lundi 4 décembre 2017

LE MESSIE DE LA FIN DES TEMPS




JUIFS, CHRÉTIENS, MUSULMANS EN TÉMOIGNENT

Les trompettes de la guerre n’ont jamais retenti aussi fortement que dans les temps que nous vivons. Les moyens de communication nous en répercutent l’écho en provenance des cinq Continents tout en étayant le déploiement des armes les plus sophistiquées sur terre, sur mer et dans l’espace. Tous les ingrédients d’une guerre totale sont réunis et les détenteurs de ces puissances n’attendent que le moment opportun pour ouvrir le feu. Cette guerre, selon le président Vladimir Poutine, sera sans vainqueur puisqu’elle ne laissera aucun survivant. Elle marquera la fin de l’itinérance de l’Humanité dans le temps.  Serait-ce pour autant la fin de l’Humanité tout court ? Certains croient que oui, d’autres croient que non.

Selon la tradition juive, chrétienne et musulmane, la survie de l’Humanité peut compter sur la venue d’un SAUVEUR, appelé le MESSIE. Selon la tradition hébraïque, ce MESSIE viendrait à la fin des temps pour sauver l’Humanité de son anéantissement définitif. Pour les prophètes juifs, il est cet homme, figure centrale de leur foi, issu de la lignée du roi David , qui amènerait à la fin des temps une ère de paix et de bonheur éternel dont bénéficieraient la nation israélite et le monde qui s'élèverait avec elle. 

Il est pertinent de noter ici les déclarations d’un des rabbins les plus respectés et orthodoxes que le peuple d’Israël ait connu en ces derniers temps. Avant de mourir, en 2006, il a laissé un message qui devait être révélé une année après sa mort. Dans ce message, il révélait que Jésus était le véritable Messie proclamé par les prophètes et que son retour, comme Messie, se produirait peu de temps après la mort d’Ariel Sharon, toujours vivant, dans un coma profond. Ce dernier décédera en 2014, sept ans après la mort du rabbin. Vous pouvez lire cette histoire en allant sur ce lien. 

Pour les chrétiens et les musulmans, cet homme, issu de la lignée du roi David, n’est nul autre que Jésus de Nazareth, fils de Marie. Il doit revenir à la fin des temps pour juger le monde et ouvrir toute grandes les portes à une Humanité nouvelle.  L’apôtre Paul confirme cette croyance dans ses échanges avec les gens d’Athènes.
 Actes 17:31 ^
« Dieu, sans tenir compte des temps d`ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu`ils aient à se repentir, parce qu`il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l`homme qu`il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... Lorsqu`ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent: nous t`entendrons là-dessus une autre fois. » (Actes 17:30 ^31,32)

Je ne doute pas que de tels propos, pour un grand nombre d’hommes et de femmes d’aujourd’hui, suscitent une réaction semblable à celle de ces gens du temps de l’apôtre Paul. Ce scepticisme n’est toutefois pas un argument décisif sur la vérité des faits rapportés. Certains y ont cru et y croient toujours, d’autres pas. Dans le cadre de cette réflexion, je m’attarde plutôt à ceux et celles qui y croient pour mieux en saisir les messages y leurs implications pour l’Humanité. De fait, les choix sont simples : soit que tout se termine avec la guerre totale, effaçant de la surface de la Terre toute forme de vie, soit qu’un autre monde demeure possible dans une nouvelle dimension de vie qui nous est encore scientifiquement inconnue. 

Nous avons l’habitude de parler des extra-terrestres qui se déplacent dans l’univers avec leurs soucoupes volantes. Nous les considérons comme des êtres intelligents qui habitent d’autres planètes et vivent, comme nous, dans l’espace et le temps. S’ils existent vraiment, leur existence n’a rien de semblable avec la résurrection que les croyants reconnaissent en l’homme Jésus. Ce dernier n’a besoin d’aucune soucoupe volante et échappe aux lois de l’espace et du temps. De même, la résurrection de Jésus n’a rien à voir avec la résurrection de Lazare qui a été ramené à sa vie terrestre et qui a connu, en toute vraisemblance, une deuxième mort. Ce qui n’est évidemment pas le cas de la résurrection de Jésus qui le fait passer à une nouvelle dimension de la vie. En ce sens, il devient le premier né d’une race nouvelle pour un monde nouveau, libéré des contraintes du temps, de l’espace, de la mort. Le livre de l’Apocalypse de l’apôtre Jean en parle en ces termes :

« 1 Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. 2 Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. 3 Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. 4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »

Le Noël des chrétiens célèbre la naissance de cet homme reconnu par les bergers et les rois mages comme étant le Messie annoncé par les prophètes. Les Évangiles nous en racontent les grands moments qui ont marqué son itinéraire sur la terre. Son enseignement se retrouve particulièrement dans son sermon sur la montagne et les points fondamentaux dans le récit du jugement dernier.  

Je conclurai cette réflexion en disant tout simplement que le Messie de la fin des temps est également le Messie de l’avènement d’un monde nouveau. On peut y croire tout comme on peut ne pas y croire. Personnellement, j’y crois.

Oscar Fortin
Le 4 décembre 2017