OSCAR FORTIN :
Cette information n’a pas fait la UNE de nos journaux ni des bulletins de nouvelles de nos réseaux nationaux et internationaux d’information. Ces derniers nous ont plutôt parlé d’une victoire éclatante de Michelle Bachelet, saluée avec enthousiasme par les principaux chefs d’État d’Amérique et d’Europe.
La version officielle d’AFP a été reprise par l’ensemble de nos médias :
« La socialiste Michelle Bachelet a largement remporté dimanche l'élection présidentielle au Chili devant la conservatrice Evelyn Matthei. »
Il est frappant qu’ils insistent pour la présenter comme « socialiste » et préciser qu’elle est « largement victorieuse ». On vante ses vertus et son charisme et surtout l’amour indéfectible du peuple chilien à son endroit.
« Grande favorite, Michelle Bachelet, 62 ans, médecin de formation et première femme élue à la tête d'un pays sud-américain en 2006, ont confirmé les pronostics qui lui promettaient une victoire très confortable. »
Il est intéressant de noter que son socialisme ne la rend pas suspecte ni dangereuse pour l’avenir du régime en place. Elle n’est ni un Chavez, ni un Correa, ni un Evo Morales. Tout au contraire, son socialisme est comme quelque chose de rassurant et, à n’en pas douter, ce qui en fait une présidente si aimée par son peuple, Washington et ses alliés.
Que faut-il donc penser de ce socialisme dont s’étiquette Michelle Bachelet ? Est-il de même nature que celui dont se drape François Hollande, président de France? Nous savons que le socialisme de ce dernier fait la joie de Washington et d’Israël. Par contre, les Français, si on se fit aux derniers sondages, ne semblent pas trop s’en accommoder avec 74 % d’insatisfaits.
Je pense que le socialisme de Michelle Bachelet s’inspire plutôt de celui de Ricardo Lagos, président socialiste du Chili, de 2000 à 2006. C’est ce dernier qui l‘initia aux fonctions ministérielles et qui en fut, pour ainsi dire, son mentor.
Je tire cette conclusion de deux faits qui illustrent le type de socialisme dont s’enveloppe Ricardo Lagos. Le premier se réfère à ses six années de présidence durant lesquelles il a maintenu, pour l’essentiel, les mêmes politiques néolibérales du dictateur Pinochet. Il n’y a eu aucune initiative de nature à modifier le régime hérité de Pinochet. Le deuxième fait vient des sympathies de Ricardo Lagos pour le Forum 2000, créé à la fin des années 1990 pour lutter contre le communisme et promouvoir la démocratie telle qu’incarnée en Amérique et en Europe par les gouvernements néolibéraux. Une initiative prise en l’honneur de Václav Havel, farouche adversaire du communisme de l’époque et promoteur de la démocratie néolibérale. Lors du Forum 2000, tenu à Prague en octobre 2007, Ricardo Lagos figure sur la liste des membres participants. D’ailleurs, les participants qui figurent sur cette liste donnent une idée des orientations de ce Forum.
Je vous invite à consulter cette liste ici. Vous y noterez, entre autres, la présence de Madeleine Albright, Secrétaire d’État des É.-U. et de Paul Wolfowitz, président de la Banque des États-Unis.
Comme anecdote, je me permets de rappeler qu’à cette occasion, il y eut une rencontre secrète d’un comité restreint, formé, entre autres, par les deux personnages plus haut cités ainsi que par Michaël Jean, alors Gouverneure générale du Canada et de deux représentants de l’opposition vénézuélienne. Le but recherché de cette rencontre n’était rien de moins que la coordination du sabotage planifié du référendum qu’Hugo Chavez avait convoqué pour le 2 décembre 2007. Il s’agissait, entre autres, d’éliminer la clause limitant à deux mandats l’élection d’un même candidat à la présidentielle. Pour des promoteurs de la démocratie, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux à faire.
Pour revenir au point central de notre réflexion, je pense que cette influence de Ricardo Lagos sur Michelle Bachelet peut se mesurer à la lumière de son premier mandat à la présidence du Chili. Tout comme Lagos, elle s'en est tenue à des politiques néolibérales et elle a pris bien garde d’innover dans le sens d’un authentique socialisme comme le firent Chavez, Morales, Correa.
