EST-CE
UNE BONNE NOUVELLE POUR L’OCCIDENT ?
Les États-Unis et ses alliés dans leur lutte
contre le terrorisme
Depuis la tragédie du 11 septembre 2001, les États-Unis
et tous ses alliés ont fait de la lutte contre le terrorisme le motif principal
de leurs interventions, particulièrement en Asie et au Moyen-Orient. Déjà, dans
son discours au Congrès, le 21 septembre 2001, le président GW. Bush avait
établi de nouvelles règles de conduite dans les relations internationales : «Qui n’est pas
avec nous est contre nous ». En d’autres termes, nous sommes l’axe du
bien, et tous les autres qui s’opposent à nous sont l’axe du mal. Ce fut le cas, entre autres des guerres en
Afghanistan, en Irak, en Libye et maintenant en Syrie. C’est dire toute l’importance
accordée par l’Occident chrétien à cette lutte contre tous ces États et Peuples
qui s’opposent à l’axe du bien. Ces derniers ne peuvent être que des
délinquants et des terroristes qui contaminent la sécurité des peuples et des
nations solidaires des États-Unis.
L’histoire des 15 dernières années
nous apprend toutefois que l’usage fait de la lutte contre le terrorisme a été
plus souvent que moins un prétexte pour mener des opérations militaires aux
objectifs tout à fait différents. Ce n’est plus le droit international, formulé
dans la Charte des Nations Unies, qui prédomine, mais l’axe du bien, incarné par les États-Unis. Sur le même sujet, il faut lire également la réflexion de Noam Chomsky qui décode, dès décembre 2001, les pièges de
cette suprématie des États-Unis sur le bien et le mal. Le cas actuel de la guerre
en Syrie en est une bonne illustration : le président Bachar al Assad doit
partir pour laisser la place à un élu de l’axe du bien. C’est d’ailleurs dans
ce contexte que les terroristes qui combattent également le régime du Président
syrien deviennent des alliés et non des ennemis à combattre. Cette situation illustre
bien l’ambiguïté des politiques de l’Occident dans sa lutte contre le
terrorisme. Cette utilisation du terrorisme à des fins politiques n’est pas
nouvelle. Sur ce dernier point, un article tout récent qui en dit long.
La Russie déclare une guerre
sainte conte le terrorisme
Le président Vladimir Poutine a
décodé depuis longtemps ce double jeu des États-Unis et de ses alliés dans
leur soi-disant lutte contre le terrorisme. La Syrie aura été le théâtre tout
indiqué pour suivre de près les multiples interventions de ceux qu’il appelle
toujours ses partenaires. Ce que
l’aviation russe, en relation étroite avec l’armée syrienne, a pu réaliser en
quelques semaines de combat, les États-Unis et leurs alliés n’ont pu le
réaliser en une année. Non pas qu‘ils aient été démunis en armements et
logistiques, mais du fait que leurs cibles ont toujours été celles de
renverser le gouvernement légitime de Bachar el Assad. Il a pu ainsi décoder
les supports logistiques apportés aux terroristes de même que leur soutien sous
diverses formes. En somme, ils se révèlent des partenaires peu fiables dans
cette lutte contre le terrorisme.
C’est à l’occasion du jour de la commémoration
de la grande victoire contre l’Allemagne nazie, en 1945, que le Patriarche
orthodoxe Kyrill promulgue une guerre
sainte contre le terrorisme. Voici un extrait de cette déclaration
qui donne le ton et le sens à cette guerre.
« C’est
un combat contre un Mal redoutable qui ne menace pas seulement le Moyen-Orient,
mais l’ensemble de l’Humanité […] C’est pourquoi la guerre contre le terrorisme
est une Guerre Sainte. Je prie Dieu pour que l’ensemble du monde comprenne ceci
et cesse de différencier les terroristes entre ‘bons’ et ‘mauvais’, et cesse
par ailleurs d’utiliser cette guerre avec leurs propres objectifs
cachés ».
Voilà ce qui résume bien
l’irritation que doit ressentir l’Occident devant cette déclaration de guerre sainte
contre le terrorisme. En quelque sorte, c’est qu’il en fait partie. Sa grande
tricherie est de nouveau mise à jour et ses acteurs deviennent la cible de
cette guerre sainte. Nous n’en sommes plus à une guerre idéologique, mais à une
guerre qui vise à apporter la paix à chaque peuple, à chaque nation dans le
respect du droit international. Les
acteurs invisibles qui financent et soutiennent de diverses manières ces
terroristes devront prendre bonne note qu’ils sont sur la liste des terroristes
à éliminer.
Une anecdote qui m’est venue à l’esprit en
rédigeant ce texte
Cette anecdote se réfère au croyant que je suis.
Au début du siècle dernier, trois jeunes bergers ont vécu l’expérience de
visions de personnages se présentant comme venant du ciel. Un de ces
personnages s’est présenté,
le 13 mai 1916, comme étant l’ange de la paix.
Cet événement m’a aussitôt ramené à cette visite
au Vatican du président Poutine, en juin dernier, qui fut alors reçu par le pape François. À cette
occasion, il y eut échanges de cadeaux. Celui remis par le pape François consista
en un médaillon représentant l’ange de
la paix. En le lui remettant, il aurait alors dit : "L'Ange
de la paix" peut "vaincre toutes les guerres.»
Espérons qu’il en soit ainsi quant à l’action de la
Russie pour la paix dans le monde.
Oscar
Fortin
Le
13 mai 2016
http://humanisme.blogspot.com
PS. À ce jour je n’ai vu nul part
dans nos medias meanstream cette information d’une guerre sainte de la Russie contre
le terrorisme.
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