mercredi 27 avril 2022

Président de la Russie Vladimir Poutine à Monsieur le secrétaire général de l’ONU Gutteres

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Président de la Russie Vladimir Poutine : Monsieur le secrétaire général de l’ONU Gutteres

Je suis très heureux de vous voir.

La Russie, en tant que membre fondateur de l’ONU et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a toujours soutenu cette organisation universelle. Nous croyons qu’elle n’est pas seulement universelle, mais unique en son genre : il n’y a pas d’autre organisation de ce genre dans la communauté internationale. Et nous soutenons fermement les principes sur lesquels il est basé, nous avons l’intention de le faire à l’avenir.

Pour nous, les maximes de certains de nos collègues sonnent un peu étranges lorsqu’ils parlent d’un monde fondé sur des règles. Nous pensons que la règle de base est la Charte des Nations unies et les autres documents adoptés par cette organisation, et non des documents rédigés par quelqu’un pour lui-même ou pour garantir ses intérêts.

Nous sommes également surpris de voir certaines des déclarations de nos collègues selon lesquelles quelqu’un dans le monde est exclusif ou revendique des droits exclusifs, car la Charte des Nations unies stipule que tous les participants à la communauté internationale sont égaux les uns aux autres, quel que soit leur pouvoir, taille et situation géographique.

Je pense que cela ressemble à ce que nous avons écrit et dit dans la Bible : tous les gens y sont égaux. Nous retrouverons sûrement la même chose dans le Coran et dans la Torah. Tous les hommes sont égaux devant le Seigneur. Par conséquent, il semble très étrange de penser que quelqu’un revendique une sorte d’exclusivité. Eh bien, nous vivons dans un monde complexe, donc nous partons du fait qu’il y a ce qui est vraiment, nous sommes prêts à travailler avec tout le monde.

Bien sûr, l’ONU a été créée à un moment donné pour résoudre des crises aiguës, elle a connu différentes périodes de son développement, et il y a encore quelques années, on entendait dire qu’elle était dépassée, qu’elle n’était plus nécessaire. Cela s’est produit dans les moments où cela empêchait quelqu’un d’atteindre ses objectifs sur la scène internationale. Nous avons toujours dit qu’il n’y a pas d’organisation universelle telle que l’ONU, et nous devrions chérir les structures qui ont été créées après la Seconde Guerre mondiale précisément pour résoudre les différends.

Je suis conscient de vos inquiétudes concernant l’opération militaire russe dans le Donbass et en Ukraine. Je pense que cela va être au cœur de notre conversation d’aujourd’hui.

À cet égard, je voudrais simplement souligner que tout le problème est survenu après le coup d’État qui a eu lieu en Ukraine en 2014. C’est une évidence. Vous pouvez l’appeler comme vous voulez et vous pouvez avoir des préférences pour ceux qui l’ont fait, mais c’est vraiment un coup d’État anticonstitutionnel.

Après cela, une situation s’est produite avec l’expression de la volonté des habitants de Crimée et de Sébastopol, qui ont agi presque de la même manière que les personnes qui vivaient et vivaient au Kosovo l’ont fait à un moment donné : ils ont décidé de l’indépendance, puis se sont tournés vers nous avec une demande d’adhésion à la Fédération de Russie. La seule différence est qu’au Kosovo, une telle décision sur la souveraineté a été prise par le parlement, et en Crimée et à Sébastopol – lors d’un référendum national.

Il y avait aussi un problème dans le sud-est de l’Ukraine, où les habitants de plusieurs territoires – deux, au moins deux, sujets ukrainiens à l’époque – n’étaient pas d’accord avec le coup d’État et ses résultats. Mais ils ont été soumis à de très fortes pressions, notamment par des opérations militaires de grande envergure avec l’utilisation d’avions de combat et de matériel militaire lourd. C’est ainsi que la crise est née dans le Donbass, au sud-est de l’Ukraine.

Comme vous le savez, après une autre tentative infructueuse des autorités de Kiev pour résoudre ce problème par des moyens militaires, nous sommes arrivés à la signature d’accords dans la ville de Minsk, appelés accords de Minsk. C’était une tentative de règlement pacifique de la situation dans le Donbass.

