mardi 29 juillet 2014

DU NOUVEAU SUR L'ÉCRASEMENT DU VOL MH17



Le pilote de l’avion ukrainien parle



Pendant qu’à Gaza d’innocentes personnes meurent par centaines sous les tirs israéliens, en Ukraine l’enquête sur l’écrasement de l’avion malaisien MH17 se poursuit. Déjà l’étude des boîtes noires confirme le fait de la « décompression induite par une forte explosion ».

Sur la base de ces données se confirme le fait que l’appareil a été percuté par un élément explosif étranger.

D’où venait-il et qui en était l’agent déclencheur ?

Dans un premier temps, les enquêteurs ont aussitôt pensé à un missile sol-air tiré du territoire ukrainien. A-t-il été tiré du territoire sous le contrôle des miliciens fédéralistes ou de celui sous le contrôle du gouvernement de Kiev ?  La question reste ouverte, mais...

Dans le premier cas, les miliciens n’ont pas de lances missiles pouvant atteindre une cible à 10 000 mètres d’altitude. De plus, ces derniers font valoir qu’il n’y a pas de techniciens formés pour manier de telles armes.

Dans le second cas, celui de Kiev, ils ont les lances missiles et le personnel pour les manier. D’ailleurs, des photos ont été prises le jour de l’écrasement de l’endroit où se trouvaient ces lances missiles et des mouvements de radars ont été détectés.

De part et d’autre on s’accuse. En pareil cas s’impose la question de savoir à qui profite le plus le crime.

Des recherches terrains s’imposent donc pour en savoir plus. Les débris de l’avion peuvent révéler d’autres secrets. La résolution votée par le Conseil de sécurité des Nations Unies demande aux parties en conflit de toute action belligérante dans un rayon de 40 kms carrés du lieu de l’écrasement.  Ainsi les enquêteurs pourront accéder en toute sécurité à cette zone et procéder aux analyses des débris de l’avion pour en sortir tous les secrets. Malheureusement, cette partie de la résolution n’est pas respectée par le gouvernement de Kiev qui continue à lancer des obus dans les environs du lieu de l’écrasement. C’est comme si Kiev ne voulait pas que ces expertises se fassent. Peut-être en avons-nous une explication dans la dernière révélation qui vient de sortir.

Déjà nous savions qu’un avion ukrainien suivait le vol MH17 de Malaysia. Dans la présente révélation, il s’agirait du pilote de cet avion.  Il avoue avoir tiré de son avion un missile sur le MH17 et d’être l’auteur de son écrasement.

Cette dernière information écarte, si elle est fondée, l’hypothèse d’un  missile sol-air ainsi que le débat relatif à la question de savoir qui en seraient les auteurs.

Par contre, elle fait ressortir plus que jamais l’importance des fouilles et de l’analyse des débris de l’avion. Je suppose que les caractéristiques d’un missile sol-air n’a pas les mêmes caractéristiques que ceux d’un missile air-air. L’analyse des débris de l’avion peut conduire à confirmer l’une ou l’autre des hypothèses avancées.

Le gouvernement de Kiev qui se proclame innocent de cet écrasement est celui qui fait tout en ce moment pour que les enquêteurs n’accèdent pas au lieu de l’écrasement. Il intensifie ses tirs d’obus dans les environs de ces débris, ne respectant pas les 40 kms carrés exigés par la résolution des Nations Unies. Il est facile de comprendre que les inspecteurs s’abstiennent de mettre leur vie en danger en se rendant sur les lieux.

Ce sont ces débris qui vont révéler si le missile qui a atteint l’avion MH17 venait du sol ou de l’avion qui se trouvait tout près.

Il est urgent que les États-Unis agissent sur le gouvernement de Kiev pour qu’il respecte le cessez-le-feu dans le rayon de 40 kms du lieu de l’écrasement tel qu’exigé par le Conseil de sécurité. Ce ne sont ni la Russie, ni les miliciens fédéralistes qui empêchent les enquêteurs d’accéder au lieu de l’écrasement et de faire leur travail.  Pour des gens qui se proclament innocents de ce crime, c’est plutôt un comportement inquiétant.

Oscar Fortin
Le 29 juillet 2014



mardi 22 juillet 2014

LA VÉRITÉ SUR L'ÉCRASEMENT DU VOL MH 17






Le temps des accusations, tous azimuts, contre les miliciens indépendantistes prorusses et le président Poutin lui-même prend fin aujourd’hui même. Personne n’a, pour le moment, des réponses fondées sur les causes et les auteurs de cet écrasement du Boeing  MH 17 de Malaysia Airlines. Les intérêts politiques ne peuvent assurer la crédibilité des accusations portées.

