UNE BONNE NOUVELLE POUR L'AMÉRIQUE LATINE
Ce qui se passe actuellement entre la Géorgie, l’Ossétie du Sud et la Russie donne lieu à des déclarations percutantes de l’Administration Bush que bien des pays latino-américains seraient heureux de se les entendre dire.
Je vois, entre autres, Évo Morales, Président de la Bolivie et Hugo Chavez, Président du Venezuela, entendre GW.BUSH rappeler aux préfets et aux gouverneurs qui veulent soustraire les territoires riches du patrimoine national de la Bolivie et du Venezuela en les déclarant unilatéralement autonomes : «Nous insistons sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la « Bolivie, du Venezuela » tout comme nous le faisons pour la Géorgie.» Et il pourrait ajouter : « il ne saurait être question que nous nous fassions complices de ces agents qui se font les instigateurs du non respect de l’intégrité territoriale de la nation et qui agissent de façon subversive et anti-démocratique. »
Mme Rice, n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère en rappelant à la Russie que nous ne sommes plus en 1968. « Ce n'est plus 1968 et l'invasion de la Tchécoslovaquie, quand la Russie pouvait menacer un voisin, occuper une capitale, renverser un gouvernement et s'en tirer, » a-t-elle dit. « Les choses ont changé.»
Je crois que tous les gouvernements révolutionnaires et démocratiques de l’Amérique latine seraient également heureux de l’entendre dire : « Nous ne sommes plus dans les années 1960 et 1970 où les Administrations étasuniennes se permettaient de renverser des gouvernements démocratiques pour les remplacer par des juntes militaires, comme ce fut le cas au Chili, au Brésil, en Argentine et dans la plupart des pays de l’Amérique centrale. Nous agissions, en ces années, comme si nous en étions les maîtres et les souverains. Nous savons maintenant que les choses ont changé et que les pays ont le pouvoir et le droit à leur indépendance, à l’exercice de leur souveraineté et au respect de leurs engagements politiques. » En somme, aurait-elle pu conclure : « Ce qui est vrai pour l’ex Union Soviétique et l’actuelle Russie l’est également pour les États-Unis d’Amérique dont je suis la Secrétaire d’État aux Affaires extérieures. »
Bravo M. Bush et Mme Rice pour des propos aussi nobles. De quoi nous faire oublier toutes les fois où vous nous avez mentis, trompés, manipulés. Nous aimerions vous croire, tellement ces propos nous rejoignent. Notre hésitation vient du fait de tous ces intérêts qui se cachent derrière d’aussi nobles pensées comme celui du fameux Pipe line qui traverse la Géorgie sur lequel vous souhaitez bien garder le contrôle, ou encore cette visée politique de réduire le plus possible le pouvoir de la Russie sur les pays qui l’entourent. Évidemment, si l’occasion se présente, d’en ronger également quelques parties. Nous aimerions vous croire, mais lorsque nous voyons ce que vous faites en Bolivie et au Venezuela pour provoquer les divisions territoriales en vue de mettre la main sur les richesses de certains de ceux-ci ou encore tous les moyens que vous déployés à coups de millions de dollars pour rendre inopérantes les démocraties en Argentine, en Équateur, au Paraguay qui se mettent au service des intérêts de leurs peuples, c’est vraiment difficile de vous suivre dans ces nobles pensées. Il y a quelque part une cassure dans la pensée.
Je me demande, à vous entendre et à vous voir agir, s’il vous arrive de faire le lien avec ce que vous dites souvent et ce que vous faites rarement. Ce n’est certainement pas parce que les moments de méditation vous manquent, portés, comme vous êtes, par une foi que vous n’hésitez pas à mettre en évidence. De quoi donc parlez-vous avec le dieu de votre foi? Vous arrive-t-il parfois de l’écouter?
Oscar Fortin
14 août, 2008
Je vois, entre autres, Évo Morales, Président de la Bolivie et Hugo Chavez, Président du Venezuela, entendre GW.BUSH rappeler aux préfets et aux gouverneurs qui veulent soustraire les territoires riches du patrimoine national de la Bolivie et du Venezuela en les déclarant unilatéralement autonomes : «Nous insistons sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la « Bolivie, du Venezuela » tout comme nous le faisons pour la Géorgie.» Et il pourrait ajouter : « il ne saurait être question que nous nous fassions complices de ces agents qui se font les instigateurs du non respect de l’intégrité territoriale de la nation et qui agissent de façon subversive et anti-démocratique. »
Mme Rice, n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère en rappelant à la Russie que nous ne sommes plus en 1968. « Ce n'est plus 1968 et l'invasion de la Tchécoslovaquie, quand la Russie pouvait menacer un voisin, occuper une capitale, renverser un gouvernement et s'en tirer, » a-t-elle dit. « Les choses ont changé.»
Je crois que tous les gouvernements révolutionnaires et démocratiques de l’Amérique latine seraient également heureux de l’entendre dire : « Nous ne sommes plus dans les années 1960 et 1970 où les Administrations étasuniennes se permettaient de renverser des gouvernements démocratiques pour les remplacer par des juntes militaires, comme ce fut le cas au Chili, au Brésil, en Argentine et dans la plupart des pays de l’Amérique centrale. Nous agissions, en ces années, comme si nous en étions les maîtres et les souverains. Nous savons maintenant que les choses ont changé et que les pays ont le pouvoir et le droit à leur indépendance, à l’exercice de leur souveraineté et au respect de leurs engagements politiques. » En somme, aurait-elle pu conclure : « Ce qui est vrai pour l’ex Union Soviétique et l’actuelle Russie l’est également pour les États-Unis d’Amérique dont je suis la Secrétaire d’État aux Affaires extérieures. »
Bravo M. Bush et Mme Rice pour des propos aussi nobles. De quoi nous faire oublier toutes les fois où vous nous avez mentis, trompés, manipulés. Nous aimerions vous croire, tellement ces propos nous rejoignent. Notre hésitation vient du fait de tous ces intérêts qui se cachent derrière d’aussi nobles pensées comme celui du fameux Pipe line qui traverse la Géorgie sur lequel vous souhaitez bien garder le contrôle, ou encore cette visée politique de réduire le plus possible le pouvoir de la Russie sur les pays qui l’entourent. Évidemment, si l’occasion se présente, d’en ronger également quelques parties. Nous aimerions vous croire, mais lorsque nous voyons ce que vous faites en Bolivie et au Venezuela pour provoquer les divisions territoriales en vue de mettre la main sur les richesses de certains de ceux-ci ou encore tous les moyens que vous déployés à coups de millions de dollars pour rendre inopérantes les démocraties en Argentine, en Équateur, au Paraguay qui se mettent au service des intérêts de leurs peuples, c’est vraiment difficile de vous suivre dans ces nobles pensées. Il y a quelque part une cassure dans la pensée.
Je me demande, à vous entendre et à vous voir agir, s’il vous arrive de faire le lien avec ce que vous dites souvent et ce que vous faites rarement. Ce n’est certainement pas parce que les moments de méditation vous manquent, portés, comme vous êtes, par une foi que vous n’hésitez pas à mettre en évidence. De quoi donc parlez-vous avec le dieu de votre foi? Vous arrive-t-il parfois de l’écouter?
Oscar Fortin
14 août, 2008
Aucun commentaire:
Publier un commentaire