Hier, le 15 octobre 2017 fut jour de grande célébration électorale au
Venezuela. Le peuple avait été convoqué pour élire ses 23 gouverneurs. De 6H du
matin jusqu’à 19H du soir des millions
de Vénézuéliens et Vénézuéliennes ont fait la file pour déposer leur bulletin
de vote dans les urnes. Il faut savoir que le Venezuela est réputé pour
disposer d’un système électoral des plus performants quant à l’identification
des électeurs et électrices et quant à la protection de leurs votes. Les morts, les étrangers et autres n’y ayant droit
ne peuvent pas voter. Il s’agit d’un
système entièrement automatisé qui ne laisse pas d’espace à la fraude et
qui rend possible la transmission des résultats quelques heures à peine après
la fermeture des bureaux de scrutin.
Cette élection des Gouverneurs
a pris un relief tout particulier dû au fait que le Venezuela est la
cible d’accusations venant de Washington
et de ses alliés européens qui en font une dictature qui prive son peuple des
biens essentiels à sa subsistance. Des sanctions économiques auxquelles
s’ajoutent des menaces d’invasion militaires en vue de rendre la gouvernance
impossible sont devenues monnaie courante pour en découdre avec ce gouvernement porteur de la révolution
bolivarienne. C’est à peu près l’image que les médias de l’Empire diffusent un
peu partout dans le monde. On se garde
bien de parler de ces élections (22 en 17 ans) auxquelles le peuple est convié
pour y exprimer sa volonté.
Dans ce contexte, l’élection des gouverneurs prend un relief bien particulier. Elle révèle
une autre fois au monde que le Venezuela n’est pas une dictature que son
Président n’est pas un dictateur et que le peuple a toujours le dernier mot.
C’est ce qui s’est passé en ce 15 octobre 2017.
Plus de 61% des 19 millions d’électeurs et d’électrices ont participé à ces élections. Lorsque l’on
pense que Michelle Bachelet a été élue présidente du Chili avec 23% de son
électorat alors qu’il y eut plus de 60% d’abstentions. Jamais on n’oserait
appliquer au gouvernement de Michelle Bachelet le qualificatif de dictature.
Cette participation de plus de 61% de l’électorat vénézuélien est sans
nul doute un des plus élevés de l’ensemble des pays de l’Amérique latine. Il
s’agit d’un signal fort pour rappeler au monde qu’au Venezuela le peuple
décide. Sur les 23 gouverneurs régionaux, le parti du gouvernement a
obtenu l’élection de 17
gouverneures grâce aux votes des 54% des
électeurs et électrices qui se sont rendus aux urnes. Les partis de l’opposition ont récolté, pour
leur part, 5 gouverneurs grâce au vote cumulatif de 45% des électeurs et
électrices. Le sort du 23e gouverneur
est présentement en ballottage. Chaque partie espère l’avoir dans son camp.
Tout ceci pour dire qu’au Venezuela la démocratie est bien vivante, que
le peuple a en main son propre destin et qu’il est en mesure de résoudre ses
problèmes internes sans l’intromission de forces étrangères non désirées. Le
peuple vénézuélien veut la paix , veut
qu’on le respecte dans ses choix démocratiques et surtout qu’on ne s’avise pas
à une invasion quelconque pour mener à terme des ambitions de conquête et de
domination. C’est bien de cela qu’il s’agit derrière ces discours
mensongers de ces prédateurs qui veulent
se faire passer pour des missionnaires au secours d’un peuple qui se meure de faim, victime, qu’il est, d’une
dictature. Les dix millions et plus de Vénézuéliens
et Vénézuéliennes qui ont voté pour les candidats de l’actuel gouvernement ne
partagent pas ce point de vue. Il sait
que les problèmes économiques internes sont en grande partie le résultat de cette guerre économique et de ces
sanctions que les prédateurs internationaux appliquent au Venezuela dans le but
de soulever le peuple contre son gouvernement.
En ce 15 octobre 2017, le peuple a répondu avec force à ces prédateurs
que leurs discours ne tiennent pas la route et que leurs ambitions de conquêtes
et de domination sont bien connues.
Une délégation
d’observateurs internationaux de diverses régions du monde ont accompagné
le déroulement de cette élection et n’ont que des éloges à l’endroit du civisme
du peuple vénézuélien et de la haute performance de ses équipements électoraux.
Oscar Fortin
Le 16 octobre 2017-10-16
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