Il faut bien se rappeler que dans son premier mandat, elle n’a jamais été une alliée convaincue d’Hugo Chavez. Je me souviens, qu'à cette époque, la presse nationale chilienne était ouvertement anti-Chavez et le canal telesurtv.net du Venezuela n’était pas accessible depuis le Chili. Il y avait un mur du silence et une désinformation qui n’avaient pas leurs contreparties. Pourtant le Chili vivait sous le régime d'une Présidente qui se disait socialiste.
À ceci s’ajoute cet autre fait. En tant que présidente pro temporelle d’UNASUR, elle avait reçu, en mars 2009, le vice-président des États-Unis en compagnie de quelques membres d'UNASUR, sans y inviter certains autres qui auraient souhaité y participer. Ainsi, Hugo Chavez, Evo Morales et Rafael Correa, fer de lance du socialisme du XXIe siècle et membres importants d’UNASUR, n'eurent pas cette opportunité de participer à cette rencontre.
Que dire maintenant du comportement qu'elle eut, en tant que présidente du XVIIe Sommet ibéro-américain, réalisé au Chili en novembre 2007, lorsque le roi Juan Carlos d'Espagne interrompit Chavez en lui disant de se la fermer. Michelle Bachelet, en tant que présidente de cette rencontre qui réunissait 22 représentants de pays de l'Amérique latine, se garda bien de le rappeler à l’ordre en lui rappelant que les les pays de l'Amérique latine ne sont plus des colonies d'Espagne et qu'ils doivent être respectés ainsi que leurs présidents. Il n'en fut rien. Il faut lire le commentaire qu'en a fait Salim Lamrani sur le Réseau Voltaire.
Cette amitié qu'elle déclare pour Hugo Chavez s'est faite bien discrète lors de son décès. À ce que je sache, elle maintint un mutisme complet. Pourtant, n'avaient-ils pas collaborer pendant quatre ans à l'intégration de l'Amérique du sud et là la promotion d'une société plus juste et plus indépendante? Mes recherches sur google n'ont donné aucun signe de sa part au moment du décès d'Hugo Chavez.
C’est cette même Michelle Bachelet, avec en plus quelques années passées dans les milieux politiques de New York et de Washington, qui est revenue au Chili pour y être élue présidente. Sa candidature avait été annoncée longtemps à l’avance par les médias internationaux. Elle était devenue la candidate incontournable, aimée de son peuple et bien soutenue par Washington et ses nombreux conseillers.
D’ailleurs, elle put compter sur la présence de personnalités hautement qualifiées pour la conseiller dans l’élaboration de son programme électorale. Dans un article ( en espagnol) fort intéressant que m'avait refilé mon ami Serge Charbonneau, Ernesto Camona, nous présentent les personnes qui formèrent son commando de campagne électorale. Ils ont tous en commun une adhésion ferme au dogme de l’idéologie néo-libérale.
Pas surprenant, qu’à peine connus les résultats de son élection, qu’elle donne une conférence de presse pour parler, cette fois, de ses priorités internationales. Ce thème n'avait été qu'effleuré lors de la campagne électorale. Elle le remet tout d'un coup à la première place de ses préoccupations. Elle aura attendu les résultats confirmant sa victoire pour s’ouvrir sur ce sujet, dont celui auquel elle va accorder une importance de premier plan, à savoir Alliance du Pacifique. Nous savons que cette Alliance du Pacifique est soutenue et encouragée par Washington pour contrer l’ALBA, cette autre alliance, créée comme alternative au Traité de libre-échange des Amériques, qui fut rejeté par les pays de l’Amérique latine, en 2005, lors du Sommet des Amériques à Mar de Plata, Argentine.
Il n’y a pas de doute dans mon esprit que Michelle Bachelet, la nouvelle présidente du Chili avec 23,79 % de l’électorat chilien saura représenter les intérêts du néo-libéralisme et qu’elle aura ses entrées assurées à la Maison Blanche. Elle les avait déjà avec Bush et Obama lors de son premier mandat. Une alliée inconditionnelle de Washington pour contrer les politiques des pays émergents de l’Amérique latine et contrer la montée des pays de l'ALBA.
