Bien qu’ils aient toujours été là, depuis les temps les plus anciens, remontant à ces deux personnages bibliques, Caïn et Abel, qui en ont stigmatisé l’existence, la guerre qui nous attends porte en elle le destin de tout ce qui vit sur terre. L’enjeu n’est plus une répartition des biens de la terre selon les intérêts des uns et des autres, mais une confrontation avec des armes dont le pouvoir est tel que toute vie sur la terre peut être anéantie.
L’aveuglement des ambitions, la manipulation des faits, les mensonges répétés pour en justifier les interventions, en font oublier le caractère d’anéantissement de notre Humanité.
Il faut savoir que notre monde, suite à la deuxième guerre mondiale, s’est retrouvé sous le contrôle de la grande puissance que sont devenus les Etats-Unis d’Amérique. Pour remédier à ce pouvoir dominant des peuples, il y eût la création de la Société des Nations, en octobre 1945, devenue par la suite l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Depuis 1945, bien des peuples sont devenus de grandes puissances, réclamant, également, une présence dominante dans le monde. Que l’on pense à la Russie, à la Chine, à l’Iran, à la Corée du Nord y incluant Israël dont bien d'autres y incluant l'Afrique du sud et le Brésil dont la présence se fait très active dans le forum des peuples.
La problématique qui s’est progressivement développé chez les nouvelles puissances est celle de la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial (NOM) qui passe de l’unipolaire (EE..UU.) au multipolaire, incluant la participation de tous les peuples.
Ces nouveaux venus redonnent vigueur à l’ONU, invitant a tous les membres de cette organisation à respecter la Charte des droits qui précise les protocoles à suivre dans les relations entre Peuples et Nations tout comme celui du respect des droits des personnes. Un impératif qui ne convient pas à celui qui s’impose comme le Maitre du monde (les États-Unis d’Amérique).
Le respect du droit international est sans doute bon pour les autres, mais pas pour ce dernier qui intervient là où il veut bien et qui impose, à ceux qui lui résistent, les sanctions comme bon lui semble. Il agit ainsi, sans prendre en compte les directives du Conseil de sécurité des N.U. . C'est le cas de l'embargo contre Cuba qui dure depuis plus de 60 ans. C'est également le cas du Vénézuéla qui est victime de sancions et de menaces d'interventions militaires, tout cela à l'encontre des des droits prévus dans la Charte des Nations Unies.
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1411
Il n’est pas surprenant que la Russie, la Chine et de nombreux autres pays réclament que l’on respecte le droit international et que ce soit sur cette base que les conflits soient résolus. Ces pays ne sont plus des « enfants d’École », mais de nouvelles puissances qui ont le pouvoir de faire respecter leurs droits comme Peuples et Nations.
Pas surprenant que tous les moyens, mensonges et manipulations, soient pris de la part de l’Empire et ses alliés, pour discréditer, le plus possible, la Russie et la Chine, entre-autre. Les moyens ne lui manquent pas. Il peut compter, à quelques exceptions près, sur tous les moyens de communication de l’Occident
Le conflit en Ukraine est un bel exemple de cette manipulation de l’opinion publique. Ce qu’il faut savoir c’est que l’Ukraine a déjà été une dépendance de la Russie, ce qui explique la présence de nombreux russes dans les diverses régions du pays. Les Etats-Unis et l’OTAN se sont donnés le mandat, en 2014, d’incorporer l’Ukraine à l’OTAN, faisant d’elle une alliée de l’Occident et un adversaire de la Russie. D’où les préoccupations de la Russie de se voir menacer à sa frontière par les forces occidentales, présentes en Ukraine. Ce que veut et réclame Poutine c’est que l’Occident s’engage à respecter les engagements déjà pris et à ne pas faire de l’Ukraine la plateforme de lancement de ses armes nucléaires et autres contre la Russie.
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Lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine, le ministre des Affaires étrangères a mentionné que "nous pouvons réfléchir à la manière d'avancer, mais en gardant intactes nos initiatives de décembre dernier, avec une approche générale".
"Il me semble que nos capacités ne sont en aucun cas épuisées. Bien sûr, nous ne devrions pas continuer indéfiniment, mais à ce stade, je propose que les pourparlers se poursuivent et s'intensifient", a déclaré Lavrov lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine. »
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