vendredi 11 septembre 2009

LES TERRORISTES: LE 11 SEPTEMBRE

Le 11 septembre semble être une date de choix pour les terroristes. Aujourd’hui, un 11 septembre, des manifestations se réalisent un peu partout dans le monde pour mettre en évidence tant les actes terroristes qui ont causé des dizaines, des centaines et des milliers de morts que ceux qui en ont été les auteurs. Les analystes essaient d’en décoder les principaux motifs, alors que les proches des victimes continuent de pleurer leurs disparus.

Le 11 septembre 2008, plus de 30 paysans ont été tués en Bolivie par des terroristes dont le principal objectif était de semer la terreur et de déstabiliser le gouvernement démocratique d’Evo Morales, ce PRÉSIDENT entièrement dédié aux intérêts et préoccupations de tout un peuple. Les oligarchies locales et les multinationales qui avaient l’habitude de se servir allègrement dans les richesses du pays et de dicter leurs volontés aux divers niveaux politiques, judiciaires et administratifs du gouvernement, se voient obligés de prendre en compte les exigences du BIEN COMMUN du peuple, lequel ne correspond pas à leurs propres intérêts. Ils se font donc les initiateurs d’actions terroristes qui visent à diviser le pays et à faire échouer le gouvernement dans ses politiques.

Les groupements paysans, les syndicats des travailleurs et de nombreux représentants de regroupements de citoyens se réunissent donc en ce jour mémorable pour y dévoiler une statue rappelant cet acte terroriste et les morts qu’il y a laissés. Ils accusent Leopoldo Fernandez, adversaire acharné d’Évo Morales, d’avoir provoqué cette « tuerie ». Ils rendent également complice Washington pour avoir financé des groupes criminels en lien direct avec ce dirigeant qui a ordonné ce massacre.

Le 11 septembre 2001, ce sont les tours du World Trade Center à New York qui sont la cible de terroriste, faisant plus de 3000 morts. Cette tragédie a bouleversé le monde entier et les médias nationaux et internationaux de tous les pays qui en assurent, chaque année, une couverture exceptionnelle. La version officielle sur ceux qui en sont les auteurs fait porter toute la responsabilité sur Al Qu’Aïda, sous l’autorité de Ben Laden. Depuis lors, bien des analystes mettent en doute cette version officielle et soulèvent de sérieuses questions, restées sans réponse.
Toujours est-il que l’évènement a donné lieu à des mesures exceptionnelles de contrôle des citoyens américains et étrangers. Plusieurs s’inquiètent du respect des droits rattachés à la vie privée. Cette tragédie a également permis les guerres d’invasion en Afghanistan et en Irak, bien que ce dernier pays n’ait été d’aucune manière impliqué dans les attentats de ce 11 septembre. C’est donc une histoire qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. Des analyses sérieuses pointent du doigt d’autres intervenants étrangers à Al Qu’Aïda mais non à l’administration, alors au pouvoir et à certains alliés étrangers étroitement liés à cette administration.

Le 11 septembre 1973, cette fois au Chili, des avions militaires bombardent le Palais présidentiel de LA MONEDA pour y déloger ou tuer le Président Salvador Allende. Le peuple chilien se réveille en apprenant que l’armée, sous la direction du général Pinochet, vient de se substituer au Président légitiment élu par le peuple chilien à l’automne 1969. Nous savons depuis lors que Washington (Nixon, Kissinger), le Brésil, l’oligarchie interne du Chili, regroupée dans le mouvement Patrie et liberté, les forces armées du Chili sous les commandes du général Pinochet, ont été les artisans terroristes de ce coup d’État qui a fait des milliers de morts et des dizaines de milliers d’expatriés. Le journal Le Monde diplomatique rappelle, en cette date spéciale, ces évènements qui ne reçoivent pas la même couverture que celui du 11 septembre 2001, mais qui n’en sont pas moins le fait de terroristes peu soucieux de la vie humaine et du droit international. Les derniers mots d’Allende, transmis par Radio Magallanes du Palais présidentiel où il se trouvait, ont depuis lors fait le tour du monde plusieurs fois. Ils trouvent, 36 ans plus tard, un écho qui leur donne consistance dans une Amérique latine qui brise de plus en plus les chaines de sa dépendance.

« Ils vont sûrement faire taire Radio Magallanes et vous ne pourrez plus entendre le son métallique de ma voix tranquille. Peu importe, vous continuerez à m’écouter, je serai toujours près de vous, vous aurez au moins le souvenir d’un homme digne qui fut loyal avec la patrie. Le peuple doit se défendre et non pas se sacrifier, il ne doit pas se laisser exterminer et humilier. (…) Allez de l’avant, sachant que bientôt s’ouvriront de grandes avenues où passera l’homme libre pour construire une société meilleure. (…) Vive le Chili ! Vive le peuple ! Vive les travailleurs ! Ce sont mes dernières paroles, j’ai la certitude que le sacrifice ne sera pas vain et qu’au moins ce sera une punition morale pour la lâcheté et la trahison. »


Oscar Fortin,
Québec, le 11 septembre 2009

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