lundi 28 novembre 2016

LORSQUE FIDEL ASSUME SA PROPRE DÉFENSE


LES MARIONNETTES DE NOTRE MONDE  ONT DE QUOI ROUGIR 





Fidel vient de rendre l’âme en ce 25 novembre 2016.  Pour ceux et celles qui ont connu et continuent de connaître cet homme exceptionnel, sa mort physique représente la perte d’un être cher qui aura témoigné, jusqu’à la toute fin, des motifs profonds de ses engagements révolutionnaires. Il n’aura retenu rien pour lui, mais tout pour son peuple et les peuples du monde en lutte pour leur libération des pouvoirs coloniaux et impériaux, en marche, pour transformer en réalité l’avènement d’un monde de justice, de vérité, de solidarité inconditionnelle à l’endroit des plus démunis et sans défense.

Pour les adversaires d’un tel projet qui va au-delà des paroles et qui prend de plus en plus forme dans les pays en quête de liberté et d’indépendance, ce Fidel Castro ne peut être qu’un monstre sanguinaire, sans âme ni conscience, qui se nourrit du sang de son peuple et de ceux du monde. Il suffit de faire le tour des grands titres de nos médias système où le mot journaliste se transforme en agent de propagande pour constater que ce prophète des temps modernes n’est rien de plus qu’un dictateur sanguinaire, un manipulateur qui s’est enrichi au détriment de son peuple. Je vous fais grâce de tous ces titres que nos médias système alignent à la Une de leurs pages principales et  que nos journalistes, se considérant toujours comme des spécialistes de l’information, commentent, les larmes aux yeux, sans analyse et sans exemple, ces crimes dont on le rend responsable.

Lorsque je lis  ces soi-disant journalistes, aussi sensibles au sang versé d’innocentes victimes, je me demande où ils étaient lorsque les États-Unis et ses alliés faisaient de millions d’innocentes victimes en Irak, en Afghanistan, en Libye et maintenant en Syrie avec l’aide et la collaboration de mercenaires et de terroristes. Où sont-elles ces larmes qui crient au scandale devant autant de crimes ? Que sont devenus ces peuples libérés par les États-Unis et ses alliés dont ils sont si fiers ? Ces peuples ont-ils retrouvé la liberté promise, les systèmes d’éducation et de santé indispensables à leur développement ? Rien de tout cela n’est à l’horizon. C’est la destruction d’États et l’asphyxie de peuples entiers.  Ces journalistes système parlent de Fidel comme d’un dictateur sanguinaire, mais il ne leur vient pas à l’esprit de parler de l’Empire comme de l’une des dictatures les plus cruelles que connaît notre monde.  L’Empire n’a fait que semer morts et désolation. Tous ces crimes de l’empire n’intéressent pas nos journalistes, pourtant si sensibles aux crimes, non analysés et non circonstanciés, de Fidel.

Il est vrai que Fidel a pris le chemin de la Révolution armée, une fois qu’il a pris conscience que la voie démocratique lui était fermée. Effectivement, quelques mois avant la tenue d’élections auxquelles Fidel allait se présenter comme candidat à la présidence de Cuba, Batista, l’homme de main de Washington, réalise un coup d’État et reporte les élections prévues pour juin 1952, fermant ainsi la porte à la voie démocratique. Ce fut le signal de départ pour ces jeunes amants de la justice et des libertés démocratiques de prendre le chemin de révolution.  Nos journalistes système parlent très peu de ce coup d’État de Batista à  quelques mois d’élections générales.

Le 26 juillet 1953, alors âgé de 25 ans, Fidel avec ses 150 compagnons, attaquèrent la Caserne de la Moncada. Plusieurs perdirent la vie et plusieurs autres dont lui-même furent fait prisonniers.  C’est dans le cadre de ces années de prison qu’il nous faut comprendre cette intervention historique de Fidel, assurant lui-même sa propre défense devant ces juges qui devaient décider si oui ou non il serait libéré. Son discours la mesure de l’homme qu’il était et qu’il a toujours été. Je reproduis ces quelques extraits qui nous révèlent mieux que tout la trempe de l’homme et l’humanité dont il était capable. Il est important que le monde sache et que nos journalistes système en prennent bonne note.  Le moment est bien choisi pour en faire le rappel.

