mercredi 26 juillet 2006

CUBA EN CE 26 JUILLET 1953

FIDEL, que de souvenirs te viennent à l’esprit lorsque tu revis ce 26 juillet 1953. Tu ne pouvais évidemment pas compter sur ton puissant voisin du nord, les USA, pour financer avec des dizaines de millions de dollars la « transition » et encore moins sur un blocus économique et politique pour couper les vivres à BATISTA. Il faut croire que l’idéal que tu portais était trop élevé pour sa morale et que les compromis exigés trop grands pour sa capacité d’y répondre.

Ta force, tu l’as trouvée dans la détermination de ton peuple et dans cette foi qui te guidait de l’intérieur et te disais que tout être humain, toute personne humaine, a le droit essentiel à la dignité, au respect, aux conditions de vie qui assurent la subsistance, la santé, l’éducation et conduit inévitablement à la solidarité de tous. C’est ainsi que l’élan du 26 juillet 1953 s’est prolongé jusqu’à ce 26 juillet 2006. Tout au long de ces années de lutte, de résistance mais aussi et surtout de développement, de croissance et de solidarité, en dépit des ressources limitées et malgré l’acharnement d’un blocus économique, politique et social qui dure depuis plus de 45 ans, CUBA s’est transformé en une terre de dignité, de justice et de liberté dans le respect des droits les plus fondamentaux de tous les cubains et cubaines. Ceux qui aimaient vous décrire comme des rêveurs, des idéalistes, des manipulateurs doivent ravaler leur salive devant les réalisations et les conquêtes humaines, sociales, éducatives, sportives et culturelles des 53 dernières années. Cuba fait l’envie de pratiquement tous les pays sous-développés et, dans plusieurs secteurs comme ceux de la santé et de l’éducation, de bien des pays, dits développés.

HAITI, pays pourtant voisin de Cuba, se retrouve toujours bien loin en arrière de Cuba dans son développement social, économique et politique. C’eut été un beau défi pour les amis du libéralisme économique les amis de l’empire qui le parrainent depuis des décennies, en y injectant des millions de dollars, de faire la démonstration du développement politique, économique et social dont ils sont capables. Malheureusement la seule démonstration qui s’impose est celle d’une pauvreté qui continue de tuer, des épidémies que le système de santé n’arrive pas à enrayer, d’un taux élevé d’analphabétisme et l’absence presque complète de structures politiques et sociales stables. Le tout serait encore plus dramatique si ce n’était de la présence sur le terrain de plus de 300 médecins cubains qui y travaillent comme volontaires et d’autant, sinon plus, d’éducateurs, se dévouant à l’alphabétisation. Ce sont pourtant ces maîtres du libéralisme économique, ces apôtres des valeurs de l’Occident chrétien, qui veulent détruire la société cubaine en finançant des actions terroristes visant des vies humaines, en maintenant un blocus que 97% des membres de l’Assemblée générale des Nations Unies ont condamné, en injectant plus de 80 millions $ US pour acheter, corrompre, désinformer, calomnier et surtout taire l’extraordinaire parcours réalisé par ce petit peuple au Pouvoir immense : celui d’une dignité et d’une solidarité étendues à tous les humains de la terre.

Le 26 juillet, pour les chrétiens, rappelle également la fête d’une grande Dame, ANNE, la mère de celle qui enfantera celui qui se nommera Jésus de Nazareth, figure par excellence de l’homme nouveau. En apprenant qu’elle était enceinte, elle eut ce cri du cœur :

« Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles. Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides » Lc, 1, 51-53


C’est dans la foulée de cette prophétie que nous devons voir et analyser le chemin parcouru par la Révolution cubaine et son leader, FIDEL. Ils prolongent dans les temps que sont les nôtres cette grande inspiration d’une humanité nouvelle fondée sur le respect, la vérité, la justice, la dignité et la solidarité : ingrédients indispensables à cette liberté à laquelle sont convié toutes les personnes de bonne volonté.

Merci Fidel, tu es béni de Celui qui guide nos destinées. La paix ressentie à laquelle tu te référais dans une de tes interventions à Cordoba en est le langage le plus clair. N’en déplaise aux pharisiens, calomniateurs et autres, je te souhaite que cette PAIX t’accompagne jusqu’au levé du soleil d’un JOUR NOUVEAU pour toi et pour toutes les personnes de bonne volonté. J'anticipe en te souhaitant également un Joyeux 80 ième anniversaire de naissance.

Oscar Fortin
26 juillet 2006

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3 commentaires:

Anonyme a dit...

Monsieur Fortin,

Quel beau texte pour cet homme exceptionnel!

Oui, combien d'actes de violences, de crimes et de meurtres ont été commis pas la CIA, sur l'ordre des divers gouvernements américains qui se sont succédés depuis l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro? S'il me fallait les compter, j'aurais besoin d'une bonne calculatrice. Une qui devine et trouve les crimes gouvernementaux non connus ou encores attribués à d'autres groupes, mafieux ou extrémistes religieux...

Ce « Peuple » américain, celui-là même qui écoute le baseball, qui flatte son chien ou les deux, alors qu'une bonne partie de «sa» population Louisiannaise meurt noyée, que les G. I. tirent sur d'autres qui ont survécu à la catastrophe provoquée par un ouragan, ce « Peuple », quelle leçon peut-il donner aux autres à propos de la Liberté, des Droits de l'Homme, de l'Égalité des Êtres entre eux? Ce « Peuple », berceau accueillant du KKK, ce « Peuple » qui assasine ses Présidents, lorsqu'ils parlent de Justice et d'Égalité, ce « Peuple » qui laisse mourir ses Pauvres en pleine rue, au su et au vu de tout le monde, ce « Peuple » qui, pour une bonne partie, l'Homosexualité est un crime ou, dans le cas le moins pire, une maladie qui doit être soignée? Ce « Peuple » qui a bâti la majeure partie de son économie sur l'Esclavage et l'Exploitation sans borne de l'Homme par l'homme, qui a volé, pillé et éliminé la plus grande partie des Amérindiens qui vivaient là bien avant eux, ce « Peuple » qui polue, qui n'a pas la capacité de s'élire un Président digne de porter ce nom...

Mais, pour qui se prennent-ils, ces amerloques engraissés au Big Mac et à la graisse puante des frites l'accompagnant?

La planète est en manque de dirigeants à l'image de Fidel Castro: c'est ce qui amènera sa perte irréversible.

André Tremblay.

Oscar Fortin a dit...

Votre commentaire met du pain sur la planche à tous ceux et toutes celles qui veulent regarder de plus près les réalités en face. La paille que ces Administrations USA successives voient dans l'oeil de leur voisin (Cuba) disparaît rapidement lorsque nous voyons la "poutre" qu'elles ont dans le leur. "LE CALOMNIATEUR" a perdu toute crédibilité pour la grande majorité de l'Humanité. Seuls les dirigeants mendiants et sans scrupule se laissent encore guider par ce dernier.

Oscar Fortin

Anonyme a dit...

merci pour ce beau texte!