Si le club des pays qui font du néolibéralisme le fondement de leurs politiques se réjouit autant de l’arrivée au pouvoir de la « socialiste » Michelle Bachelet, c’est qu’il y a anguille sous roche. La variété des partis politiques intégrant la Nouvelle concertation lui sera d’un secours précieux pour justifier qu’elle ne peut donner suite à telle ou telle promesse, les dissensions au sein de la Concertation ne lui permettant pas d’aller plus loin. Il suffit de voir l’éventail idéologique de cette nouvelle majorité de centre-gauche, composée du Parti Démocrate Chrétien (PDC), du Parti Pour la Démocratie (PPD), du Parti Socialiste (PS), du Parti Radical Social Démocrate (PRSD), du Parti Communiste du Chili (PCCh), du Mouvement vers le Socialisme (MAS) et de la Gauche Citoyenne (IC).
Avec ces 23,79 % de l’électorat chilien qui ont voté pour elle, ce système démocratique, tel que l’aime Washington, lui permettra de diriger le pays avec toute l’autorité de la charge. Les 76,21 % qui n’ont pas voté pour elle devront accepter qu’elle dispose de l’autorité voulue pour parler et agir en leur nom. N’a-t-elle pas été élue avec une forte majorité ? Un peu plus, c’eut été, selon certains commentateurs, un véritable plébiscite.
Deux dossiers importants donneront l’heure juste de ses véritables orientations politiques : la mise en place d’une constituante pour une véritable constitution du peuple pour le peuple et le financement universel de l’éducation pour tous et pour toutes. Deux promesses incontournables de sa campagne électorale. Encore là, les diverses composantes de la Nouvelle concertation n'arriveront pas à s'entendre et le tout se ramènera à quelques modifications cosmétiques. Il en sera de même pour l'Éducation où les conditions économiques ne peuvent permettent d'y donner suite , si ce n'est que par étape...
Je souhaiterais me tromper sur toute la ligne, mais....
Oscar Fortin
Québec, le 23 décembre 2013
7 commentaires:
@UNKNOWN OU JC-NB: Je suis heureux de :J’ai lu avec attention votre commentaire avec l’approche de quelqu’un qui veut y reconnaître la rigueur.
On me reproche de ne pas être suffisamment respectueux des faits en disant « si son auteur se montrait plus respectueux des faits. Car, plusieurs évènements sur lesquels cette analyse repose sont soit incomplets, soit complètement déformés. »
Sur ce point, vous oubliez que l’analyse que je fais se base sur un certain nombre de faits que je n’ai jamais présentés comme exhaustifs et que les conclusions que j’en tire releve d’une opinion personnelle pouvant être discutée comme le démontrent les nombreuses interventions.
Je n’ai pas bien compris le lien que vous faites avec une soi-disant « position sociale-démocrate qui a régné sur le Chili pendant plus de vingt ans ». En quoi cette position sociale-démocrate est-elle si différente de ce qui existe aujourd’hui ? Vous qui aimez « décortiquer la réalité de manière rigoureuse et fine » vous devriez être en mesure d’en marquer la différence.
Lorsque j’ai lu que vous alliez « reprendre brièvement les points les plus grossièrement déformés », je me suis intéressé à chacun des points qui seraient relevés.
Vous commencez par dire que « l’exposé résume assez bien ce que fut la politique de la Concertation ». Ce n’est tout de même pas si mal.
Vous nous apprenez que l’axe politique a été déplacé à gauche avec l’inclusion de trois nouvelles formations, mais surtout, ce que le commentateur semble ignorer, cette alliance répond à une nouvelle situation politique et sociale dans le pays, sans toutefois en faire le développement.
