CE QU’UNE PHOTO PEUT NOUS RÉVÉLER
Il n’y a pas de doute que ces
deux hommes, Poutine et Obama, représentent les deux puissances militaires les
plus importantes au monde. Cette rencontre, encore toute récente, nous les
montre à un moment où le monde peut basculer à tout instant dans cette grande
guerre que plusieurs voient comme celle de la fin des temps. En voyant cette
photo, je me suis permis de lire à travers leurs regards ce que chacun d’eux avait
dans la tête.
OBAMA : Un regard qui
vient de haut et qui impose sa suprématie sur Poutine.
Je ne me réfère pas au fait
qu’Obama soit physiquement plus grand que Poutine, ce qui est une évidence pour
tous, mais à cette grandeur qui repose sur la suffisance d’une supériorité
morale et militaire. Ne répète-t-il pas à qui veut l’entendre qu’il dispose de
la force militaire la plus puissante de la terre? Cette puissance commande
l’obéissance et la soumission de tous et de toutes. Les récalcitrants sont
rappelés à l’ordre, ce qui est le cas de Poutine. Ce dernier est l’exemple à ne
pas suivre et il appartient à Obama, le grand maître du jeu des nations, à le
lui faire savoir. L’avenir de Poutine et de son peuple doit passer par cette
grande coalition qui œuvre à la mise en place de la gouvernance mondiale,
placée sous les ordres des États-Unis d’Amérique.
Il est temps que Poutine
cesse ce petit jeu d’un monde multipolaire et multicentrique, véritable
incubateur d’anarchie et de désordre. Le monde a besoin d’un gouvernement
mondial qui saura assurer la paix et les valeurs morales d’une société
civilisée.
POUTINE : Un regard qui
vient de loin et qui ignore complètement Obama
Le personnage a l’esprit
ailleurs. Il sait évidemment ce qu’est Obama comme homme, comme président et
comme « marionnette » des grands pouvoirs qui veulent imposer à
l’humanité leurs intérêts avant ceux des peuples. Rien de moins qu’un monde
unipolaire placé entièrement sous leur gouvernance.
Il sait que le terrorisme
duquel il prend prétexte pour s’introduire un peu partout dans le monde est
l’arme secrète qu’il utilise à trois fins principales : renforcer le
contrôle interne sur son peuple et sur celui de ses alliés, créer des
conditions de déstabilisation de gouvernements qui n’entrent pas dans les rangs
de cette gouvernance mondiale pour les remplacer par d’autres plus dociles et, finalement,
s’approprier leurs richesses.
Pendant qu’Obama continue de lui
parler de démocratie à construire et de dictateurs à éliminer, il pense à tous
ces budgets votés les uns après les autres pour payer, former et alimenter des
bataillons terroristes en vue de renverser des gouvernements comme ce fut le
cas en Libye, comme ce fut le cas en Ukrai8ne, comme c’est actuellement le cas
en Syrie et au Venezuela. Dans ce dernier cas, tout est mis en œuvre pour faire
échouer les élections, plus que démocratiques, du 6 décembre prochain. Il
s’agit d’un homme dont il faut constamment décoder ce qu’il dit tellement les
contradictions sont énormes. Obama est un incantateur dont il faut constamment
se méfier.
Poutine revoit également la
complicité de son interlocuteur avec le gouvernement de Turquie, collaborateur
de premier plan de l’É.I. en Syrie et auteur de l’attentat contre un bombardier
russe en mission de lutte contre les terroristes en Syrie. En dépit de tout
cela et de la méfiance qu’il inspire, Poutine songe tout de même à la manière de
le confronter à cette lutte à finir contre les terroristes dont il se réclame
tant. Le défi est grand, mais pas impossible. Obama a les deux pieds dans des
champs minés : celui des terroristes qui peuvent en tout moment se
retourner contre lui, et celui de l’Union européenne qui peut à tout moment se
dissoudre et le laisser seul.
Ceci dit, il ne saurait être
question de se laisser intimider par cet homme qui joue le rôle de grand patron
alors que de plus en plus de peuples savent que les vrais patrons sont ceux qui
tirent les ficelles de la finance et des industries militaires. Poutine sait
que l’armée russe s’est reconstruit une force tout au long des 20 dernières années
et qu’elle est en mesure, avec ses alliés chinois et autres, à mettre l’empire
et ses vassaux « Jaque mat ». Il n’est pas sans trouver déplorable
que son interlocuteur ne puisse réaliser que le monde a changé depuis les vingt
dernières années.
LES CONCLUSIONS QUE L’ON PEUT
EN TIRER
Les deux hommes se rencontrent,
mais n’échangent pas. Tant pour l’un que pour l’autre, c’est à prendre ou à
laisser. En Syrie, pendant qu’Obama et ses vassaux veulent toujours le départ
de Bachar al Assad, Poutine, pour sa part, se porte inconditionnellement à la
défense des institutions de l’État syrien et de son peuple à qui revient le
pouvoir de décider qui doit diriger le pays.
Obama veut combattre le terrorisme sans toucher à ceux qui travaillent
pour renverser le gouvernement alors que Poutine veut lutter contre le
terrorisme sous toutes ses formes sans distinction entre les bons terroristes,
les moins bons et les méchants terroristes. Le terrorisme est la négation du
droit et de ce fait l’ennemi à abattre.
Il faut croire que le sort de
l’un et de l’autre se jouera sur le terrain. Après avoir jaugé ses adversaires
et l’esprit qui les guident, Poutine , sans aucun doute, est à mettre en place
ses forces armées de terre, de mer, d’air pour que, le temps venu, qu’il puisse
porter le grand coup. Il n’épuisera pas toutes ses munitions à faire le jeu de
ses adversaires. Lorsqu’il aura la conviction que la « bagarre est
inévitable », il passera à l’attaque.
Je ne suis pas prophète, mais
l’heure de la vérité va bientôt sonner et l’éveil sera brutal pour tous ceux et
celles qui auront été alimentés au cours de ces dernières années par le
mensonge, la manipulation et l’hypocrisie de leurs dirigeants et de leurs médias complices.
Oscar Fortin
Le 2 décembre 2015
http://humanisme.blogspot.com
2 commentaires:
Vous offrez aux personnes qui ont le plaisir de vous lire une instance réflexion.
merci
jacquart&jacaton: Merci pour vos bons mots
Publier un commentaire