ENTRE
GOUVERNANCE MONDIAL ET LIBERTÉ DES PEUPLES
GOUVERNANCE MONDIAL ET LIBERTÉ DES PEUPLES
Chacun de ces deux personnages représente les enjeux d’une Humanité dont le destin peut basculer dans un sens comme dans l’autre. L’histoire et les évènements que nous vivons au début de ce siècle et, aujourd’hui, à travers la pandémie d’un virus qui ne reconnaît ni les personnes, ni les races, ni les peuples, ni les nations, ni les États, sinon une « masse » sur laquelle elle peut tout se permettre. Ses effets ont une double résonnance dans l’esprit et le cœur des personnes et des peuples.
La première est celle de se conformer aux normes et aux directives qui sont imposées sans s’interroger sur l’impact de toutes ces mesures sur notre vie quotidienne, sur nos projets de société et sur la reconnaissance de nos identités personnelles. Cette pandémie nous convertit en une « masse » qui répond aux consignes qui lui sont données. Il s’agit, selon ces derniers, d’un acte de la nature que personne n’a vu venir et qu’il faut combattre de son mieux avec les moyens du bord.
La seconde résonnance est celle des personnes qui s’interrogent sérieusement sur l’origine et le pourquoi de cette pandémie. Plusieurs pensent que cette dernière fait partie de divers scénarios, visant divers objectifs dont celui, entre autres, du démantèlement des peuples qui sont ramenés au niveau d'une « masse » tout en favorisant la mise en place d'un gouvernement mondial qui s'imposera à tous et à toutes. Le confinement renforce le pouvoir des autorités sur les individus et les regroupements sociaux et familiaux.
DEUX VISIONS DU MONDE QUI EN ARRIVENT À LA CONFRONTATION FINALE
Il y a celle des humanistes et des peuples pour qui la personne humaine dispose de droits et d’une liberté responsable qui n’empiète pas sur celle des autres, mais qui rend possibles des relations de respect et de grande fraternité. Les familles et les peuples se forgent sur la base de ces valeurs fondamentales et démocratiques. Chacun et chacune peuvent avoir leurs croyances, leurs opinions sans pour autant déroger aux valeurs fondamentales des droits et libertés de chaque personne. C’est ainsi que la majorité des peuples et des organisations sociales, politiques et religieuses se sont développées au cours des siècles.
À cette vision humaniste et démocratique s’oppose le pouvoir dominant de certaines élites qui ambitionnent la domination du monde: devenir un véritable empire s’imposant comme gouvernement mondial. Cette élite et tous ceux et celles qui acceptent d’en être complices, moyennant compensations et privilèges, répondent très bien à cette promesse diabolique du « père du mensonge » faite à ce Jésus de Nazareth dans sa rencontre mystique au désert: « Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes, si tu te prosternes pour m’adorer» (Mt.4,8) À cela, ce Jésus, l’humaniste, répond par un non catégorique, ce qui n’est, malheureusement pas le cas de ces 10% et complices qui possèdent 90% des richesses du monde. Ils s’accommodent plutôt très bien avec ce « Père du mensonge » et en sont de bons collaborateurs. Leurs luttes pour dissoudre tout lien social, de nature à fomenter des regroupements de personnes, de peuples, de nations en font partie. Pourtant, la majorité de ces personnes et de ces peuples sont les grands promoteurs de la justice sociale, de la solidarité internationale, de la vérité et des liens de fraternité. Il est pertinent de noter que ce Jésus, dit le Messie, ne demande pas de l'adorer, sinon de s'aimer les uns les autres, de faire de la vérité, de la justice, de la compassion et de la miséricorde les fondements d'une vie de fraternité universelle.
Tout au long des cinquante dernières années, le monde a été témoins de nombreuses guerres qui ont fait des millions de morts. Des guerres fondées sur le mensonge et motivées par des ambitions de conquêtes et de domination. Pendant ce temps, nous avons assisté à l’éveil de nombreux peuples qui ont mis à jour les ambitions d’un empire à qui ils ont dit non, assez c’est assez. Ses vérités-mensonges ont été décodées, son ’hypocrisie a été mise à nue, son véritable visage répond parfaitement à celui du « Père du mensonge » que la mythologie nous présente sous la forme du Diable.
Plus les jours passent, plus se manifestent des scientifiques, des analystes et des témoins de bonne foi et plus nous découvrons que la main humaine est partie prenante de la pandémie à laquelle, peuples et nations du monde sont soumis.
En 2016 j’avais écrit un article, avec pour titre: ‘Que dit l’Apocalypse chrétienne du sort de ceux qui se croient tout permis. » J’en fais la conclusion du présent article.
Oscar Fortin
3 mai 2020
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