C’est évident que nous sommes en 2013 et non en 2006. Il y a eu Lagos, Bachelet et Pinera. Dites-moi en quoi le système politique économique et social a véritablement changé. Que les partis politiques aient connu des mutations, que les forces de la coalition des gouvernements antérieurs aient intégré de nouveaux membres, de nouveaux partis, est une évidence et la nouvelle majorité en est une bonne illustration. Vous savez mieux que moi, vous qui aimez les analyses pointues et fines que le calcul politique des plus forts n’est pas à négliger dans ces recompositions des forces. Il faudra voir la place qu’occuperont les nouveaux venus, dont le Parti communiste chilien dans le nouveau gouvernement de Michelle Bachelet. Ce sera un premier indicateur de ce changement dont vous parlez.
Vous poursuivez votre analyse pointue et fine en disant « qu’Oscar Fortin qui critique, à travers la Concertation, la Nouvelle Majorité (NM), et assure qu’elle ne tiendra pas ses promesses, se garde bien de révéler aux lecteurs que les deux candidats franchement alternatifs au système n’ont réussi à obtenir que 4 % des voix. »
Je ne vois vraiment pas le lien entre l’affirmation que je fais à l’effet que les discordances inévitables à l’intérieur de la NM (il s’agit ici d’une opinion) donneront les prétextes à la nouvelle Alliance pour justifier qu’elle ne peut pas donner suite à toutes ses promesses et ce rappel de ces deux candidats franchement alternatifs au système n’ont réussi à obtenir que 4 % des voix.
Sur ce dernier point, les auteurs doivent savoir qu’une campagne électorale ne se fait pas avec quelques annonces et commentaires dans les journaux. J’ignore les millions de dollars investis par les donateurs de Michelle Bachelet et ceux de Evelyne Matthei dans leur campagne. Aux États-Unis, ils ont dépassé le milliard de dollars pour mener une campagne électorale à la Présidence. À l’élection présidentielle récente en Équateur, les adversaires de Rafael Correa, dont Washington, avaient dégagé des dizaines de millions de dollars pour contrer son élection. Il faut croire que le niveau de conscience du peuple équatorien a vaincu l’influence de ces millions de dollars. Il ne semble pas que ce soit le cas au Chili. Parler de campagne électorale sans parler des budgets dont disposent les candidats, c’est oublier « le nerf de la guerre ». suivre 1de 3
Je ne vois vraiment pas le lien entre l’affirmation que je fais à l’effet que les discordances inévitables à l’intérieur de la NM (il s’agit ici d’une opinion) donneront les prétextes à la nouvelle Alliance pour justifier qu’elle ne peut pas donner suite à toutes ses promesses et ce rappel de ces deux candidats franchement alternatifs au système n’ont réussi à obtenir que 4 % des voix.
Sur ce dernier point, les auteurs doivent savoir qu’une campagne électorale ne se fait pas avec quelques annonces et commentaires dans les journaux. J’ignore les millions de dollars investis par les donateurs de Michelle Bachelet et ceux de Evelyne Matthei dans leur campagne. Aux États-Unis, ils ont dépassé le milliard de dollars pour mener une campagne électorale à la Présidence. À l’élection présidentielle récente en Équateur, les adversaires de Rafael Correa, dont Washington, avaient dégagé des dizaines de millions de dollars pour contrer son élection. Il faut croire que le niveau de conscience du peuple équatorien a vaincu l’influence de ces millions de dollars. Il ne semble pas que ce soit le cas au Chili. Parler de campagne électorale sans parler des budgets dont disposent les candidats, c’est oublier « le nerf de la guerre ».
Pour que votre analyse tienne la route, mettez les mêmes sommes d’argent el les mêmes médias à la disposition de chacun de ces candidats et alors nous verrons avec plus de justesse le fondement de votre affirmation.