« Je vous avertis que tout ne fait que commencer. Si dans vos âmes il y a encore un brin d’amour pour la patrie, pour l’humanité, pour la justice, alors écoutez-moi avec attention. Je sais que vous allez me contraindre au silence pendant de nombreuses années. Je sais que vous ferez tout en votre pouvoir pour cacher la vérité. Je sais que la conspiration contre moi visera à ce que je passe à l'oubli. Mais ma voix ne s’éteindra pas pour autant : elle prend toujours plus de force dans ma poitrine lorsque je me sens seul et elle apporte à mon cœur toute la chaleur que lui nient les âmes lâches.

Lorsque vous jugez un accusé pour vol qualifié, Honorables Juges, vous ne lui demandez pas combien de temps il est sans travail, combien d'enfants il a, quels jours de la semaine il a mangé et ceux où il n’avait rien à manger. Vous ne vous préoccupez pas du tout des conditions sociales de l'environnement dans lequel il vit. Vous les envoyez en prison sans plus de considération. Par contre, vous ne voyez pas les riches qui mettent le feu à leur commerce et à leur boutique pour réclamer des polices d’assurance, même si, dans ces feux, des êtres humains y périssent. Ils ont suffisamment d’argent pour payer des avocats et corrompre les juges. Vous envoyez en prison le malheureux qui vole parce qu’il a faim, mais aucun, des centaines de voleurs qui s’emparent de millions à l'État, ne passera une seule nuit derrière les barreaux. Vous mangez avec eux à la fin de l’année dans quelque lieu aristocratique et ils ont ainsi votre respect.

Je terminerai ma plaidoirie d'une manière peu commune à certains magistrats en ne demandant pas la clémence de ce tribunal. Comment pourrais-je le faire alors que mes compagnons subissent en ce moment une ignominieuse captivité sur l'île des Pins ? Je vous demande simplement la permission d'aller les rejoindre, puisqu'il est normal que des hommes de valeur soient emprisonnés ou assassinés dans une République dirigée par un voleur et un criminel. Condamnez-moi, cela n'a aucune importance. L'histoire m'absoudra.  »

Qui de nos hommes et femmes politiques auraient ce courage et cette profondeur morale pour assumer de pareils propos  en de telles circonstances.  Je pense que nous y gagnerons tous et toutes à relire ces propos de ce jeune avocat, devenu révolutionnaire, suite au coup d’État provoqué par Batista. Les droits du peuple et sa libération de l’esclavage, la reprise en main de son destin et la conquête de ses institutions sont des objectifs qui ont inspiré Fidel et inspirent toujours ses compagnons de lutte.

Si tout a été dit et redit contre Fidel, ces quelques mots de son intervention devant la justice de Batista suffisent à démontrer le vide et la mauvaise foi de toute cette propagande anticastriste. Les peuples et les personnes de bonne volonté savent reconnaître l’authenticité et le vrai chez les personnes d’honneur. Fidel en est un exemple qui continuera de vivre dans le cœur et l’esprit de  nombreux peuples. N’en déplaise à ses détracteurs.


Oscar Fortin

Le 28 novembre 2016


dimanche 27 novembre 2016

DE QUEL DICTATEUR PARLE-T-ON ?







Donald Trump, suite au décès de Fidel Castro, y est allé d’une déclaration, faisant de ce dernier un dictateur brutal qui a opprimé son peuple et, du même souffle, s’est déclaré disposé à tout faire pour contribuer à la liberté du peuple cubain. Par cette déclaration, il démontre que sa connaissance de l’histoire de la Révolution cubaine repose avant tout sur le formatage véhiculé par une presse qui cadre avant tout avec les grands objectifs qui sont à la base de l’embargo économique, politique et social qui dure depuis plus de 56 ans.