Malheureusement pour nous, pendant huit ans, les gens qui y vivaient, d’abord, se sont retrouvés dans un blocus, et les autorités de Kiev ont publiquement annoncé qu’elles organisaient un blocus de ces territoires. Ils n’ont pas hésité à le faire et ils ont dit : c’est un blocus, même s’ils ont d’abord refusé de le faire. Et ils ont continué à exercer une pression militaire.

Dans ces conditions, après que les autorités de Kiev ont annoncé publiquement – je tiens à le souligner, publiquement – par l’intermédiaire des hauts fonctionnaires de l’État qu’elles n’avaient pas l’intention de mettre en œuvre les accords de Minsk, nous avons été contraints de reconnaître ces États comme indépendants et autonomes afin de arrêter le génocide des personnes qui vivent dans ces territoires. Je le répète encore une fois : il s’agit d’une mesure forcée pour arrêter la souffrance des personnes qui vivent dans ces territoires.

Malheureusement, nos confrères de l’Ouest ont préféré ne pas remarquer tout cela. Et après que nous ayons reconnu leur indépendance, ils se sont tournés vers nous avec une demande de leur fournir une assistance militaire en rapport avec le fait qu’ils sont soumis à une pression militaire, une agression militaire. Et conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies, section sept, nous avons également été contraints de le faire en lançant une opération militaire spéciale.

Je voudrais vous informer que malgré le fait qu’une opération militaire est en cours, nous espérons toujours que nous pourrons parvenir à des accords sur la voie diplomatique. Nous négocions, nous ne les abandonnons pas.

D’ailleurs, lors des pourparlers d’Istanbul – et je sais que vous venez d’y aller, j’ai parlé avec le président Erdogan aujourd’hui -, nous avons réussi à faire une percée assez sérieuse. Parce que nos collègues ukrainiens n’ont pas associé les exigences de la sécurité internationale de l’Ukraine à un concept tel que les frontières internationalement reconnues de l’Ukraine, mettant la Crimée, Sébastopol et les républiques nouvellement reconnues du Donbass hors de portée, mais avec certaines réserves.

Mais, malheureusement, après avoir conclu ces accords et après nos intentions, à mon avis, assez clairement démontrées de créer des conditions favorables à la poursuite des négociations, nous avons été confrontés à une provocation dans le village de Bucha, provocation à laquelle l’armée russe n’a rien à voir. On sait qui l’a fait, on sait qui a préparé cette provocation, par quel moyen, quel genre de personnes y ont travaillé.

Et la position de nos négociateurs ukrainiens sur la poursuite du règlement a radicalement changé par la suite : ils se sont écartés de leurs intentions antérieures de mettre de côté les questions de garantie de la sécurité du territoire de la Crimée, de Sébastopol et des républiques du Donbass. Ils y ont tout simplement renoncé et dans leur projet d’accord sur cette question, qui nous a été soumis, ont simplement indiqué dans deux articles que ces questions devaient être résolues lors d’une réunion des chefs d’État.

Il est clair pour nous que si nous les portons au niveau des chefs d’État sans les résoudre au préalable au moins dans le cadre du projet d’accord, il est clair pour nous qu’ils ne seront jamais résolus et ne seront pas résolus. Dans ce cas, nous ne pouvons tout simplement pas souscrire à des garanties de sécurité sans résoudre les problèmes territoriaux concernant la Crimée, Sébastopol et les républiques du Donbass. Néanmoins, des négociations sont en cours. Ils se déroulent désormais dans un format en ligne. J’espère que cela nous conduira à des résultats positifs.

C’est ce que j’aimerais dire d’emblée. Nous aurons sûrement de nombreuses questions liées à cette situation. On parlera peut-être d’autres sujets.

Je suis très heureux de vous voir. Bienvenue à Moscou.

source : Bruno Bertez

https://reseauinternational.net/president-de-la-russie-vladimir-poutine-a-monsieur-le-secretaire-general-de-lonu-gutteres/



jeudi 14 avril 2022

Poutine nous révèle les véritables enjeux du conflit en Ukraine, et cela vient de loin

https://reseauinternational.net/poutine-nous-revele-les-veritables-enjeux-du-confimage_print

par Dominique Delawarde.

Voici le dernier discours de Poutine du 11 avril 2022 en traduction simultanée. Il explique de manière limpide, pédagogique, avec des arguments factuels, imparables, et pour la nième fois, les raisons de l’opération spéciale russe en Ukraine.

