lundi 28 septembre 2009

APPEL URGENT À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIIONALE DU PRÉSIDENT CONSTITUTIONNEL DU HONDURAS

Le temps des palabres et des condamnations n’a donné aucun résultat. Les putschistes s’en moquent éperdument. Ils agissent comme si une main invisible, puissante et influente, les soutenait et les encourageait dans leur aventure antidémocratique et criminelle. Ce matin, ils ont fermé les deux sources importantes d’information nationale et internationale, le Canal 36 et Radio Globo. Ils ont saccagé les locaux et rendu inopérants les équipements. De plus, un Décret vient tout juste d’être approuvé par le dictateur Michelletti, visant la suspension, pour une période de 45 jours, de tous les droits constitutionnels. Qu’attend donc la Communauté internationale pour agir autrement que par des déclarations dont se moquent éperdument les putschistes?

Le Président constitutionnel, actuellement logé à l’ambassade du Brésil, crie « au secours » à la communauté internationale pour qu’elle vienne déloger ces criminels qui oppriment sans retenue son peuple et bafoue comme il l’entend les droits constitutionnels et humains des honduriens et honduriennes. « Je demande à la communauté internationale qu’elle prenne les moyens contondants face à ce que Michelletti pourrait faire dans les heures qui viennent. » Pourquoi, les États-Unis et le Canada, si sensibles aux droits de la personne, à la liberté de presse et aux valeurs de la démocratie, se font si discrets? Faudra-t-il que Chavez et Lula, prennent l’initiative d’aller déloger ces putschistes et les principales têtes de l’armée qui ordonnent la répression du peuple et l’invasion de l’ambassde du Brésil? S’ils le font, bien que tout à fait conforme aux exigences du droit international, nous entendrons alors les cris de ces âmes bien pensantes dénoncer cette intervention et surtout les ambitions de Chavez d’imposer sa révolution à tous les pays de l’Amérique latine. On se gardera bien de les couvrir du chapeau de la « communauté internationale » comme aiment le faire les quelques pays de l’Otan lorsqu’ils s’adressent à l’Iran ou à leurs ennemis.

C’est le temps plus que jamais d’agir, les « loups » sont dans la bergerie et en voie d’imposer leur loi et de faire du peuple leur proie. Le temps des négociations est terminé. Il faut passer à l’action. Le peuple l’exige, le Président le demande.

Oscar Fortin
Québec, le 28 septembre 2009
http://humanisme.blogspot.com/

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