Ce sont là les propos tenus par Donald Trump, président des États-Unis, à l’endroit de Vladimir
Poutine, président de Russie. Il faut
croire que le nouveau président des États-Unis a pris bonne note que le
président de Russie n’est pas de ceux qu’il a coutume de rencontrer. S’il est
pour lui, un dur à cuir, c’est sans doute dû au fait qu’on ne peut le manipuler
ni par l’argent ni par les promesses du pouvoir. En tant que grand financier,
Donald Trump connaît les faiblesses des hommes politiques qui n’hésitent pas à sacrifier
leur dignité et leur serment d’office pour des bienfaits leur assurant la paix
et la tranquillité. Poutine n’appartient pas à cette catégorie de personnes que l’on peut vaincre avec des
promesses d’ambitions personnelles et encore moins avec des menaces. Il n’est
pas une girouette qui tourne avec le vent. Il a ses principes et convictions et
ses « partenaires » doivent en prendre bonne note.
Il est intéressant de noter que
Poutine, bien que critiqué par les médias meanstream, inspire autant de respect de la part de celui
qui est devenu président des États-Unis.
Les stratégies de la corruption, de la manipulation et de la tricherie,
des menaces, n’ont pas de prise sur ce Président qui sait ce qu’il veut et
qui sait où il va. Il a avec lui la modération, la sagesse et le droit
international tout en ayant également l’intelligence pour mettre à découvert la
mauvaise foi de ceux qu’il continue d’appeler ses partenaires.
Comme il l’a répété à plusieurs reprises, il n’est
pas du genre à réagir sur le coup de l’émotion, mais bien sur celui de la
raison. Il a su résister, jusqu’à ce jour, aux provocations visant à l’entraîner dans une guerre dont il n’aurait pas
l’initiative. Il n’est pas du genre à répondre à ces provocations qui sont autant de pièges de
l’entraîner dans une guerre, pensée et voulue par ses adversaires. Il se garde
le pouvoir de décider lui-même du moment et de la manière de répondre à ces
provocations. Le jour où il jugera qu’une guerre est inévitable, il saura quoi
faire et comment faire.
On peut dire, sans se
tromper, que Vladimir Poutine est sans aucun doute la personnalité la plus importante
et influente sur la scène des enjeux internationaux. Si la presse meanstream de
l’Occident en fait un diable, il demeure pour la grande majorité des peuples du monde une référence crédible et un
chef d’État qui peut faire la différence sur l’avenir de notre humanité.
Il connaît ceux qui
s’acharnent à garder le monde sous la tutelle d’un monde unipolaire et il sait
qui ils sont. Ce qui se passe en Syrie lui révèle leur hypocrisie et leur
manque de bonne foi. Ils utilisent la lutte contre le terrorisme davantage
comme prétexte pour mieux le renforcer et le soutenir. Leur objectif principal
est toujours celui de prendre le contrôle de l’État syrien. Alep en aura été
une démonstration sans équivoque tout autant à travers la présence des casques
blancs qui dissimulaient de véritables terroristes qu’à travers les armements
abandonnés par les terroristes qui révélaient qui en étaient les donateurs.
Le président Poutine, tout en
sachant ces réalités, n’en continue pas moins à confronter ses partenaires de
la coalition internationale à cette grande tricherie qu’ils dissimulent à leurs
peuples. Il les enferme petit à petit dans leur propre mensonge. Ceux qui se
sont présentés comme les grands défenseurs de l’Humanité se retrouvent de plus
en plus comme les grands fossoyeurs de cette humanité.
Tout indique que nous
arrivons à un tournant décisif de cette guerre de pouvoir qui n’a rien à voir
avec la guerre contre le terrorisme. La coalition internationale, menée par les
États-Unis, n’a pas modifié son objectif premier qui est celui de renverser le
gouvernement de Bachar El Assad. À ce jour, le président Trump n’a pas donné de
signaux significatifs d’un changement de politique à l’endroit de la Syrie
tout comme c’est le cas à l’endroit du
Venezuela. Les discours peuvent varier, mais les objectifs demeurent les mêmes.
L’espoir que le peuple des États-Unis
a mis en Donald Trump et les engagements de ce dernier à donner lui donner le
pouvoir ne font pas encore partie du paysage politique des États-Unis. Si le peuple
l’a élu, l’État profond ne lui a pas remis les pleins pouvoirs. C’est ce
dernier qui continue à s’imposer à l’international. Donald Trump semble s’y
accommoder.
En Amérique latine, il n’a
pas tardé à reprendre le flambeau de la lutte contre le Venezuela et à se faire
proche de Temer, faux président du Brésil, de Macri, président d’Argentine, de
celui du Pérou et de Santos de la Colombie. Le Secrétaire général de l’OEA est mis
à contribution pour créer un climat propice à un coup d’État.
Celui qui promettait de
respecter les régimes politiques des États se donne le droit d’intervenir dans
plusieurs de ces pays.
Heureusement que Poutine, le
dur à cuir, est là pour s’occuper du respect du droit international.
Oscar Fortin
Le 19 mars 2017
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