PRÉSIDENT LÉGITIME DE SYRIE
SEUL LE PEUPLE SYRIEN A LE POUVOIR D’EN DISPOSER DÉMOCRATIQUEMENT
Il est vraiment curieux que ceux qui se font les défenseurs absolus de
leurs frontières comme c’est le cas pour la Turquie, Washington et tous leurs
alliés, se moquent éperdument des frontières de la Syrie. Ils y entrent comme
ils en ressortent comme ils veulent. Ils se comportent comme si le territoire
leur appartenait déjà.
Cette situation peut se comprendre alors que la Syrie et son
gouvernement n’étaient plus en mesure de combattre les envahisseurs et ces
milliers de mercenaires terroristes, grassement payés, pour semer le trouble et
prendre le contrôle des richesses. Maintenant que la Russie répond à l’appel du
président légitime de ce pays, Bachar al Assad, les choses ne peuvent plus se
poursuivre comme si de rien n’était. La Russie, avec sa force militaire
aérienne est maintenant là pour faire respecter l’espace aérien de la Syrie et
pour y combattre tous ces terroristes qui opèrent hors la loi et la
Constitution du pays. C’est ce que M. Poutine appelle le renforcement des
institutions démocratiques du pays.
Dans la situation actuelle, le temps est venu pour le président Assad
de prendre les devants de la scène pour affirmer l’autorité de son gouvernement
sur les frontières de la Syrie tant au niveau de l’espace aérien que de terre.
Il lui revient d’établir les règles qui devront être respectées par tous ceux
qui voudront se déplacer dans ces espaces. Ces règles concernent tout autant
les terroristes que ceux qui les soutiennent d’une façon ou d’une autre.
Si certains pays souhaitent s’engager pour lutter contre les terroristes
qui sèment la terreur dans le pays et défient les institutions démocratiques du
pays, ils devront le faire en appui aux forces armées syriennes. C’est
exactement ce que font présentement la Russie ainsi que l’Iran. Si la France et
les États-Unis veulent participer à cette lutte qu’ils le fassent en
coordinations avec le gouvernement et son armée. Le président Assad doit
s’imposer, en tant que chef d’État et assumer les mesures à prendre en cas de non-respect
de ces directives.
La Syrie n’est plus seule. La Russie et l’Iran sont déjà engagés à ses côtés
et d’autres sont disposés à venir grossir cet appui qui a comme double objectif
le renforcement des institutions démocratiques et la lutte contre tous les
terroristes qui refusent de se soumettre aux
dispositions constitutionnelles du pays.
Le jour où les malveillants se verront bloqués aux frontières du pays
avec leurs armes, leurs formateurs, leurs bombes et que les richesses du pays
ne pourront plus sortir pour enrichir les mercenaires, les choses vont changer.
Il faut que le poids de cette autorité soit assumé par le Président lui-même.
Il lui reviendra de répondre de ses actions devant le Conseil de sécurité et
l’Assemblée générale des Nations Unies.
Oscar Fortin
Le 25 novembre 2015
http://humanisme,blogspot.com
Aucun commentaire:
Publier un commentaire