À ALEP
Vous, moi et tous les autres, à l’écoute de nos politiciens
et de nos médias officiels, avons versé des larmes et crié au scandale devant
l’horreur d’une armée gouvernementale qui, selon l’information transmise, s’attaquait,
à la population civile d’Alep. Il ne fut jamais mentionné que la guerre menée
par le gouvernement visait d’abord et avant tout les terroristes, identifiés
par la coalition internationale, comme des rebelles, opposés au gouvernement légitime de Bachar El Assad. Il leur était plus facile d'en faire une guerre civile que d'en faire une guerre de conquête.
Le destin a voulu que les forces gouvernementales de Syrie et celles de ses alliés aient eu raison de ces terroristes-rebelles. Une victoire qui a été célébrée par le gouvernement syrien, ses alliés et le
peuple lui-même, comme une grande victoire alors que pour la coalition
internationale, protectrice des soi-disant rebelles, ce fut une grande défaite.
Pour eux, Alep était tombée entre les mains de ses ennemis qui n’étaient rien
d’autre que le gouvernement légitime et ses alliés, la Russie, l’Iran et le Hezbollah. La défaite des terroristes-rebelles devenaient leur propre défaite.
Suite à cette victoire des forces armées syriennes sur la
ville d’Alep, le territoire est scruté au peigne fin pour y éliminer tous les
pièges, dont les mines et autres explosifs ou produits contaminants. Une opération qui a de quoi
troubler les protecteurs de ces terroristes, convertis en rebelles pour fin de
communication. Voici certaines de ces trouvailles.
On y découvre que l’OTAN y était présente par des officiers pour y former des
rebelles-terroristes dans leur lutte contre le gouvernement et la population
qui l’appuie.
« 14
officiers de l’OTAN capturés le 16 décembre par l’armée syrienne dans un bunker
d’Al-Qaïda en Syrie à Alep Est ». Et puis, les informations se sont multipliées et
les chiffres grandissaient : 14, puis 17, puis finalement 110 officiers
capturés ! »
Que faisaient-ils ces officiers au milieu de ces
terroristes si ce n’est de les préparer au combat et à la lutte à finir
contre le gouvernement de Bachar Al Assad.
Ces rebelles terroristes ne sont pas uniquement des Syriens, mais également des
mercenaires étrangers.
« Les
mercenaires étrangers en Syrie seraient plus de 6.000, recrutés par les
Occidentaux, les Turcs, les Saoudiens, etc. Les conseillers militaires sont
nettement moins nombreux et jusqu’ici se sont rarement fait
prendre. »
De cela, nos médias et nos analystes
politiques ne nous en parlent pas. Pour cause, ce serait affaiblir l’image d’un
peuple syrien qui s’élève contre le régime de l’actuel gouvernement. Ce serait
également reconnaître une intervention directe de la coalition internationale,
non pas dans une lutte contre le terrorisme mais dans une lutte contre le régime de
l’actuel gouvernement. De la part de ceux qui se plaignent que Poutine ait pu
intervenir par son influence dans les résultats de l’élection étasunienne, il
faut bien reconnaître qu’ils ne se font pas scrupule pour intervenir eux-mêmes
dans les affaires intérieures d’autres pays, dont la Syrie.
Là ne s’arrêtent pas les découvertes
que font les démineurs qui scrutent tous les recoins de cette partie du
territoire qui fut occupé par ces rebelles-terroristes, soutenus par la
coalition internationale. Des
charniers de cadavres démembrés, torturés, assassinés froidement ont été
découverts par ces derniers. Ces charniers ne sont pas les cadavres de
terroristes, mais de civils syriens qui vivaient sur ce territoire. Des civils, victimes de ces terroristes-rebelles.
« Les "civils (ont été) exécutés par les groupes terroristes
avant leur sortie des quartiers est de la ville d'Alep", a indiqué Sana
dimanche soir, utilisant le terme qui dans la phraséologie du régime signifie
les groupes rebelles.
« Ils ont été trouvés "dans des prisons qui étaient
administrées par les groupes terroristes dans les quartiers de Soukkari et
Al-Kallassé et ont été exécutées par balles à bout portant."
Ces découvertes soulèvent de sérieuses questions sur
l’information transmise par nos gouvernements et nos médias, à l’effet que le
gouvernement était responsable de tous ces morts.
« Ces exactions seront dûment prouvées "pour que les
protecteurs européens à Londres et à Paris des soi-disant opposants prennent
conscience de qui sont leurs protégés et qu’ils reconnaissent leur
responsabilité dans la cruauté" des rebelles. »
En lien avec ces rebelles, on apprenait tout récemment que ces
derniers auraient
contaminé au diesel l’eau courante de Damas, capitale de Syrie.
Qu’en est-il finalement de ces
secouristes volontaires, appelés les casques
blancs, dont nos médias ont vanté si fortement leur dévouement pour protéger
la population civile des attaques de l’armée gouvernementales ? Le
ratissage du territoire ne laisse aucune trace de ces casques
blancs.
« Mais où sont
donc passés les secouristes volontaires des Casques blancs à Alep, ceux qui
«font chaque jour l'impossible dans cette ville martyre, face au déferlement de
violence»? Aucune trace de ces derniers, selon le ministère russe de la
Défense. »
« Les seuls que nous n'avons toujours pas retrouvés à
Alep-Est ce sont les soi-disant "secouristes volontaires" des
"Casques blancs", qui sont accueillis en grande pompe dans les
meilleures maisons de Paris et de Londres et qui ont failli être proposés pour
le Prix Nobel de la Paix »,
Que conclure de
tout cela ?
Si tels, ces faits se confirmaient, comme le suggèrent ces
découvertes sur le terrain, mais aussi des aveux de plusieurs mercenaires
repentants, nos gouvernements et nos médias se verraient dans l’obligation de
mettre cartes sur table. Ce qui est présenté comme une lutte à finir contre le
terrorisme se révélerait être une lutte à finir contre les gouvernements
insoumis aux diktats de Washington. Les terroristes, appelés tantôt
mercenaires, un autre tantôt rebelles ou encore casques blancs, ne forment qu’une seule et même organisation,
utilisée à des fins de conquête et de domination de la part des forces de
l’Empire.
Aucun des médias et aucun des gouvernements, assujettis à ces
forces de l’Empire, ne parleront de ces investissements, en termes de centaines
de millions de dollars, en soutien à des terroristes qui ont torturé, massacré
et tué des milliers de civils. Il leur est plus facile d’en imputer la
responsabilité aux forces gouvernementales du gouvernement de Bachar Al Assad
et de celles de ses alliés.
Devant un tel constat, on comprend que les États-Unis et ses
alliés de l’OTAN ne soient plus les bienvenus dans les conversations de paix
entre le gouvernement de Bachar Al Assad et l’opposition non armée. Je vous
invite à lire ce
très bon article sur le sujet. Ceux qui se croyaient le centre du monde et
arbitre de tous les conflits se voient montrer la porte, non pas pour entrer,
mais pour sortir.
Oscar Fortin
Le 26 décembre 2016
http://reseauinternational.net/alep-sos-propagande/
http://reseauinternational.net/syrie-liberation-est-outre-par-le-succes-dune-journaliste-qui-demonte-le-discours-officiel-sur-alep/
http://reseauinternational.net/syrie-liberation-est-outre-par-le-succes-dune-journaliste-qui-demonte-le-discours-officiel-sur-alep/
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