Bien oui, je m’unis à tous les tiens pour te souhaiter un joyeux anniversaire. À 79 ans, tu demeures toujours actif à la tête de ton peuple. Tu poursuis la lutte contre l’analphabétisme, la maladie et toutes ces forces qui retiennent le développement et la croissance des peuples à la recherche d’autonomie et de respect. Certains chez-nous savent les succès obtenus dans l’éducation et les progrès extraordinaires réalisés dans le secteur de la santé. Ces succès ne retiennent toutefois pas l’intérêt de nos medias. Pas plus d’ailleurs le fait que tu aies transformé ces acquis en brigades de solidarité internationale au service des plus démunis. Peu savent que plus de 30 000 coopérants, médecins et éducateurs, sillonnent les bidonvilles des pays latino américains et d’Afrique, les aidant à repousser les frontières de l’analphabétisme et de la maladie. Que dire des 15 000 boursiers et boursières de ces multiples pays qui viennent chercher à Cuba la formation en médecine afin de pouvoir à leur tour soigner les leurs ?
Non pas que ton peuple soit riche. Loin de là. La pauvreté y est présente et les services, tels l’eau, l’électricité, le transport et beaucoup d’autres choses laissent beaucoup à désirer. Par contre, en dépit d’un blocus de plus de quarante ans qui ne cesse de se resserrer et dont les coûts sont très élevés, l’essentiel y est : l’alimentation de base, les vêtements, le logement, les soins de santé et l’éducation. On a parfois tendance à oublier que Cuba est un pays du Tiers Monde. Voisin d’Haïti, son développement y est autrement plus avancé. Par contre, les contraintes à surmonter et les défis à relever demeurent toujours nombreux et exigeants. Tout serait plus facile si la Maison blanche levait ce blocus dénoncé depuis de nombreuses années par la communauté internationale, le pape Jean-Paul II lors de son voyage à Cuba et par de plus en plus d’étasuniens dont l’ex-Président Carter.
Pour dire la vérité, peu te connaissent vraiment dans nos milieux. Si on parle de tes nombreux discours c’est moins pour nous en révéler les contenus que pour nous dire leur longueur. Si on nous rappelle tes 46 années à la tête de l’État cubain, c’est moins pour nous faire réaliser le chemin parcouru, comme a voulu le faire Oliver Stone dans son documentaire « El commandante », ou encore pour nous révéler que tu n’acceptes, contrairement à d’autres chefs d’État, aucune sculpture ou photo de toi-même ni aucune place ou édifice publique portant ton nom, mais plutôt pour nous dire que tu es un dictateur « sanguinaire » et que Cuba est une « immense prison ». Par contre, peu ont le souci de rappeler que Cuba a un des taux les plus bas de prisonniers par mille habitants, alors que celui que l’on retrouve aux Etats-Unis est un des plus élevés.
Enfin, pour quelqu’un à qui on prête une immense fortune, je ne saurais que te féliciter de poursuivre dans l’abnégation et la sobriété un travail qui vient chercher force et énergie au service des tiens et des peuples du Tiers monde. Ton détachement et ta forme de vie, plus près de l’austérité que de la volupté et de la richesse, m’édifient et ont de quoi inspirer ceux et celles qui, avec beaucoup moins, s’en paient beaucoup plus. En ta compagnie nous sommes loin du faste des princes, des rois et de bien de nos chefs d’État. Dans ta vieille Mercedes, tu demeures une inspiration pour plusieurs.
Mon cher Fidel, c’est à ton tour de te laisser parler d’amour…Bon anniversaire
Avec le respect d’un québécois qui reconnaît en toi un grand leader
Oscar Fortin
Non pas que ton peuple soit riche. Loin de là. La pauvreté y est présente et les services, tels l’eau, l’électricité, le transport et beaucoup d’autres choses laissent beaucoup à désirer. Par contre, en dépit d’un blocus de plus de quarante ans qui ne cesse de se resserrer et dont les coûts sont très élevés, l’essentiel y est : l’alimentation de base, les vêtements, le logement, les soins de santé et l’éducation. On a parfois tendance à oublier que Cuba est un pays du Tiers Monde. Voisin d’Haïti, son développement y est autrement plus avancé. Par contre, les contraintes à surmonter et les défis à relever demeurent toujours nombreux et exigeants. Tout serait plus facile si la Maison blanche levait ce blocus dénoncé depuis de nombreuses années par la communauté internationale, le pape Jean-Paul II lors de son voyage à Cuba et par de plus en plus d’étasuniens dont l’ex-Président Carter.
Pour dire la vérité, peu te connaissent vraiment dans nos milieux. Si on parle de tes nombreux discours c’est moins pour nous en révéler les contenus que pour nous dire leur longueur. Si on nous rappelle tes 46 années à la tête de l’État cubain, c’est moins pour nous faire réaliser le chemin parcouru, comme a voulu le faire Oliver Stone dans son documentaire « El commandante », ou encore pour nous révéler que tu n’acceptes, contrairement à d’autres chefs d’État, aucune sculpture ou photo de toi-même ni aucune place ou édifice publique portant ton nom, mais plutôt pour nous dire que tu es un dictateur « sanguinaire » et que Cuba est une « immense prison ». Par contre, peu ont le souci de rappeler que Cuba a un des taux les plus bas de prisonniers par mille habitants, alors que celui que l’on retrouve aux Etats-Unis est un des plus élevés.
Enfin, pour quelqu’un à qui on prête une immense fortune, je ne saurais que te féliciter de poursuivre dans l’abnégation et la sobriété un travail qui vient chercher force et énergie au service des tiens et des peuples du Tiers monde. Ton détachement et ta forme de vie, plus près de l’austérité que de la volupté et de la richesse, m’édifient et ont de quoi inspirer ceux et celles qui, avec beaucoup moins, s’en paient beaucoup plus. En ta compagnie nous sommes loin du faste des princes, des rois et de bien de nos chefs d’État. Dans ta vieille Mercedes, tu demeures une inspiration pour plusieurs.
Mon cher Fidel, c’est à ton tour de te laisser parler d’amour…Bon anniversaire
Avec le respect d’un québécois qui reconnaît en toi un grand leader
Oscar Fortin
1 commentaire:
Bravo! enfin un peu d'air frais qui remet les choses à leur place rappelle des faits concrets, et a le courage de braver le terrorisme intellectuel des proféreurs rituels d'invectives (interessées...).
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