Rien à ajouter, les FAITS avancés dans l’argumentation sont tous indiscutables. On y voit un chef d’État responsable, qui est tout sauf fou, et qui réagit, avant qu’il ne soit trop tard et après de nombreuses tentatives de résoudre pacifiquement l’affaire, à la stratégie de long terme de l’adversaire, dont nul ne devrait ignorer, aujourd’hui, les véritables objectifs. J’attends avec beaucoup d’intérêt la réaction des atlantistes forcenés et russophobes…

***

Et une longue interview du colonel US Mac Gregor, aujourd’hui conseiller militaire de Trump, qui démonte point par point le narratif médiatique occidental, et ramène un peu d’air frais, et beaucoup de vérités de coulisses, dans l’affaire ukrainienne.

Il est, hélas, réservé aux anglophone, en attendant qu’une traduction en simultané ou un sous titrage en français vienne aider les francophones (un sous titrage en anglais est possible en cliquant sur CC en bas et à droite de l’écran). Sur ce témoignage d’un officier US éminent, que j’ai connu personnellement et fréquenté pendant plusieurs années, j’attends également avec sérénité la réaction des atlantistes forcenés et russophobes…

Bonne séance d’information alternative.

Dominique Delawarde


mercredi 13 avril 2022

LA RUSSIE N’EST PAS SEULE


 



 

Pour la majorité des croyants de l’Occident, la Russie incarne le diable et est à la source des conflits qui divisent les peuples entre eux. Ses dirigeants sont considérés, sans âme et sans conscience, comme c’est le cas, selon ces derniers, de l’actuel Président Vladimir Poutine. Il suffit d’entendre les qualificatifs que lui attribue l’actuel président des Etats-Unis, le catholique Joe Biden : « assassins, boucher, tueur, pas digne d’être président, génocide et encore davantage… »

 


La Russie fut pourtant le choix de la Vierge de Fatima qui demanda, lors de ses apparitions aux jeunes voyantes (Jacinthe, Lucie, François) que son cœur immaculée de Fatima soit consacré à la Russie. Cela se passa en entre le 13 mai et le 13 octobre 1917. Une histoire qui s'est prolongée tout au long des années et du siècle qui allait suivre. Plusieurs d'entre nous se souviendront des trois secrets de Fatima que les Papes donneraient à connaître selon les prescriptions données par la Vierge aux jeunes voyants, devenus plus tard des adultes.a

https://fr.wikipedia.org/wiki/Apparitions_mariales_de_Fátima

 

Ce n’est, toutefois, que le 5 mars 2022, que cette demande de la Vierge de Fatima fut exécutée, selon sa propre volonté. Ce fut l’actuel pape François qui procéda à cette consécration du cœur immaculée de la Vierge de Fatima à la Russie d’aujourd’hui. L’évènement se réalisa au moment même où la guerre entre l’Ukraine et la Russie faisait rage. 


De quoi nous interpeler,  nous, chrétiens de cet Occident, dirigés par les Etats-Unis d’Amérique, la puissance dominante de notre monde : pourquoi la Russie et non les Etats-Unis d’Amérique? Il faut croire que la Vierge de Fatima, la mère de Jésus avait ses raisons et à nous d’en comprendre les  motifs. Sa puissance est telle qu’elle a fait danser le soleil devant une foule de 70 000 personnes. De quoi pour y croire.

 

https://www.lefigaro.fr/sciences/2017/05/13/01008-20170513ARTFIG00121-l-enigme-de-la-danse-du-soleil-a-fatima-peut-elle-s-expliquer-par-la-science.php

 

Selon les pouvoirs dont elle dispose, il faut croire qu’elle sait lire dans l’histoire de chacun des peuples et qu’elle sait en discerner les avenants et aboutissants. Au delà de son regard sur la Russie, elle a également un regard sur la toute puissante Amérique, dominée et dirigée par l’empire des Etats-Unis. Ce dernier se situe au dessus du Droit international et agit selon ses propres intérêts. Elle est au fait des guerres menées par ce dernier et des motifs qui l’inspirent. Que ce soit en Amérique latine ou au Moyen Orient ou encore en Asie où en Afrique, le motif principal repose, à la fois sur les richesses possibles et aussi sur les ennemis potentiels, visant l’abolition de son empire. Tout est centré sur lui-même et pour lui-même.

