L’élection présidentielle qui vient tout juste de se réaliser indique que le peuple équatorien a opté pour des changements profonds en portant au pouvoir l’économiste Rafael Correa. Par ce vote l’Équateur prend ses distances du modèle néolibéral pour aller vers un projet nouveau mettant l’emphase sur le social et l’intégration régionale.
Le CANADA, en tant que grand défenseur de la démocratie pour laquelle nos soldats se battent actuellement en Afghanistan, ne devrait pas tarder à féliciter le nouveau Président élu, alors qu'il l'avait fait pour le candidat Calderon du Mexique avant même que ce dernier ne soit officiellement reconnu comme vainqueur. On se souviendra que cette élection avait été fortement contestée et qu'un recomptage de tous les votes avait été demandé en vain. Dans le cas présent l'élection de Rafael Correa ne fait aucun doute.
28 novembre 2006
3 commentaires:
Monsieur Fortin,
Croyez-vous vraiment que Stephen Harper aura « le temps » de féliciter le vainqueur équatorien, alors que tous nos bons « nationalistes » fédéraux ne savent plus si le Québec est une nation, si le Canada en est une ? Et que répondrez-vous aux douanes, monsieur Fortin, lorsque l'on vous demandera sèchement et de façon autoritaire: « VOTRE NATIONALITÉ »!
Par ailleurs, j'aime bien la présentation physique de ce billet que vous venez de nous offrir, particulièrement la disposition des images.
Avez-vous la version Bêta de Blogspot? Le travail sur le blogue est beaucoup moins lourd avec cette nouvelle version.
Bonne journée,
André
Effectivement M. Fortin. Il sera interressant de voir comment notre bon gouvernement de droite accueillera la venue de Raphaël Correa.. Je pense que les néo-libérals ont une idée légèrement différente de la définition de ce que devrait être une vraie démocratie. On verra.
Leur silence ou discrétion, je ne saurais dire, en dit déjà beaucoup sur leur attachement à la démocratie. Il sera également intéressant d'observer, ce soir, la ferveur qu'ils mettront à féliciter celui qui deviendra le Président élu du Venezuela, Hugo Chavez.
Publier un commentaire