mardi 20 septembre 2022

ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE : UN DÉFI ÉLECTORAL



  

Un sujet dont parlent peu les candidats à l’élection provinciale. Il faut dire que je réclame, depuis 5 ans, un médecin de famille. Celui que j’avais, un excellent médecin, a pris sa retraite bien méritée. Depuis lors, je suis à la recherche d’un médecin de famille. J’aurai, en novembre, 82 ans complétés, ce qui peut justifier l’accès nécessaire à ce médecin de famille.

 

Le 28 juillet 2022, la Régie de l’assurance maladie m’informe qu’un groupe de médecin me sera attribué à compter du 28 juillet 2022. La Régie tient à préciser : « Vous n’avez aucun geste supplémentaire à poser. »

 

Une très bonne nouvelle, de quoi réjouir toutes ces personnes qui, comme moi, se retrouvaient sans médecins de famille.

 

Mais voilà que la machine gouvernementale ne l’entend pas tout à fait de la même manière. J’en suis rendu au 19 septembre 2022 et je suis toujours sans médecin de famille. Téléphones après téléphones on n’en finit plus à définir ce qui est maladie de ce qui ne l’est pas. Par exemple, à un des intervenants avec lequel j’ai pu m’exprimer.

 

«  Je lui ai rappelé que je n’avais pas eu de prise de sang tout au long de ces cinq années et que ce serait bon qu’un médecin me fasse faire une révision complète de mon état de santé.

 

Mon interlocuteur m’a répondu que ce n’était pas une maladie que faire une révision complète de mon état de santé. Je lui ai alors demandé s’il y avait une liste identifiant les maladies accessibles pour rejoindre un médecin. 

 

Je lui ai dit que je ne dormais pas la nuit, à peine trois heures, que je perds la mémoire, me transformant en Elzeimer, que j’ai été victime d’une perte de la voix, me rendant tout à fait incapable  de communiquer verbalement. Je suis allé à l’urgence de l’Hôpital St-Sacrement où j’ai passé 8 hres pour avoir la présence du médecin du matin.

 

Le monde ordinaire auquel je m’identifie n’a pas tous les outils en informatique et en connaissance des procédures ministérielles. Le personnel du Ministère est au fait de tout et peut facilement parler de la page de Québec et du numéro de téléphone, sans que nous sachions de quoi ils parlent. Ce qui n’est pas le cas de la majorité des personnes.

 

Les directives au plus haut niveau doivent être claires pour les employés et respectées par ces derniers. 

 

À CE JOUR, JE N’AI AUCUNE IDÉE SI J’AURAI, UN JOUR OU L’AUTRE, UN MÉDECIN DE FAMILLE AVEC LEQUEL JE POURRAI ENTRER EN CONTACT DIRECT. LUI-MÊME DÉCIDERA DE MON ÉTAT DE SANTÉ.

 

AVEC TOUT MON RESPECT POUR LE PEUPLE ET POUR LES EMPLOYÉES QUI S’ACHARNENT À SIMPLIFIER LES CHOSES POUR QUE LE MONDE ORDINAIRE AIT DES RÉPONSES SIMPLES ET EFFICACES.

 

Mon vote ira à celui qui s’engagera à ouvrir la voie á toutes les personnes de bonne volonté et que ce soit sans bureaucratie, comme on le fait présentement. Il appartient aux médecins de décider de l’état de santé de ses patients. Mettez-nous directement en contact avec les médecins.


Je suggère que tout medecin qui prend sa retraite ou qui se retire pour une raison quelconque, qu'il transmette lui mème le dossier de son patient au groupe de médecins disponibles pour prendre en main le dossier du nouveau ou nouvelle arrivante.

 

 

Oscar Fortin 19 septembre 2022