 

On ne peut, devant la Vierge de Fatima, se permettre de raconter n’importe laquelle histoire. Cette personne de l’autre monde voit en chacun et  chacune de nous le vrai qu’il y a et le faux qu’on y met. Il n’y a pas de place pour faire valoir le faux positif en pensant qu’elle ne s’en rendra pas compte. Le vrai est perçu dans son essence tout comme le faux dans son néant.

 

La Russie promue par Vladimir Poutine est celle d’un monde multipolaire, où peuples et nations s’enrichissent mutuellement par leurs différences. Un monde que l’on qualifie de multipolaire par rapport au monde présent, dominé par l’empire, qualifié d’unipolaire.

 

Tout semble indiqué que la multipolarité qui met en évidence la richesse diversifiée de chaque personne, de chaque peuple, de chaque nation constituent un patrimoine qui enrichit l’Humanité entière et répond mieux au destin qui nous est réservé.

 

Il est bien possible que la Vierge de Fatima s’y retrouve plus confortable, pour un tel projet, avec la Russie  de Poutine qu’avec l’Amérique de Biden.

 

Les projets du fils de Marie, Jésus le ressuscité, demeurent insondables tout en allant dans le sens d’un Ciel nouveau et d’une terre nouvelle, comme nous l’enseigne l’Apocalypse.

 

Brève conclusion

 

Gens de bonne foi que nous sommes pour la grande majorité, nous nous retrouvons dans un dilemme où nous n’arrivons plus à discerner ce qui peut être vrai de ce qui peut être faux. Nous sommes soumis à de l’information qui répond davantage aux intérêts de ceux qui la dirigent que de la vérité  qui peut nous nourrir. L'avenir nous dira jusqu'où ce rêve de la multipolarité  rejoindra Peuples et Nations dans le cadre D'UN NOUVEL ORDRE MONDIA..


https://www.legrandsoir.info/des-responsables-americains-admettent-qu-ils-sont-litteralement-en-train-de-mentir-au-public-a-propos-de-la-russie.html  

Oscar fortin


13 avril 2022

lundi 11 avril 2022

Un regard actualisé de la Semaine sainte

 


 

Au delà des cérémonies et des personnages, mis en évidence, il y a le quotidien de nos vies qui n’échappe pas à ce vécu de la semaine sainte.

 

Ce rappel de l’histoire ne remonte pas seulement à la dernière cène de Jésus  avec ses apôtres au cénacle, ni à son entré triomphale sur un âne à Jérusalem. Elle remonte à quelques semaines préalables où il fait des rappels importants  aux scribes, aux pharisiens et grands prêtres de l’époque (Mt. 23, 1-33) dont nous connaissons  la semonce qu’il leur a faite : entre autres : 


«  Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d`ossements de morts et de toute espèce d`impuretés. »

 

Ce n’est certes pas de quoi se gagner le soutien de ces grands personnages  lorsque viendra le moment de choisir  entre Barabas et Jésus.  Une fois connue la demande de Pilate, nous savons que ces derniers se sont aussitôt mobilisés pour convaincre la foule de réclamer la libération de Barabas et la crucifixion de ce Jésus. Sans doute, une  manière, bien ressentie, de lui faire avaler ses propos à leur endroit.  Il faut croire que ce Jésus n’est pas n’importe qui et sait ce qui l’attend. Son Père est là pour le soutenir et il n’a pas deux maitres, mais il n’en a qu’un et c’est la volonté de son Père.


 Il en vient à pleurer sur Jérusalem(Luc 13, 34-35)« 34 Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l`avez pas voulu! » De quoi nous faire tous et toutes réfléchir. 


Ces prophètes et ceux qui nous sont envoyés n'arrivent pas avec une insigne sur le front qui dit "je suis prophète et envoyé de Dieu." Il nous appartient de les reconnaitre par leur mode de vie, leur liberté d'expression et leur grande humilité. Ils ne recherchent ni pouvoir ni privilège. Ce qu'ils disent et proclament sert la Vérité ainsi que la fraternité humaine. Ils mettent à l'épreuve les menteurs, les manipulateurs et les hypocrites. Ils sont souvent rejetés pour ce qu'ils sont et pour ce qu'ils disent. Ils ne sont pas  les bienvenus, leurs propos n'étant pas des leurs.