Nous avons encore en mémoire ces preuves irréfutables présentées par Colin Powell au Conseil de sécurité des Nations Unies pour démontrer que Saddam Hussein disposait d’armes de destruction massive. Il a fallu plus d’un million de morts et le démantèlement d’un pays pour réaliser qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Une erreur à ne pas répéter.

Hier, le 21 juillet 2014, le Conseil de sécurité des Nations Unies  s’est réuni pour voter une résolution créant un comité international pour faire la lumière sur les auteurs et les causes de cette tragédie.

‘Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution demandant un accès sécurisé et illimité au site de l’écrasement du vol MH17, et appelé à une coopération complète dans le cadre de l'enquête internationale.
Dans la résolution adoptée à l'unanimité lors de la réunion, les membres du conseil ont condamné "dans les termes les plus durs" l’écrasement du vol MH17 de Malaysia Airlines le 17 juillet dans la région de Donetsk en Ukraine, qui a coûté la vie à 298 passagers et membres d'équipage à bord.
Les 15 membres du conseil ont souligné le besoin "d'une enquête internationale complète, approfondie et indépendante concernant l'incident, dans le respect des directives de l'aviation civile internationale."
Exprimant leur vive inquiétude quant aux allégations selon lesquelles l'accès au site de l’écrasement serait insuffisant et limité, les membres du conseil ont demandé que toutes les activités militaires, y compris par les groupes armés, "cessent immédiatement dans la zone autour du site du écrasement" afin d'assurer la sécurité de l'investigation internationale.
La résolution demande "que les groupes armés qui contrôlent le site du écrasement et la zone avoisinante s'abstiennent de toute action pouvant compromettre l'intégrité du site de l’écrasement, y compris la destruction et le déplacement de l'épave, des équipements, des débris, des objets personnels, ou des dépouilles, et autorisent immédiatement un accès sécurisé, complet et sans entrave au site et à sa zone environnante" aux autorités d'enquête.

Tous les États et acteurs dans la région sont appelés par ailleurs dans la résolution à "coopérer entièrement dans le cadre de l'enquête internationale sur cet incident, en respectant notamment l'accès immédiat et sans entrave au site de l’écrasement".

Il faut espérer, maintenant, que les commentateurs des divers réseaux de communication se préoccupent davantage de la transparence des recherches et qu’ils aient la retenue nécessaire sur les potentiels auteurs de l’écrasement tant et aussi longtemps que cette commission d’enquête n’aura pas conclu ses travaux.

Il est important que les faits portés à l’attention du public soient fondés sur autre chose que des qu’en-dira-t-on de gouvernements, plutôt intéressés par des considérations politiques que par la vérité de ce qui s’est réellement passé.

Que les gouvernements mettent à la disposition de cette commission les photos satellites et radars qui montrent ce qui s’est vraiment passé dans le ciel d’Ukraine dans les minutes qui ont précédé la tragédie. La collaboration de ces gouvernements à cette recherche de la vérité démontrera leur bonne foi et, surtout, qu’ils n’ont rien à cacher.

Déjà, le ministère russe de la Défense a mis à la disposition des enquêteurs les photos radars prises quelques minutes précédant la disparition de l’avion malaisien.

Un des satellites des États-Unis était juste au-dessus de l’Ukraine au même moment de sorte que les images prises peuvent également éclairer les chercheurs de la commission d’enquête.

Le gouvernement ukrainien dispose quant à lui de toute l’information relative aux échanges entre les contrôleurs aériens et l’équipage du Boeing 777 de Malaysia Airlines. Il a également réponse aux dix questions qui lui ont déjà été posées par la Russie.

Les boîtes noires qui viennent d’être remises aux chercheurs de l’équipe envoyée sur place par le gouvernement de Malaysia apporteront également un éclairage important.

Que les gouvernements et les médias se fassent un devoir de respecter ceux et celles qui ont la responsabilité de faire toute la lumière sur cette tragédie qui a coûté la vie à 298 personnes. Laissons-leur la responsabilité de conclure cette enquête. Trêve à la manipulation et au lavage de cerveau.

