Il y a une année, jour pour jour, Hugo Chavez, ce président
charismatique du Venezuela, mourait, suite à un cancer dont la nature et la
provenance font toujours l’objet d’interrogations de la part de scientifiques,
de politiciens et de gens guidés par le sens commun.
Pendant que sa mort en
réjouissait quelques-uns, des peuples entiers, à commencer par celui du
Venezuela, se levèrent pour rendre un dernier hommage à cet homme porteur de
liberté, d’espérance et de détermination pour que les personnes et les peuples
récupèrent leur indépendance et leur solidarité. Ce furent des millions de
personnes qui, pendant trois jours et trois nuits, ont défilé devant son
cercueil, sans doute pour dire un merci, mais aussi pour demander de rester
toujours près d’elles.
Ainsi, la mort de Chavez l’a
transformé en de millions de Chavez qui continue de vivre par son esprit, sa
détermination, son combat pour la justice, la vérité, la solidarité. Cet esprit
de Chavez déborde de beaucoup les frontières du Venezuela pour rejoindre tous
les peuples de l’Amérique latine et des Caraïbes ainsi que de nombreux autres
en Afrique et en Europe.
Si ceux qui pensaient qu’avec
la mort de Chavez ils pourraient reprendre le contrôle de l’État vénézuélien,
ils doivent, aujourd’hui se mordre les doigts, car Chavez est plus que jamais
présent tout en échappant, cette fois, à leur arsenal de mort.
Aujourd’hui, le peuple vénézuélien se recueille en
souvenir de cette mort tragique de leur Président, mais avec une fierté dans le
cœur, celle d’avoir repoussé de nouveau l’ennemi qui s’acharne à tuer l’esprit
de Chavez et à reprendre le contrôle de l’État. Les évènements des dernières
semaines illustrent de façon éloquente cette
présence de l’esprit de Chavez dans des millions de Vénézuéliens. Il
fallait voir ces dizaines de milliers de personnes se présenter devant la
résidence officielle de Miraflores, pour apporter leur soutien au président
Maduro. Un jour, c’étaient des milliers d’étudiants, le lendemain des dizaines
de milliers de travailleurs, suivis le jour suivant de dizaines de milliers de
femmes, puis de milliers de « motorisés », de personnes retraitées et
de dizaiznes de milliers de paysans.
Inutile de demander à vos
médias officiels de vous faire revivre ces moments de très grande démocratie.
Ces derniers étaient davantage occupés à fabriquer
des nouvelles non pas pour nous informer mais dans le seul but de nous
présenter un Venezuela dans le chaos, dominé par un dictateur qui serait sans
âme et sans conscience. Un Président dont le peuple vénézuélien ne voudrait
plus et qu’il n’avait pas d’autres choix que de démissionner. La communauté
internationale l’exigeant.
Un discours bien connu des
habitués de l’information alternative, mais aussi, de plus en plus connu des
citoyens et citoyennes qui commencent à en avoir plus que leur voyage de ce
type de manipulation faite, trop souvent et malheureusement, par des
professionnels de l’information. En agissant de la sorte ils se convertissent
en professionnels (les) de la désinformation, les convertissant en délinquants
de leur profession.
Déjà les médias sociaux ont
mis à nues les photos truquées, empruntées à d’autres pays, à d’autres
polices répressives dans le monde. N’empêche, ces stratagèmes qui ont fonctionné
dans le cas de la Libye et de l’Irak, ne fonctionnent plus, et encore moins au Venezuela
où la conscience développée par Chavez les met aux aguets de ces stratagèmes..
Je ne pouvais passer sous
silence cet anniversaire. Ce rappel de cette continuité de Chavez à travers son
peuple s’imposait.
Je porte à votre attention
trois articles que j'avais alors écrits au moment de sa mort.
Merci et bonne journée à vous
tous et toutes qui aimez la vérité et la justice sans maquillage et sans
manipulation.
Oscar Fortin
Québec, le 5 mars 2014
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