Pour comprendre Fidel Castro et les luttes de la Révolution cubaine, il faut prendre en compte cet embargo qui lui fut imposé, depuis plus de 54 ans, par tous les présidents des États-Unis, allant de Dwight Eisenhower à Obama. Cet embargo constitue une entrave majeure à la souveraineté du peuple cubain et à sa liberté de promouvoir le développement économique qui réponde à ses aspirations. Si le futur président des États-Unis veut vraiment tout faire pour contribuer à la liberté du peuple cubain, il devra commencer par mettre fin à cet embargo dès sa prise en charge de la Présidence, et à dédommager ce peuple des dommages économiques qui en ont résulté. Voici en quoi consiste cet embargo.

« Le 6 avril 1960, Lester D. Mallory, sous-secrétaire d’État adjoint aux Affaires interaméricaines affirma que “la majorité des Cubains soutenait Castro” et qu’il “n’existait pas une opposition politique effective”, en ajoutant que “le seul moyen prévisible de réduire le soutien interne passait par le désenchantement et le découragement basés sur l’insatisfaction et les difficultés économiques (…) Tout moyen pour affaiblir la vie économique de Cuba doit être utilisé rapidement (…) : refuser de faire crédit et d’approvisionner Cuba pour diminuer les salaires réels et monétaires dans le but de provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement.”

La mise en place de cet embargo s’est faite de façon dictatoriale de la part des dirigeants étasuniens sans aucune consultation du peuple et en totale violation du droit international. Parler de Castro comme d’un dictateur sans parler de la dictature de l’Empire qui se donne tous les droits sur les peuples, ça sonne plutôt faux. Qu’on pense à toutes ces interventions antidémocratiques en Amérique latine et ailleurs dans le monde pour y imposer la dictature de ses intérêts sans passer par les instances des Nations Unies pour y résoudre les litiges.

Fidel Castro et le peuple cubain ont pu survivre aux attaques militaires de la Baie des Cochons, à l’embargo économique et à toutes ces activités clandestines, dirigées par la CIA et des médias de propagande en vue de discréditer le régime et de provoquer des soulèvements.

Si Donald Trump a fait référence, à maintes reprises, lors de sa campagne électorale, qu’il n’appartenait pas aux États-Unis de résoudre les problèmes des autres pays, il aura une occasion en or de laisser au peuple cubain la responsabilité de résoudre ses propres problèmes sans les irritants d’un embargo qui fait tout pour qu’il ne puisse y arriver. Le jour où le peuple cubain et ses dirigeants n’auront plus ces forces occultes qui cherchent par tous les moyens à provoquer le désenchantement et le découragement basés sur l’insatisfaction et les difficultés économiques, le monde pourra alors découvrir ce que ce peuple peut faire de ses ressources et de ses solidarités.

Si M. Trump donne suite à son intention de s’occuper, d’abord et avant tout, des problèmes de son propre pays, laissant aux autres de résoudre leurs propres problèmes, il rendra un grand service à l’humanité et à de nombreux peuples de la terre.

« 7) Enfin, Trump estime qu’avec son énorme dette souveraine, l’Amérique n’a plus les moyens d’une politique étrangère interventionniste tous azimuts. Elle n’a plus vocation à garantir la paix à n’importe quel prix. Contrairement à plusieurs responsables de son parti, et tirant les leçons de la fin de la guerre froide, il veut changer l’OTAN : « Il n’y aura plus – affirme-t-il  de garantie d’une protection automatique des Etats-Unis envers les pays membres de l’OTAN. »

Avec Cuba, s’il veut libérer le peuple, qu’il mette fin à toutes ces entraves qui lui rendent la vie impossible. Qu’il mette un terme, une fois pour toutes, à tous ces irritants au développement économique de Cuba et de son peuple.

Sachant le peuple des États-Unis particulièrement croyant et proche de la foi hébraïque et chrétienne, je me permets de terminer avec ce passage du prophète Isaïe qui ne saurait les laisser indifférents.

“Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, et qui joignent champ à champ, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace, et qu’ils habitent seuls au milieu du pays! Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume; Qui justifient le coupable pour un présent, et enlèvent aux innocents leurs droits! Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, et à ceux qui transcrivent des arrêts injustes pour refuser justice aux pauvres, et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple, pour faire des veuves leur proie, et des orphelins leur butin! ” (Is.5-10)

Je pense que cette déclaration d’Isaïe garde encore toute son actualité et que beaucoup d’éléments de son contenu rejoignent les grands principes de la Révolution cubaine.

Oscar Fortin
Le 27 novembre 2016

samedi 26 novembre 2016

FIDEL: PROPHÈTE POUR NOTRE TEMPS



NOTE: EN AOÛT DE CETTE ANNÉE, J'AVAIS ÉCRIT UN TEXTE POUR MARQUER LE 90è ANNIVERSAIRE DE FIDEL. EN APPRENANT SON DÉCÈS CE MATIN J'AI PENSÉ LE PARTAGER DE NOUVEAU AVEC VOUS. J'AI MIS EN RÉFÉRENCE AU BAS DE CE TEXTE LES AUTRES ÉCRITS SUR CET HOMME QUI ONT FORME AU COURS DES ANNÉES.

L’histoire de l’humanité est sillonnée de ces hommes et de ces femmes qui rappellent par leurs actions et leurs discours les voies à suivre pour que les personnes et les peuples retrouvent la voie du respect et de la dignité. Cette voie est celle de la justice, de la vérité, de la solidarité, de l’éducation, de la santé et du bien-vivre. Elle est tout à l’inverse de celle de l’empire qui repose avant tout sur la cupidité et le pouvoir du plus fort. Le mensonge, la manipulation, les guerres et la justice à deux poids deux mesures en sont les principaux ingrédients.  Pas surprenant que les prophètes qui en dénoncent l’ignominie ne soient pas les bienvenus dans ce monde où le Veau d’or trône sur tous les autels. Voici ce que proclamait le prophète Isaïe, sept cent ans avant Jésus-Christ :

"Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, et qui joignent champ à champ, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace, et qu'ils habitent seuls au milieu du pays ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume; Qui justifient le coupable pour un présent, et enlèvent aux innocents leurs droits ! Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, et à ceux qui transcrivent des arrêts injustes pour refuser justice aux pauvres, et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple, pour faire des veuves leur proie, et des orphelins leur butin ! "(Is.5-10)

Ces paroles du prophète Isaïe trouvent leur écho dans les discours et les actions de Fidel. Ce n’est pas pour rien que toutes les forces de l’Empire en ont fait un ennemi à abattre. Les 635 tentatives d’assassinat dont il fut la cible parlent par elles-mêmes.

Le peuple cubain, avec à sa tête Fidel Castro, a su renverser le dictateur Batista, redistribuer les terres à ceux qui la cultivent, résister depuis plus de 57 ans à un blocus économique dont le principal objectif est de rendre la vie du peuple difficile pour qu’il se retourne contre Fidel.

« Le 6 avril 1960, Lester D. Mallory, sous-secrétaire d’État adjoint aux Affaires interaméricaines affirma que « la majorité des Cubains soutenait Castro » et qu’il « n’existait pas une opposition politique effective », en ajoutant que « le seul moyen prévisible de réduire le soutien interne passait par le désenchantement et le découragement basés sur l’insatisfaction et les difficultés économiques (…) Tout moyen pour affaiblir la vie économique de Cuba doit être utilisé rapidement (…) : refuser de faire crédit et d’approvisionner Cuba pour diminuer les salaires réels et monétaires dans le but de provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement. »

Voilà ce qu’est l’esprit de l’Empire : empêcher par tous les moyens que le peuple cubain s’affranchisse du pouvoir impérial et devienne pour les autres peuples d’Amérique et d’Afrique un exemple à suivre. Tout ce qu’il y a de médias sous contrôle de l’Empire a été mis à contribution pour transformer Fidel Castro en un dictateur sanguinaire, en un multimilliardaire qui trahissait son peuple et agissait à l’encontre de ce qu’il proclamait.