Revenons à la passion de Jésus


 

Dans les jours qui suivent, il s’en prend, cette fois, aux vendeurs du temple qui font de la maison de son Père la maison de marchands et de voleurs. C'est avec colère  qu'il les chasse du temple. 


Par contre, en compagnie de ses apôtres, à la dernière cène son langage devient plus tendre et incitatif pour que l’essentiel de sa volonté et celle de son Père soit clairement entendu et diffusé d’à travers le monde. La fraternité et l’amour des uns et des autres s’imposent comme mission fondamentale. Un appel à la solidarité humaine qui seule peut nous conduire au Père.




«Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaitront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l`amour les uns pour les autres. Simon Pierre lui dit: Seigneur, où vas-tu? Jésus répondit: Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard. Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant? « Le coq n'aura pas chanté trois fois que tu m'auras renié."

Jésus au Jardin des Oliviers   Jean 13-34

 

Ce fut alors l’angoisse, vécue, par cet homme, aux jardins des  oliviers, sachant ce qui l’attendait. Il s’en est remis à son Père, au cœur de sa vie, sachant que ce royaume du Père allait s’actualiser par la voie de l’amour, conduisant à la libération d’une Humanité, condamnée à une mort sans retour à la vie


Par sa mort sur la croix et sa résurrection, réalisée par son Père éternel, c'est l’Humanité entière qui passe d'un monde, condamné à disparaître sous les décombres des forces du mal, à un monde nouveau à la manière de Jésus Ressussité. Un monde que les forces du mal ne peuvent plus atteindre.  Ses apôtres n'en revenaient pas lorsque Marie et les autres femmes vinrent leur annoncer que Jésus, le crucifié et mort depuis trois jours, est vivant et bel et bien ressuscité. Par la suite, il s'est manifesté à ses apôtres et disciples tout au long des 40 jours qui ont suivi. Avec les disciples d'Emaus qui pleuraientt sa mort, Jésus se présenta comme l'étranger leur parlant des Écritures de l'Ancien Testament et de tout ce qui devait se réaliser. À ces paroles et au partage du pain, ils le reconnurent et crurent en lui.


Les portes nous sont ouvertes pour accéder à ce Ciel nouveau et à cette terre nouvelle. Ce monde nouveau sera dirigé par celui, devenu notre Père à tous et à toutes.


"Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n`était plus. ..." apoclaypse 21

 

Grâce à cet homme,  Jésus, l'Humanité entière aura accès à ce ciel nouveau et à cette terre nouvelle et participera à la divinité qui fera de nous les enfants du Père tout comme ce fut le cas de Jésus. L'apôtre Paul a une manière bien à lui de nous dire ces choses.


Dieu, sans tenir compte des temps d`ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu`ils aient à se repentir, 31 parce qu`il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l`homme qu`il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... 3(Acte des apôtre 17" Paroles de Paul aux Ateniens...


"C’est ce même Jésus qui a parcouru les routes de la Galilée et de Jérusalem, celui là même à qui le Père a confié le jugement auquel tous et toutes nous serons soumis.  


Dans une des dernières interventions, précédant sa passion et sa mise à mort, Jésus avait révélé à l'Humanité entière ce sur quoi elle serait jugée. Lui même sera notre juge à tous et à toutes. 


 " Croyants ou pas, ce jugement s'adressera à toutes personnes de bonne volonté et sera fondée sur cette fraternité universelle à laquelle nous aurons tous et toutes à répondre à cette question: Qu'as-tu fait de ton frère et de ta soeur?


Jugement dernier

Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d`avec les autres, comme le berger sépare les brebis d`avec les boucs; 33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. 34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde35 Car j`ai eu faim, et vous m`avez donné à manger; j`ai eu soif, et vous m`avez donné à boire; j`étais étranger, et vous m`avez recueilli; 36 j`étais nu, et vous m`avez vêtu; j`étais malade, et vous m`avez visité; j`étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t`avons-nous vu avoir faim, et t`avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t`avons-nous donné à boire? 38 Quand t`avons-nous vu étranger, et t`avons-nous recueilli; ou nu, et t`avons-nous vêtu? 39 Quand t`avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? 40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l`un de ces plus petits de mes frères, c`est à moi que vous les avez faites. 41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42 Car j`ai eu faim, et vous ne m`avez pas donné à manger; j`ai eu soif, et vous ne m`avez pas donné à boire; 43 j`étais étranger, et vous ne m`avez pas recueilli; j`étais nu, et vous ne m`avez pas vêtu; j`étais malade et en prison, et vous ne m`avez pas visité. 44 Ils répondront aussi: Seigneur, quand t`avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t`avons-nous pas assisté? 45 Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n`avez pas fait ces choses à l`un de ces plus petits, c`est à moi que vous ne les avez pas faites.46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle »

