« L’administration
Obama ne veut pas la paix en Syrie. Les Russes ont finalement dû s’avouer que
les États-Unis ne collaboreraient pas au maintien du cessez-le-feu, ni à une
attaque coordonnée contre l’État islamique et al-Qaïda, ni à la paix en Syrie.
En effet, comme l’explique
Lavrov, les États-Unis ont à nouveau demandé
à la Russie de ne pas bombarder al-Qaïda, alors même que deux résolutions du
Conseil de sécurité de l’ONU exigent son éradication. D’énormes convois de ravitaillement
(vidéo) arrivent à nouveau de Turquie pour les « rebelles » qui vont,
comme d’habitude, les partager avec al-Qaïda et d’autres terroristes. »
Voilà une déclaration
qui nous renvoie aux propos tenus par le président Poutine lors de sa conférence
à Valdaï, le 22 octobre 2015, « si la bagarre s’avère inévitable, il faut
frapper le premier. »
La Russie sous la présidence de Vladimir Poutine
a mené jusqu’à sa limite les possibilités de résoudre les problèmes et les
conflits par la voie diplomatique. Cet exercice était devenu pour certains
observateurs une méprise à laquelle Poutine prêtait flanc. Je pense plutôt
qu’il a voulu aller le plus loin possible pour qu’éclate sans aucune ambiguïté
la mauvaise foi de son partenaire étasunien. Il est conscient que toute guerre
entre la Russie et les États-Unis sera fatale pour l’une des parties. C’est du
moins ce que pensent des Russes vivant aux États-Unis et particulièrement
informés sur la nature des armes dont chacun peut disposer.
Je vous invite à lire cette lettre adressée
au peuple américain, mettant en relief le rapport de force entre ces deux
puissances.
Pour le moment, le retour en force de la Russie
en Syrie sera pour en finir avec les terroristes et les prétentions de
Washington de s’approprier les pouvoirs de l’État syrien. L’étape des négociations est finie.
« Sans
faire le buzz comme pour leur première intervention militaire en Syrie, cette
semaine les Russes ont débarqué des forces terrestres et des parachutistes dans
le port de Tartous pour soutenir plus de 3000 volontaires russes envoyés dans
la région au cours des dernières semaines, dans le but de relancer la
coordination avec l’armée Arabe syrienne…. Des sources syriennes ont annoncé
que le personnel de commandement russe qui a coordonné les opérations de
soutien aérien à l’automne dernier était revenu à la base militaire Hmeimim
dans la province de Latakia pour entamer la préparation de nouvelles
opérations. »
Je pense que ces derniers développements ne sont
pas que circonstanciels. C’est plutôt que le supposé « partenaire » a perdu, cette fois, toute crédibilité et qu’il est devenu un
adversaire dangereux dont il faut se débarrasser. L’étape des négociations est
terminée. Le soi-disant partenaire n’en a fait qu’un moyen pour servir au mieux
ses intérêts qui demeurent toujours les mêmes : prendre le contrôle de la
Syrie et de tous les États qui se refusent de se soumettre à son hégémonie.
Nous entrons donc dans une stratégie où la guerre
est devenue inévitable et qu’elle doit
être gagnée. Il ne fait plus de doute que les intentions de l’adversaire
principal, les États-Unis et l’OTAN, sont de prendre le contrôle du monde, y
incluant la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud.
Les mois qui viennent seront déterminants pour le
devenir d’une partie importante de l’Humanité.
Oscar Fortin
Le 7 juin 2016
http://humanisme.blogspot.com
http://reseauinternational.net/comment-la-russie-se-prepare-a-la-troisieme-guerre-mondiale/http://reseauinternational.net/comment-la-russie-se-prepare-a-la-troisieme-guerre-mondiale/
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