NOAM CHOMSKI, cet
intellectuel de réputation internationale, vient de publier un article
qui décrit le portrait de l’humanité telle qu’il la voit aujourd’hui. PETER DALE SCOT, dont
les écrits révèlent une face cachée de la gouvernance de notre monde, rappelle,
dans une conférence
récente, comment la drogue et les
hydrocarbures financent les guerres de conquêtes et de domination.
Les
habitués de ces auteurs et de ceux qui, comme eux, scrutent notre monde avec
autant de profondeur et beaucoup de détails ne sont plus surpris par ces
révélations, mais pour les autres qui parcourent rapidement les pages de nos
médias officiels ou lisent en diagonale certains articles sur internet, ce sera
tout un réveil. C’est comme passer d’une vision d’un monde artificiellement
embelli à celle d’une autopsie qui en révèle toutes les entrailles et les horreurs.
Ce
monde, celui qui est un enfer pour les deux tiers de l’humanité, est dominé,
selon que j’en comprends, par trois grandes puissances : celle des États-Unis qui s’imposent par
sa force militaire, celle des banques
qui contrôle le capital et les finances, celle
d’Israël qui s’impose par ses lobbys et ses services d’espionnage auprès
des principales puissances politiques et économiques de la planète. Tous les
autres intervenants sont des marionnettes au service de ces puissances ou des
opposants à ces dernières. Les premiers sont gratifiés en récompense de
diverses natures, les seconds sont pourchassés, diabolisés, arrêtés, torturés,
assassinés. C’est l’application de la sentence de G.W. BUSH : «qui n’est pas avec nous est contre nous.» Et
qui est contre nous est un terroriste.
Des
langues se délient et commencent à nous faire découvrir les dessous des
initiatives de nos sympathiques et crédibles dirigeants. Plusieurs auront déjà
pris connaissance des confessions
de John Perkins : assassin économique. Si ce n’est le cas, il faut prendre
quelques minutes pour le faire. Si c’est
le cas, une reprise ne fera que rafraîchir la mémoire. Les choses n’ont guère
changées depuis ce temps. Les moyens utilisés sont plus sophistiqués, moins
apparents, mais tout aussi criminels. Déjà nous avons quelques exemples
d’empoisonnement et d’atteinte mortelle à la santé de certains dirigeants.
Il
est évident qu’à nous en tenir qu’à cette vision des choses, limitée aux
prédateurs, corrupteurs, hypocrites, menteurs, etc. serait nous condamner à demeurer
dans la grande noirceur, sans issus pour nous en sortir.
Il y
a toutefois un espoir, un espoir qui n’est pas qu’utopie. Il s’agit de l’éveil
des consciences, de l’expression de nouvelles solidarités, de ces peuples qui
se prennent en main et de ces leaders qui se mettent au service des véritables
intérêts de leurs peuples.
Déjà,
j’ai eu l’occasion de parler de ce président exceptionnel d’Uruguay en la
personne de Jose
Mujica. Il en a d’autres comme Evo Morales, président de
la Bolivie, Rafael Correa,
président de l’Équateur, Dilma
Roussef, présidente du Brésil, Nicolas Maduro,
président du Venezuela, Cristina
Fernandez, présidente de l’Argentine, Raoul Castro,
président de Cuba, etc. pour ne parler que de l’Amérique latine.
Le
mouvement des indignés en Europe et aux États-Unis, les soulèvements des
étudiants au Chili, au Québec et dans diverses régions du monde, les révoltes
non commanditées au Moyen Orient sont autant de signes avant-coureurs de la fin
des tricheries, des fraudeurs et prédateurs de tout acabit. Leur pouvoir de
corrompre et de manipuler les peuples s’évapore toujours un peu plus chaque
jour comme c’est le cas de l’obscurité de la nuit à l’aurore d’un jour nouveau.
Un
autre monde est possible. Un monde de vérité, de justice, de solidarité, de
compassion, de beauté. Ce n’est pas possible que ce qui nous fait humains dans nos
fibres les plus profondes ne puisse survivre à ces fauteurs de troubles,
soutenus par le mensonge, l’hypocrisie, la corruption, la manipulation,
l’ambition sans limites.
Dans
ce réveil des consciences, le rôle joué par l’information alternative et les
réseaux sociaux devient fondamental. De quoi nous encourager tous et toutes à
poursuivre, selon nos moyens, nos talents et nos connaissances sur cette voie
d’une renaissance d’une humanité qui se reprend en main et donne le goût de
vivre.
Oscar
Fortin
Québec,
le 6 juin 2013
N.B. Je dédie cet article à mon petit
frère Léon, né le 6 juin 1948 et décédé, cinq ans plus tard, du cancer de leucémie. À cette époque les moyens de contrer une telle
maladie n’existaient pratiquement pas. Ce fut un décès qui m’a profondément
marqué et par cet article je veux redonner espoir à une humanité qui n’est pas
confinée à un destin d’extermination et d'anéantissement.
Merci de cet article, M. Fortin.
RépondreEffacerJ'aime votre style simple et facile d'approche.
Votre article ne m'a rien appris car je savais à peu près tout ça, mais il me donne de l'espoir et du courage.
« Trois idéaux ont éclairé ma route et m'ont souvent redonné le courage d'affronter la vie avec optimisme: la bonté, la beauté et la vérité ». (Albert Einstein)
Pierre Girard
M. Fortin,
RépondreEffacerEffectivement, je vous encourage à continuer votre excellent travail d'Éveilleur. Il est fort probable que vous auriez de la difficulté à croire l'importance de l'effet "boule de neige" dans l'Éveil de conscience que vos écrits et commentaires suscitent parmi vos lecteurs.
Votre nature respectueuse de toute vie et votre foi dans la capacité des humains à bâtir ensemble un Monde meilleur ou chacun à sa place vous honorent.
Ne pensez-vous pas que ce merveilleux Monde, nous devons d'abord et avant tout le bâtir en chacun de nous pour qu'Il puisse exister à l'extérieur? A mon avis, notre société actuelle manque de Modèles et de Leaders de ce nouveau Monde mais ma Foi me dit que ça s'en vient.