En dépit de toutes ces campagnes de dénigrement, de sabotage, d’embargo économique, Fidel et son peuple sont toujours là. L’éducation a transformé ce peuple d’analphabètes en un peuple qui a franchi les frontières du savoir. Le système de santé dont bénéficient les Cubains est l’un sinon le meilleur au monde. Ceci dit, les tentations du Veau d’or sont toujours présentes et les moyens pour détourner le peuple de sa révolution ne manquent pas.

Fidel vit  dans une petite résidence à La Havane qui n’a rien de comparable   avec les châteaux que seuls les milliardaires peuvent se payer. C’est là qu’il y reçoit les visiteurs étrangers qui souhaitent le rencontrer.

Bon 90e   anniversaire, Fidel, et merci pour cette vie consacrée à rendre l’humanité encore toujours plus humaine et solidaire.

Oscar Fortin
Le 13 août 2016



Je vous laisse en références les textes écrits antérieurement à l’occasion de l’anniversaire de Fidel.











mercredi 23 novembre 2016

"LES ARMÉES SECRÈTES DE L'OTAN"

UNE HISTOIRE CACHÉE DE NOS DÉMOCRATIES OCCIDENTALES


Je me permets de porter à votre attention  un documentaire qui, loin de verser dans le complotisme,  nous révèle, à base de  faits, le rôle joué par l’OTAN dans la défense de l’Europe, mais aussi la lutte contre tout ce qui peut ralentir l’avènement d’un nouvel ordre mondial, entièrement sous contrôle de l’État profond existant. Pour comprendre la nature de cet État  profond, je recommande les ouvrages de Peter Dale Scott dont voici trois de ces commentaires portant sur cet État profond.

Le supramonde : « Le royaume de la société riche et privilégiée, qui est le théâtre d’une influence efficace exercée sur le gouvernement par le pouvoir privé, bien que le supramonde ne soit pas institutionnalisé ni autorisé formellement à exercer une telle influence. Il inclut (1) ceux dont l’influence s’exerce à travers leur richesse, qu’elle soit administrée personnellement ou plus traditionnellement par le biais de fondations exonérées d’impôts et les projets qu’elles soutiennent, et (2) les représentants des premiers. [...] »29


L'État profond : "L'influence du surabonde s'exerce sur le gouvernement des États-Unis à travers un milieu confidentiel et restreint qu'il appelle l'« État profond ». Ce dernier n'est pas une institution formelle, ni une équipe secrète, mais plutôt un cercle de contacts de haut niveau, souvent personnels, où le pouvoir politique est susceptible d'être dirigé par des gens très riches [...]. J'appelle ces gens,"

La Route vers le nouveau désordre mondial : "titre d’un livre qui analyse sous un angle critique plus de 50 années de politique étrangère des États-Unis. Selon l'auteur, cette politique étrangère — lorsqu'il est question de terrorisme, d'opérations clandestines ou de trafic de drogue — est principalement élaborée en secret, ce qui entraîne l'implication des services américains dans des opérations illégales souvent contraires à la sécurité nationale des États-Unis. Ainsi, d'après l'auteur, ces politiques échappent au contrôle du Congrès des États-Unis et aux mécanismes d'équilibre des pouvoirs, et ont parfois des incidences majeures sur l'Histoire contemporaine : augmentation du trafic de drogue global depuis l'après-guerre ; transformation progressive de l’Asie centrale en un vivier de l’islamisme, de la culture du pavot et du trafic d’héroïne, essentiellement par l'action coordonnée de l'InterServices Intelligence pakistanaise, de la CIA et des renseignements extérieurs saoudiens dans les années 1980-1990 (à travers le Programme afghan)35 ; renforcement des réseaux terroristes transnationaux, comme le Maktab al-Khadamāt, afin de remplir des objectifs secrets de politique étrangère (recrutement et entraînement des djihadistes durant la Guerre d'Afghanistan (1979-1989) ou la Guerre de Bosnie-Herzégovine)36,37,38."

Le documentaire qui suit nous fait découvrir tout ce monde caché par nos politiciens et nos médias système en levant le voile sur ce dernier. À vous d’en juger.





Oscar Fortin
Le 23 novembre 2016