Oscar Fortin
Le 22 juillet 2014  

dimanche 20 juillet 2014

Les dix questions de la Russie au gouvernement d'Ukraine



Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov a proposé officiellement à Kiev et à la communauté internationale, aujourd’hui, de fournir des données officielles sur l’armement ukrainien, notamment, ses missiles antiaériens et ses systèmes de défense aérienne. Ceci, afin que des experts soient en mesure de déterminer ce qui a causé le crash du Boeing-777 de la compagnie Malaysia Airlines. Evidemment, l’Ukraine, piégée, refuse de donner suite aux questions posées par Moscou…
. "Nous voudrions poser 10 questions aujourd’hui aux forces armées ukrainienne et aimerions avoir des réponses à ces questions. Elles permettront à nous tous, pas seulement la Russie mais aussi tous les pays occidentaux, de l’Est ou de l’Asie, d’essayer de trouver une réponse à la question principale, pour savoir ce qui s’est réellement passé dans le ciel de l’Ukraine et ce que nous devons faire pour le rendre plus crédible ", a déclaré Antonov sur la chaîne de télévision" Russie-24 ".
Le vice-ministre a alors énoncé ce qu’il considère comme des questions «simples»:
1. Les Autorités ukrainiennes disent avoir identifié les auteurs de la tragédie instantanément, bien sûr, selon eux, la milice du Donbass. Où se trouve la base de données de ces résultats ?
2. Kiev pourrait-il officiellement signaler tous les détails de l’utilisation du système "Buk" dans une zone de guerre, et surtout pourquoi ces systèmes sont déployés, s’il n’y a pas des avions du côté de la milice ?
3. Quelles sont les causes de l’inactivité des autorités ukrainiennes sur la formation d’une commission internationale ? Peut-on espérer qu’elle prendra  effet ? Attend-elle la communauté internationale ?
4. Les forces armées de l’Ukraine peuvent-elles produire des articles/documents fait par des experts internationaux relatifs à la comptabilité de leurs missiles "air-air" et "sol-air" et en ce qui concerne leurs munitions en missiles anti-aériens ? Il s’agit d’une question très importante qui nous aidera à déterminer quels systèmes ont été utilisés contre le Boeing malaysien".
5. Est-ce que Kiev peut fournir à une commission internationale les données réelles d’un contrôle objectif sur les mouvements des avions de son  Armée de l’Air le jour de la tragédie ?
6. Pourquoi les aiguilleurs du ciel ukrainien ont-ils autorisés à des avions de faire une déviation vers le nord, dans la direction de la soi-disant opération anti-terroriste menée officiellement par  Kiev contre les gens du sud-est du pays ?
7. Pourquoi cet espace aérien, qui est de leur responsabilité, n’a pas été complètement fermé aux aéronefs civils surtout qu’il s’agit d’une zone de combat contrôlée par des radars ?
8. Est-ce vrai, comme l’affirme un contrôleur aérien d’origine espagnole en service à Kiev (menacé désormais de mort par les EuroMaidan, ndrl) que cet avion a été accompagnée par deux avions militaires ukrainiens ?
9. Pourquoi la SBU a réalisé des enregistrements d’entretiens entre l’équipage du Boeing et la tour de contrôle ukrainienne avec des données radar sans en référer à des représentants internationaux ?
10. Quelles ont été les leçons des catastrophes antérieures similaires de l’avion russe Tu -154 sur la mer Noire ? Les dirigeants de l’Ukraine jusqu’à la dernière minute avaient nié toute implication à cette tragédie, et, c’est seulement lorsque nous avons présenté des faits irréfutables que, personne n’ ignore le vrai coupable de cette tragédie.
Antonov a également noté qu’un certain nombre de déclarations d’hommes politiques de l’Ouest sur la catastrophe de la Malaysia Airlines procèdent à  la guerre de l’information contre la Russie.
Selon lui, «il est surprenant et même choquant de voir que certaines personnes à l’étranger essaient de jouer avec cette situation." "Ils essaient aujourd’hui de déterminer qui est à blâmer et nous entendons dire que c’est la Fédération de Russie, ses forces armées ou les milices dans le sud-est de l’Ukraine", a poursuivi le vice-ministre. En concluant son propos, Antonov a déclaré: "Ceci ressemble à une poursuite de la guerre de l’information, qui, depuis de nombreux mois, est déployée contre la Russie, mais nous, nous sentons les conséquences de cette guerre" .
Source:  ITAR-TASS/NG.RU/ALLAIN JULES
http://allainjules.com/2014/07/19/lukraine-piegee-vol-mh17-malaysia-airlines-moscou-pose-10-questions-a-kiev/

samedi 19 juillet 2014

Le dossier du Boeing 777 de Malaysia Airlines. (suite) 19 juillet 2014






Le comité international d’enquête se met en place


Une délégation de 131 experts malaisiens est arrivée samedi à Kiev pour aider les spécialistes ukrainiens à élucider les circonstances de l'accident du vol MH17 de la compagnie Malaysia Airlines.

