-des-faux-hebreux-les-Khazars_a83840.html