 

Dans ce jugement ne sont considérées aucune valeur matérielle pas plus que les titres de personnalités. Tout est centré sur les besoins des uns et des autres, répondant à la solidarité humaine nécessaire, laquelle conduit à la justice, à la vérité, qui bannit les mensonges et les ambitions de pouvoir et de domination au service de groupes restreints qui vivent au dépend des humbles de la terre. Les guerres auxquelles nous assistons sont rarement pour répondre aux besoins des peuples, mais aux besoins de ces puissances qui n’en ont jamais assez. 


Dans ce combat de la vie, il nous revient à tous et toutes de décoder le vrai du faux, l’ambition du service, le bien du mal, le prophète du manipulateur, etc.…

 

La foule qui assistait au jugement de Jésus a été interpellée par Pilate, leur demandant qui de Barabbas et de Jésus  voulait-elle qui soit libéré? 

 

Cette dernière, vite rejointe par les grands-prêtres, a été incitée pour que ce Jésus soit crucifié et que Barabbas soit libéré. On se souviendra du genre de discours auquel ils avaient eu droit de la part de Jésus. Rien pour le maintenir en vie.

 

« Malheur à vous sépulcres blanchis…


Tous les jours, nous avons des choix à faire entre les bons et les méchants, d’où l’importance de se méfier des manipulateurs dont les seuls objectifs sont de répondre à leurs propres intérêts. La libération de l'un devient la condamnation de l'autre.  Avec réflexion, mieux vaut voter pour le bon qui parle vrai que pour le méchant qui parle faux.

 

Aujourd’hui, les masses médias, répondant tout à la fois è ceux et celles qui en ont le contrôle, comme propriétaires et comme  État, s’imposent comme les porteurs de la vérité. 


Ici, le témoignage de hauts fonctionnaires étasuniens qui nous révèlent le mensonge et la manipulation de la vérité à des fins d'intérêts politiques.  Ce qui est vrai pour eux peut également l'être pour d'autres. D'où la nécessité de beaucoup de discernement.

 

https://reseauinternational.net/le-renseignement-americain-lui-meme-dit-que-son-renseignement-est-une-connerie/

 

 Jésus à ses disciples qui lui demandaient le chemin pour aller au Père, il leur a répondu "je suis ce Chemin qui est celui de la Vérité et de la  Vie. "


Dans ce combat de la vie il nous revient à tous et toutes de décoder le vrai du faux, l’ambition du service, le bien du mal, le prophète du manipulateur, etc.…

 

La vérité est une valeur fondamentale qu'on qualifie souvent comme étant la première victime  des guerres.


À nous d'en saisir sa véritable nature, incompatible d'avec le mensonge

       

samedi 9 avril 2022

Les véritables responsables de la guerre en Ukraine

 



La semaine sainte nous interpelle tous et toutes sur les grands enjeux de notre monde. Nous en avons un reflet avec la guerre en Ukraine, une guerre voulue par ceux-là mêmes qui en rapportent toute la responsabilité à la Russie.

 

Le 12 février 2022, Joe Biden, en communication téléphonique avec Vladimir Poutine, l’informe « qu’il y aurait des répercussions sévères et rapides » si la Russie attaque l’Ukraine. 

 

https://www.journaldemontreal.com/2022/02/12/biden-a-averti-poutine-de-repercussions-severes-et-rapides-en-cas-dattaque-de-lukraine

 

La réponse de Poutine ne se fit pas attendre. Après des mois de négociations, sans résultat, entre la Russie et les États-Unis, le Président russe donne 7 jours au Président des E.U. et ses alliés pour l’assurer, par un document officiel et contraignant, que les activités militaires de l’OTAN et de l’Ukraine ne menacent  pas la sécurité du Peuple russe. Avec cette confirmation, il n’y aurait pas de motifs pour une intervention militaire en Ukraine. Par contre, en l’absence d’une telle confirmation, Vladimir Poutine en déduirait que la guerre contre la Russie est déjà commencée et qu’il agirait le jour même, le 23 février 2022, pour protéger et défendre le Peuple russe. 