Les représentants des organisations internationales, notamment de l’OSCE, sont en train de travailler avec le Service de sécurité ukrainienne (SBU) pour enquêter sur les causes de l’écrasement de l’avion malaisien.

Les employés de service des sauvetages de l’Ukraine ont commencé à recueillir les restes des personnes tuées dans l’écrasement.

Des réponses à des questions sont attendues

Le ministère russe de la Défense fait remarquer  que l'itinéraire de vol du Boeing malaisien le faisait passer au-dessus de la zone du pilonnage de plusieurs batteries de défense aérienne ukrainiennes.

Les autorités ukrainiennes déclarent qu'elles n'ont aucun rapport avec ce qui s'est passé. Le vice-ministre russe de la Défense exhorte les forces armées ukrainiennes de fournir aux experts internationaux les documents concernant le nombre de missiles air-air et sol-air des systèmes antiaériens enregistrés.

Il demande également, que Kiev commente l’information d’un aiguiseur espagnol qui se réfère à deux avions militaires qui se trouvaient près du Boeing 777, trois minutes avant qu’il disparaisse.

Des interrogations sans réponse

Comment expliquer que la vidéo présentant les miliciens indépendantistes comme les auteurs de l’attaque du Boeing 777 a été réalisée une journée avant que ne se produise l’écrasement de l’avion malaisien ?

Une information surprenante montre que le trajet suivi par cet avion, qui assure tous les jours la ligne Amsterdam – Kuala Lumpur, a été étrangement modifié justement le jour de la tragédie, le faisant passé juste au-dessus des zones de combat.

La réponse à cette modification de la trajectoire du vol  serait simple si l’Ukraine publiait l’enregistrement du contrôle de trafic aérien de la tour. Ce ne sera toutefois pas le cas puisque les services de sécurité de l’Ukraine ont confisqué les enregistrements du contrôle du trafic aérien du Jet malaisien.


Une histoire à suivre

Oscar Fortin

Le 19 juillet 2014

vendredi 18 juillet 2014

LE DRAME DE L’ÉCRASEMENT DU BOEING 777 DE MALAISIE


(un bref relevé de presse)



À peine quelques heures après que s’est produite cette tragédie, les émissions spéciales d’information se multiplient pour pointer du doigt celui ou ceux que l’on voudrait bien voir comme auteurs d’un tel crime.

Une lecture matinale de diverses agences et réseau d’information me permet de dégager un certain nombre de faits que je soumets à ceux et à celles qui s’intéressent à ce drame qui a coûté la vie à plus de 283 passagers auxquels il faut ajouter 15 membres d’équipage.

Quelques faits

1. Selon l’aiguilleur du ciel espagnol qui gérait le vol de l’avion de Malaysia Airlines, des avions militaires ont croisé le Boeing trois minutes avant sa disparition des radars. À peine avait-il disparu que les autorités de Kiev annonçaient qu’il s’était écrasé. Il se demande alors comment ont-elles su si vite qu’il s’agissait d’un écrasement.

2. L’avion présidentiel russe, avec à son bord le président Poutin, de retour de sa tournée latino-américaine, devançait de 37 minutes sur la même trajectoire le Boeing 777 de Malaysia Airlines. L’avion présidentiel passa à 12 : 21 GMT au même point où est disparu des radars l’avion malaisien 37 minutes plus tôt, soit à 11 : 44 GMT.

Certains se demandent si la véritable cible n’était pas l’avion du président russe. Il y aurait eu de la part des auteurs une erreur de perception, confondant l’avion malaisien avec celui du président russe.

Un sujet qui fera jaser pendant encore longtemps.

3. Le procureur général d’Ukraine, Vitali Larema, dément la prise par les miliciens de systèmes Bouk et S-300, pouvant atteindre des cibles à plus 10  kilomètres d’altitudes.

Cette déclaration met un terme aux spéculations voulant que les miliciens aient mis la main sur certains de ces missiles pouvant atteindre des cibles à plus 10 kilomètres, altitude de vol du Boeing 777 de Malaysia Airlines.

4. La Russie confirme que les moyens de la défense antiaérienne russe  n’étaient pas actifs dans les zones frontalières de la Russie avec l’Ukraine ce 17 juillet, et  que les Forces aériennes de Russie n’ont effectué aucun vol ce jeudi.

5.  Les pièces recueillies par les insurgés sur les lieux de l’écrasement de l’Avion 777  (cartes mémoires flash, cartes mémoires d’appareils photo, boîtes noires) seraient remises aux experts désignés aux fins d’enquêtes


Une histoire à suivre. Quelque part, il y a anguille sous roche.

Oscar Fortin

Québec, le 18 juillet 2014