L’HUMANITÉ LE RÉCLAME
L’heure est arrivée où l’État profond de cet Occident chrétien,
aujourd’hui incarné dans le (G-7), doit rendre des comptes à l’Humanité entière. S’il fut, pendant des siècles, porteur de ces
valeurs, puisées à même cette foi proclamée en Jésus de Nazareth, il en fut
également un grand manipulateur. Au nom de cette foi, n’a-t-il pas conquis des
royaumes, asservi des peuples, érigé des empires? N’est-il pas devenu ce
grand-prêtre et ce docteur de la loi qui mettent sur les épaules des autres des
fardeaux qu’il ne peuvent porter eux-mêmes? N’est-il pas devenu ce sépulcre
blanchi dont l’intérieur est rempli d’ossements de morts et de toute espèce
d’impuretés ? Les inégalités entre les humains s’élargissent au point où le 1% de
l’humanité en est arrivé à posséder plus de 50% des richesses de la terre. Les
budgets militaires sont devenus les enfants gâtés des États qui en sont l’épine
dorsale.
Les tambours de la guerre se font entendre de plus en plus forts et
persistants. Les ambitions de conquête et de domination sont toujours bien
ancrées dans l’État profond de cet Occident chrétien. À travers ses alliances
militaires et politiques (OTAN,
G-7), il parle d’une seule voix et agit comme sauveur d’humanité sous le
commandement des États-Unis d’Amérique. Il sait prendre tous les moyens pour
que ses interventions soient perçues par le bon peuple comme celles d’un
sauveur dont l’intérêt principal est de se porter au secours de l’opprimé, de
la veuve et de l’orphelin. À divers
degré, les églises chrétiennes, quelque soient leurs appartenances, s’y
trouvent impliquées. C’est vrai pour le
Vatican et pour bien d’autres. Le God bless America est le cri de
ralliement de cet Occident dont l’Oncle Sam est devenu
le maitre.
Le réveil de nombreux peuples à la reconquête de leur indépendance et
souveraineté, comme c’est le cas en Afrique, en Asie et en Amérique latine, tout
comme la résistance de nombreux autres aux forces dominatrices de conquêtes, comme
c’est le cas en Irak, en Libye, en Syrie, en Ukraine, en Bolivie, en Équateur,
au Venezuela, etc., représentent des irritants inacceptables pour cet État
profond occidental qui se croit permis tous les droits. Les guerres et les mouvements de
déstabilisation dans ces pays répondent à cette suprématie qu’il s’octroie sur
l’ensemble des peuples du monde. Les prétextes ne manquent pas pour qu’il
puisse agir à sa guise. Il a suffi qu’il
dise que l’Irak avait des armes de destruction massive pour qu’il aille y faire
plus d’un million de morts. Il en fut de même avec la Syrie où il vient
d’envoyer 59 missiles Tomahawks. Pas besoin d’avoir de preuves, il suffit qu’il
le dise.
Tout indique que ce temps du pouvoir absolu de cet Occident chrétien est
terminé. La Russie de Poutine est là pour dire « niet », c’est fini.
L’usage de la force et les menaces de sanctions ne l’intimident pas. Poutine
est là pour lui rappeler que le droit international existe, que le respect du
droit des peuples et des personnes le concerne tout autant qu’à tous les autres
peuples et nations de la terre. Le monde porteur de paix ne pourra être que
celui qui reconnaitra les droits et les intérêts des autres peuples et qui
parviendra à harmoniser ses propres intérêts avec ces derniers. La loi du plus
fort ne saurait conduire à cette paix. C’est pourtant ce à quoi les pays de
l’OTAN, sous la gouverne des États-Unis, persistent à réclamer.
Cette nouvelle reconfiguration de la géopolitique, à l’intérieure de laquelle la Russie occupe
une place centrale n’est pas sans rappeler ce fameux secret de
Fatima qui reconnaitrait à la Russie un rôle de premier plan dans cette transformation
de notre monde. Je porte à votre attention ce dernier point sans pour autant y
insister plus qu’il ne le faille. Ce rôle primordial de la Russie peut expliquer
tout ce bafouillage de la
papauté autour de la révélation de ce troisième secret. Libre à vous d’en
penser ce que bon vous semble.
Plus important que tout est cette présence performante de Vladimir
Poutine qui avance vers ce Nouveau Monde qu’il qualifie de multipolaire et à
l’intérieur duquel chaque peuple, chaque nation, chaque État a ses droits pour
lui-même et ses responsabilités de respect pour les autres. Ce n’est plus la
loi du plus fort qui décide de tout, mais la loi du respect et de la justice. Il
y a motif de se battre pour un tel monde, indépendamment des croyances et des
idéologies qui peuvent s’y reconnaître.
Nombreux sont les martyrs qui y ont laissé leur vie. À ces derniers tout
mon respect.
Joyeuses Pâques
Oscar Fortin
Le 14 avril 2017
http://humanisme.blogspot.com
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