« IRIB- « les services syriens spécialisés ont arrêté une brigade française de transmission composée de 120 militaires, à Zabadani ». « cette nouvelle explique le changement de ton de Paris, qui fait désormais profil bas, de peur que cette affaire n’affecte la campagne de Nicolas Sarkozy. Alain Juppé a été chargé de négocier avec son homologue russe Sergueï Lavrov pour trouver une solution et libérer les 120 militaires Français ».
Voilà de quoi faire ravaler bien des mensonges et susciter bien des interrogations de la part de monsieur et madame tout le monde. Que faisait cette brigade de l’armée française en Syrie ? Au nom de quel droit international s’est-elle permise cette intervention directe dans les affaires internes du peuple syrien et de l’État syrien ? Faut-il supposer qu’elle était là pour apporter une aide humanitaire semblable à celle apportée en Libye, il n’y a pas encore si longtemps ?
RÉFÉRENDUM SUR UNE NOUVELLE CONSTITUTION
Dimanche, le 26 février, en Syrie, sera jour de référendum sur la nouvelle constitution. Les pays occidentaux, réunis autour de Washington, et l’opposition armée par ces derniers ne veulent rien savoir de ce référendum qui ouvre la voie au multipartisme et à des élections en 2014. D’ici là le gouvernement essaie de faire taire les groupes armés qui terrorisent la population et essaient par tous les moyens de faire échec à ce référendum. Nos médias ne parlent que de l’action de l’armée et oublient de dire qu’elle porte, cette action, contre les groupes mercenaires et terroristes qui cherchent à créer le chao.
SOMMET DES « AMIS DU PEUPLE SYRIEN »
En plus de cette offensive des mercenaires armées, ceux qui se définissent comme les « Amis de la Syrie », composés des pays qui s’opposent au régime d’Al Assad, organisent un Sommet pour le 24 février à Tunis. Cette rencontre se présente comme la conscience humaine qui ne saurait tolérer plus longtemps la souffrance du peuple syrien. Son véritable objectif est de faire oublier ce référendum pour pouvoir mieux le discréditer par la suite.
« Aujourd'hui, il y a une urgence humanitaire: l'accès aux victimes d'une répression de plus en plus violente. (...) Il faut que les organisations humanitaires aient un accès à la population. C'est le souhait déjà exprimé par la France depuis déjà plusieurs semaines et nous souhaitons pouvoir le concrétiser à Tunis, a déclaré Romain Nadal, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, lors d'un point-presse. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a fait, mardi 21 février, une déclaration qui précise bien ce pourquoi Moscou refuse de cautionner cette escroquerie diplomatique à l’occidentale :
« Nous n’avons été informés ni de la composition de ses participants, ni de son ordre du jour. Mais ce qui est le plus important, l’objectif réel de cette initiative n’est pas clair (…) Compte tenu de ces circonstances, nous ne voyons pas de possibilité de participer à la conférence de Tunis ».
Oscar Fortin
Québec, le 21 février 2012-02-21
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