 

https://www.periodistadigital.com/cultura/religion/rel-mundo/20220122/invasion-ucrania-rusia-da-plazo-semana-eeuu-aliados-noticia-689404577625/

 

 

Joe Biden, Président des Etats-Unis, savait, le jour même, que la Russie allait passer à l’action, en Ukraine, alliée de l’OTAN, des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Dire que la Russie est à l’origine de cette guerre serait trahir la vérité. De fait, cette guerre est amorcée depuis plusieurs années et elle est confirmée par le Président des Etats-Unis qui n’a pu produire ce document, confirmant que la sécurité du Peuple russe était assurée. Pour reprendre une expression, utilisée par les Etats-Unis eux-mêmes à l’endroit du Venezuela, l’Ukraine et l’OTAN deviennent, pour la Russie, une menace à sa sécurité nationale.

 

À ce titre, l’intervention de la Russie en Ukraine se caractérise plus par une intervention de défense du Peuple russe, contre l’OTAN et l’Ukraine, que d’une intervention d’attaque et de conquête d’un État.

 

C’était mal connaître Vladimir Poutine, profondément attaché à son Peuple et chef d’État à ne pas s’écraser devant une menace, venant directement du Président des Etats-Unis, se prenant, pour ainsi dire le grand maitre du monde. 

 

Ces éléments d’information qui nous viennent les uns après les autres, nous permettent de mieux comprendre le motif, tout à fait légitime, de la Russie à se protéger et à se défendre contre tout agresseur à la sécurité nationale de son Peuple.

 

Le scandale des premiers jours de l’intervention, faisant de Poutine un assassin et un Président sans âme, seul responsable de tous les malheurs du Peuple ukrainien, s’atténue de beaucoup à partir du moment que nous savons que les Etats-Unis, l’Otan et l’Ukraine, elle-même prise en otage par ces derniers, se préparaient à envahir la Russie à travers cette plateforme toute indiquée pour atteindre rapidement la Russie.

 

Pas surprenant qu’à travers les différentes interventions militaires tant ukrainiennes que celles de la Russie qu’il y ait des « faux positifs » visant à discréditer le plus possible Poutine et la Russie. 

 

Là encore la lumière commence à se faire plus claire et les langues commencent à se délier.  Il ne faut pas être surpris que les Etats-Unis, habitués aux manipulations y faux positifs, mettent à contribution tout son savoir faire dans ce domaine. Le cas de Bucha sera vite perçu comme le fut celui de Colin Powell  avec sa fiole de produits, soi-disant chimiques et destructeurs, qu’aurait Saddam Hussein pour détruire des peuples entiers.

 

Les gens du « renseignement » américain disent à leurs sténographes de NBC News que leurs évidents mensonges sont évidemment des mensonges.

 

Les « renseignements » américains, hier comme aujourd’hui, ne sont que pure imagination dans le but de tromper le public américain et « occidental » sur la réalité de tel ou tel conflit :

 

https://reseauinternational.net/le-renseignement-americain-lui-meme-dit-que-son-renseignement-est-une-connerie/


Ce que je trouve le plus triste dans tout cela ce sont ces mensonges reçus comme des vérités "dures comme fer" pour la grande majorité des peuples qui s'en remettent aux bulletins de nouvelles qui répondent aux volontés des propriétaires de ces médias et des gouvernements concernés.


Dans un contexte de semaine sainte, je me permets cette référence à Pilate qui demanda au peuple présent au jugement de ce Jésus de Nazareth: Qui de Barrabas et de Jésus voulez-vous que je libère? Nous savons que les grands-prêtres de l'époque ont vite envoyé leurs disciples pour inciter le peuple à demander la libération de Barabbas et la condamnation de Jésus. Il faut dire que quelques semaines auparavant, ce Jésus leur avait parlé de façon à les rendre nerveux. Il n'était pas le genre qu'ils aimaient.


Si on posait, aujourd'hui la même question au Peuple à savoir qui de Biden ou de Poutine voulez-vous que je libère. La réponse serait évidemment, libérez Biden et condamnez  Poutine, ce qui fut pratiquement fait par la décision des Nations Unies  de retirer la Russie du comité des droits humains des N.U.


 oscar fortin

9 /4/2022