Lors d’une conférence de Presse, donnée le 1ier septembre à Washington, le Secrétariat d’État rappela la solidarité que la tragédie, laissée par l’ouragan Katrina, a suscitée un peu partout à travers le monde. « Nous avons reçu de nombreuses et généreuses offres d’aide de gouvernements étrangers et d’organismes de coopération. La Secrétaire Rice, après consultation avec la Casa Blanca, a laissé entendre clairement que nous accepterons toutes les offres d’aide extérieure. Tout ce qui peut servir pour alléger la difficile situation, la tragique situation des personnes des secteurs affectés par l’ouragan Katrina, sera accepté. » Il mentionna par la suite la liste des pays qui ont déjà fait parvenir leur offre d’aide : la Russie, le Japon, le Canada, la France, le Honduras, l’Allemagne, le Venezuela, l’OEA, la Jamaïque et beaucoup d’autres… On n’y retrouve pas Cuba et pourtant…
Le 30 août, Cuba fait parvenir par les voies officielles au Gouvernement des États-Unis les condoléances du peuple cubain et par la même occasion offre sa collaboration dans le secteur de la santé, sachant qu’une catastrophe est en train de se produire et que Cuba dispose dans ce secteur d’une expertise reconnue mondialement. Il invite même son homologue a faire une pose sur les différents politiques et idéologiques qui les opposent pour mieux répondre aux urgences humanitaires.
Le ministre des Relations extérieure de Cuba transmet donc, à cette même date, le message suivant : « Conformément aux instructions reçues du Gouvernement cubain, je vous transmets nos condoléances pour la perte de vies humaines et les dommages matériels causés par l’ouragan Katrina et je vous informe de notre disposition à envoyer immédiatement dans les zones affectées des médecins (100) et personnel de santé nécessaire à quelqu’endroit que ce soit ainsi que trois hôpitaux de campagne avec le personnel requis. »
En l’absence de toute réaction de la part de Washington et en raison de l’omission faite par le Secrétariat d’État de l’offre faite par Cuba, beaucoup communiquèrent avec le Gouvernement cubain pour demander ce qui se passait, lui qui se fait toujours présent en pareilles circonstances. C’est alors qu’un communiqué de presse, cette fois adressé au peuple étasunien, a été émis par Cuba :
« …Comme Cuba l’a déjà fait dans le passé avec beaucoup d’autres pays victimes de désastres naturels, il est disposé,comme il l’a déjà indiqué aux autorités compétentes, à envoyer par la voie de Houston ou quelque autre aéroport qui sera indiqué, 100 spécialistes en Médecine générale intégrale qui pourront être sur place dans la soirée du 1ier septembre ou très tôt le 2. Ils auront tout l’équipement requis pour les diagnostiques et pourront se déplacer avec des hélicoptères pouvant opérer tant sur l’eau que sur la terre. De la même manière il est prêt à mettre à la disposition des besoins plus de 1000 autres médecins, tous également équipés pour répondre aux urgences. Ils ont une expertise particulière pour ce genre de situation et peuvent s’adapter au climat humide et aux conditions de vie difficiles… Tous peuvent s’exprimer en anglais.»
Devant cette situation de non recevoir de la part de Washington, Fidel Castro, tient toutefois à confirmer de nouveau l’offre de Cuba. « Nous avons été loyaux à l’idée que nous ne voulions pas de publicité, puisque trois jours se sont écoulés sans que personne ne sache de notre offre. Tout le monde a dit : « J’ai offert ceci, j’ai offert 50,000$, j’ai offert je ne sais quelle chose ». Nous, nous offrons de sauver des vies, 10, 100, 500, 1000 vies; aider pour que l’on prenne les mesures pour sauver des dizaines de milliers de vies, ne serait-ce que pour éviter que le monde assiste au triste spectacle des différents politiques qui conduiraient à la mort inutile de milliers de personnes.
Puissions-nous comprendre.
Oscar Fortin
http://www.granma.cu/frances/2005/septiembre/lun5/reitera.html
Le 30 août, Cuba fait parvenir par les voies officielles au Gouvernement des États-Unis les condoléances du peuple cubain et par la même occasion offre sa collaboration dans le secteur de la santé, sachant qu’une catastrophe est en train de se produire et que Cuba dispose dans ce secteur d’une expertise reconnue mondialement. Il invite même son homologue a faire une pose sur les différents politiques et idéologiques qui les opposent pour mieux répondre aux urgences humanitaires.
Le ministre des Relations extérieure de Cuba transmet donc, à cette même date, le message suivant : « Conformément aux instructions reçues du Gouvernement cubain, je vous transmets nos condoléances pour la perte de vies humaines et les dommages matériels causés par l’ouragan Katrina et je vous informe de notre disposition à envoyer immédiatement dans les zones affectées des médecins (100) et personnel de santé nécessaire à quelqu’endroit que ce soit ainsi que trois hôpitaux de campagne avec le personnel requis. »
En l’absence de toute réaction de la part de Washington et en raison de l’omission faite par le Secrétariat d’État de l’offre faite par Cuba, beaucoup communiquèrent avec le Gouvernement cubain pour demander ce qui se passait, lui qui se fait toujours présent en pareilles circonstances. C’est alors qu’un communiqué de presse, cette fois adressé au peuple étasunien, a été émis par Cuba :
« …Comme Cuba l’a déjà fait dans le passé avec beaucoup d’autres pays victimes de désastres naturels, il est disposé,comme il l’a déjà indiqué aux autorités compétentes, à envoyer par la voie de Houston ou quelque autre aéroport qui sera indiqué, 100 spécialistes en Médecine générale intégrale qui pourront être sur place dans la soirée du 1ier septembre ou très tôt le 2. Ils auront tout l’équipement requis pour les diagnostiques et pourront se déplacer avec des hélicoptères pouvant opérer tant sur l’eau que sur la terre. De la même manière il est prêt à mettre à la disposition des besoins plus de 1000 autres médecins, tous également équipés pour répondre aux urgences. Ils ont une expertise particulière pour ce genre de situation et peuvent s’adapter au climat humide et aux conditions de vie difficiles… Tous peuvent s’exprimer en anglais.»
Devant cette situation de non recevoir de la part de Washington, Fidel Castro, tient toutefois à confirmer de nouveau l’offre de Cuba. « Nous avons été loyaux à l’idée que nous ne voulions pas de publicité, puisque trois jours se sont écoulés sans que personne ne sache de notre offre. Tout le monde a dit : « J’ai offert ceci, j’ai offert 50,000$, j’ai offert je ne sais quelle chose ». Nous, nous offrons de sauver des vies, 10, 100, 500, 1000 vies; aider pour que l’on prenne les mesures pour sauver des dizaines de milliers de vies, ne serait-ce que pour éviter que le monde assiste au triste spectacle des différents politiques qui conduiraient à la mort inutile de milliers de personnes.
Puissions-nous comprendre.
Oscar Fortin
http://www.granma.cu/frances/2005/septiembre/lun5/reitera.html
Aucun commentaire:
Publier un commentaire