Passons maintenant aux moyens de communication. Ce que je reproche à Michelle Bachelet, lors de sa première présidence, c’est de ne pas avoir doté le pays d’une source d’information indépendante et alternative comme l’a fait le Venezuela avec, entre autres telesurtv. D’ailleurs, rien n’empêchait Michelle Bachelet d’ouvrir ses espaces à telesurtv. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ? Sur ce point, vous renforcez mon point de vue en écrivant vous-mêmes :
« D’ailleurs, une des politiques les plus incongrues et inexplicables de la Concertation a été celle de laminer la diversité des moyens d’informations, ce qui a eu comme effet le renforcement du duopole de la presse (El Mercurio et Copesa) qui écarte toute autre opinion. Ni la Démocratie chrétienne (DC), ni la social-démocratie, ni même le gouvernement n’ont de quotidien écrit. »
Quant au commando encadrant la campagne électorale de Michelle Bachelet, vous oubliez de mentionner ma principale référence pour soutenir ce que j’y avance. Je donne ma source et je donne la référence à l’article en question. La phrase que vous citez vient justement de l’auteur de cet article dont le sérieux ne fait pas de doute. Je l’ai reprise à mon compte. Il ne suffit pas de se coller à une étiquette de socialiste ou de communiste pour dire que le socialisme ou le communisme vont suivre. Que vous trouviez qu’une telle affirmation soit un peu hâtive ou complètement gratuite relève de votre opinion et non de faits. Tout comme moi qui affirme avec l’auteur de ma référence que « tous ont en commun une adhésion ferme au dogme de l’idéologie néo-libérale. » suivre 2/3
Vous poursuivez en affirmant que « toutes les formations s’accordent à déclarer que l’essentiel est l’accomplissement du programme malgré leurs différends (5). »
Nous verrons bien. Michelle Bachelet a 4 ans pour réaliser son programme. Souhaitons-lui qu’elle y arrive...
Comme opinion, je dis que les diverses composantes de la Nouvelle Majorité n’arriveront pas à s’entendre et le tout se ramènera à quelques modifications cosmétiques. Il en sera de même pour l’Éducation où les conditions économiques ne permettront d’y donner suite, si ce n’est que par étape... ». C’est tout à fait dans l’ordre que j’exprime mon opinion sur ce sujet. Si le passé est garant de l’avenir, il y a de bonnes chances que ça se passe comme je dis. Je termine toutefois mon article en disant que je souhaiterais bien me tromper sur toute la ligne...
Quant à la politique internationale, j’ai surtout relevé que sa première intervention après avoir été élue présidente a été marquée par son engagement à renforcer l’Alliance du Pacifique. C’est là un fait que vous pouvez relever à la lecture des journaux de ce jour. Ceci n’exclut pas sa participation aux autres instances comme l’intégration régionale et les relations avec les pays de l’Atlantique. Par contre je n’ai vu nulle part, comme vous le dites, que cet engagement avec les pays de l’Atlantique et l’intégration régionale se ferait au « détriment justement de l’Alliance du Pacifique (6) ». J’aimerais bien que vous me donniez cette référence dans laquelle elle affirme qu’elle le ferait au détriment de l’Alliance du Pacifique. Une référence importante dans l’analyse des faits.
Je terminerai ce commentaire en rappelant aux auteurs que l’usage de subtils et moins subtils qualificatifs visant à discréditer le sérieux de mon intervention ne répond pas aux critères que vous exigez des autres quant aux analyses qui doivent être approfondies, précises et fines.
J’aurais aimé vous entendre sur le socialisme de Michelle Bachelet, sur ses divers comportements que relève l’article à l’endroit d’Hugo Chavez, sur le budget de sa campagne électorale qui devrait normalement vous intéresser. J’aurais aimé disposer de cette information, mais ce ne fut pas possible.
Je n’ai évidemment pas le dernier mot sur ce sujet, mais des faits sont là qui me permettent d’avancer une analyse et d’émettre une opinion que seuls l’avenir pourra confirmer ou mettre à la poubelle. Pour débattre sur ces sujets et d’autres, je n’ai pas besoin de m’en prendre à la crédibilité de mes interlocuteurs, mais à relever des points de vue différents et à questionner des affirmations qui laissent à désirer. Dans le cas présent, il y a plus de 32 commentaires qui apportent tous quelque chose qui permet de préciser des points sans pour autant s’en prendre à la crédibilité des intervenants ou encore à les qualifier d’une manière à détourner l’attention de ce qui est l’essentiel du débat.
Avec tout mon respect et en vous souhaitant une Bonne et Heureuse Année 2014
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